Culture
Le Kirghizstan tourne la page : à la recherche d’un hymne qui vibre au rythme de son identité
Un concours national inédit vise à remplacer l’ancien chant inspiré de l’ère soviétique par une mélodie incarnant la fierté et l’histoire millénaire du pays.
Le Kirghizstan entreprend une mue symbolique en lançant une compétition pour doter le pays d’un nouvel hymne national. L’objectif ? Rompre définitivement avec l’héritage soviétique et affirmer une identité kirghize forte, loin des références à l’ancien régime. L’hymne actuel, adopté en 1992 mais calqué sur la mélodie soviétique, est jugé trop impersonnel et peu représentatif de la riche culture nomade du pays.
Parmi les centaines de propositions reçues, celle de Balassaguyn Moussaïev, compositeur de 36 ans, se distingue. En collaboration avec un poète, il a conçu une version ambitieuse, s’inspirant des grands hymnes internationaux pour créer une envolée musicale puissante. « Il faut que cette nouvelle mélodie surpasse l’ancienne en tous points, sinon le changement n’aura pas de sens », confie-t-il.
Cette initiative s’inscrit dans une série de réformes engagées par le président Sadyr Japarov pour renforcer la souveraineté nationale. Après avoir modifié le drapeau en 2023 pour en effacer les références jugées trop proches de l’URSS, les autorités souhaitent désormais un hymne qui célèbre les cinq mille ans d’histoire kirghize, plutôt que de souligner une indépendance encore récente. « Nous ne sommes plus une jeune nation, mais un État mature. Notre hymne doit refléter cela », a déclaré le chef de l’État.
Le processus n’est pas sans défis. Les critères imposés – accessibilité pour tous les âges, capacité à inspirer la jeunesse – divisent les artistes. Pour Nourjiguit Moldoïar, jeune compositeur de 25 ans, l’essentiel réside dans l’émotion et l’authenticité. Malgré des délais serrés et des consignes parfois floues, il reste déterminé à proposer une œuvre à la hauteur de l’ancien hymne, qu’il considère comme un « chef-d’œuvre ».
Si le Kirghizstan parvient à adopter un nouveau chant national, il rejoindra le cercle restreint des ex-républiques soviétiques ayant rompu avec leur héritage musical communiste. Seules la Russie, le Bélarus, l’Ouzbékistan et le Tadjikistan conservent encore des mélodies composées à cette époque, bien que les paroles aient été modifiées. Une transition symbolique qui marque un pas de plus vers l’affirmation culturelle du pays.
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