Sports
Le Barça, où Messi a été exclu, cède la Supercoupe à Bilbao
Antoine Griezmann, héros maudit: après avoir mis Barcelone deux fois devant au score, le Français n’a pu soulever son premier trophée avec le Barça à cause d’un bijou de Williams pour l’Athletic Bilbao en prolongations, dans une finale de Supercoupe d’Espagne marquée par l’exclusion de Lionel Messi.
Grâce à une magnifique frappe enroulée du droit qui a embrassé le poteau avant de pénétrer dans les filets de Marc-André ter Stegen, Williams a offert un premier trophée à son tout nouvel entraîneur Marcelino (arrivé le 3 janvier) dans une fin de match marquée par le carton rouge adressé à Lionel Messi pour conduite violente (120e+1).
Auparavant, les deux équipes s’étaient neutralisées avec un doublé d’Antoine Griezmann (40e, 77e) côté catalan, et deux buts salvateurs d’Oscar de Marcos (42e) juste avant la pause et d’Unai Villalibre (90e) juste avant la fin du temps réglementaire côté basque.
Griezmann, encore maudit
Les malheurs de Griezmann continuent à Séville. Alors que l’image de la soirée restera cet enroulé parfait de Williams, l’histoire de la nuit sera celle de la triste histoire de « Grizou ».
Resté muet depuis le 29 novembre, Antoine Griezmann avait offert un aperçu de sa renaissance avec son doublé contre Grenade le 9 janvier dernier (4-0)… Dimanche, Griezmann a été positionné à gauche de Lionel Messi au sein de l’attaque blaugrana en compagnie d’Ousmane Dembélé (à droite), mais son nouveau doublé a été inutile.
« On est tristes, énervés, gênés… tout ça. Quand tu perds une finale, tu ressens tous les mauvais sentiments qui puissent être », a regretté l’attaquant tricolore après la rencontre.
Après un début de saison en demi-teinte, où le club catalan a été ébranlé par les envies de départ de Messi, la démission de l’ex-président Josep Maria Bartomeu et un départ raté en championnat, le doublé du champion du monde français n’a pas suffi pour permettre au Barça de décrocher son premier trophée depuis plus d’un an et demi… Et a retardé la confirmation de la renaissance du club catalan sous l’égide de Ronald Koeman.
Carton rouge pour Messi !
Privé de tout titre depuis son sacre en championnat d’Espagne assuré en avril 2019, le Barça affronte une énième déception.
Un nouveau faux-pas dans la bringuebalante histoire récente du FC Barcelone. Le tout dans le sillage d’un Messi étonnamment transparent sur la pelouse du stade de la Cartuja, dimanche soir… et qui a abandonné les siens quelques secondes avant le coup de sifflet final, exclu en raison d’un vilain geste sur Villalibre.
Un fait historique pour le club et le joueur : il s’agit de la première exclusion sur carton rouge direct de « La Pulga » (puce, en espagnol) en match officiel avec le Barça (il a déjà été exclu deux fois avec l’Argentine), en 753 rencontres.
Et Messi, qui avait assisté à la victoire des siens en demi-finale depuis les gradins, la cuisse gauche enveloppée dans un bandage, a pu tenir sa place, mais n’a pas rassuré sur son niveau de jeu et n’a pas pu soulever son 34e trophée avec le Barça.
Quel sera l’effet de cette nouvelle désillusion sur les envies de le génie argentin, qui sera en fin de contrat en juin prochain et qui est déjà libre de négocier officiellement son départ vers un autre club depuis le 1er janvier ?
Pour l’Athletic Bilbao, ce succès est une véritable respiration: enlisé à la 12e place du championnat d’Espagne et après avoir limogé son entraîneur Gaizka Garitano fin décembre, l’Athletic a donné un aperçu de ce qu’il est capable de faire lors des grands moments…
Trois mois avant d’aborder la finale de la Coupe du Roi 2020 (repoussée en raison de la pandémie de coronavirus), le 4 avril prochain face à la Real Sociedad.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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