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La CGT, la FSU et Solidaires ouvrent la rentrée syndicale

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« Pour un autre avenir »: la CGT, Solidaires et la FSU ouvrent la rentrée syndicale jeudi avec un appel à grèves et à manifestations partout en France, contre les suppressions d’emploi et pour des hausses de salaires, en cette période de crise.

« Il est difficile de se faire entendre mais ça n’a jamais été autant nécessaire », souligne auprès de l’AFP Benoît Teste, secrétaire général de la FSU, pour qui il est « important » de « ne pas laisser s’installer l’idée que manifester serait aller à l’encontre de l’unité nationale ».

Covid oblige, les organisateurs ne s’attendent pas à une forte affluence, mais jugent ce « premier » appel nécessaire pour permettre aux salariés de se « retrouver ensemble », après des mois de restrictions liées au coronavirus.

« Dès qu’il y a un problème, on licencie d’abord, et on réfléchit après. Nous on propose de réfléchir d’abord et après de prendre des mesures en fonction des réalités », a déclaré samedi sur RTL Philippe Martinez, numéro un de la CGT, qui voit ce jeudi comme une occasion pour les salariés de « se défendre ».

Ces dernières semaines les annonces de plans sociaux ou de restructurations se sont multipliées: de l’enseigne d’ameublement Alinéa en passant par Nokia, BFMTV/RMC ou encore mercredi l’annonce de la fermeture de l’usine Bridgestone à Béthune (Pas-de-Calais) qui emploie 863 personnes.

Au 30 août, 345 plans de sauvegarde de l’emploi (PSE), représentant jusqu’à 51.000 emplois, avaient été recensés depuis mars, contre 231 sur la même période l’an dernier.

Le secrétaire général de la CGT avait lancé son appel à mobilisation le 9 juillet, près de deux mois avant l’annonce d’un plan de relance de 100 milliards d’euros, qui a déçu les syndicats par son « absence » de contreparties pour les entreprises et de mesures pour les salariés de « deuxième ligne » pendant la crise sanitaire.

Ce plan, « annoncé en grande pompe, ne s’adresse qu’aux entreprises, qui pourront notamment bénéficier d’une exonération d’impôts de production à hauteur de 10 milliards d’euros par an et cela sans aucune condition ni contrepartie », regrettent la CGT, la FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse Fidl, MNL, Unef et UNL, organisateurs de la mobilisation.

« Mouvement de foule »

Plus d’une centaine de rassemblements/manifestations sont organisés dans la journée, selon la CGT, avec comme mot d’ordre « Mobilisés pour un autre avenir ».

Parmi les revendications: hausses de salaires, abandons « définitifs » des réformes des retraites et de l’assurance chômage, réduction du temps de travail « sans perte de salaire », augmentation du Smic…

A Paris, la manifestation partira à 14H00 de République, direction Nation.

L’interdiction de rassemblement de plus de 5.000 personnes reste en vigueur pour éviter la propagation du virus mais les autorités ont jusqu’à présent fermé les yeux sur les dépassements, tant pour les manifestations des « gilets jaunes » le 12 septembre, que pour les mobilisations des personnels hospitaliers en juin-juillet, qui avaient réuni jusqu’à des dizaines de milliers de personnes.

« Nous ferons tout pour que les gestes barrières soient appliqués, avec le port du masque et la distanciation. C’est aussi important que les forces de l’ordre aient les bonnes consignes pour qu’il n’y ait pas de mouvement de foule », explique Céline Verzeletti, responsable CGT.

Des préavis de grève ont été déposés à la SNCF et RATP mais quasi un an jour pour jour après un appel très suivi dans le métro parisien contre la réforme des retraites, la situation risque de s’avérer sensiblement différente. Le groupe ferroviaire prévoit un trafic globalement normal, tandis que la RATP a prédit un mouvement qui n’aura « pas d’impact ».

Mais les militants se montrent motivés.

« Il y a peut-être eu 4,7 milliards donnés au ferroviaire mais pour l’instant, il y a zéro pour les cheminots et zéro pour les usagers aussi », a déclaré mardi Laurent Brun, responsable de la CGT-Cheminots, en soulignant que « les cheminots ne sont pas des sous-salariés ».

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France

Fonds Marianne : le préfet Christian Gravel démissionne après un rapport accablant

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Selon un rapport de l’Inspection générale de l’administration (IGA), Christian Gravel aurait réservé « un traitement privilégié » à l’une des associations bénéficiaires de ce fonds de lutte contre le séparatisme.

Le préfet Christian Gravel, responsable du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), a présenté sa démission ce mardi 6 juin. Le préfet responsable du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) gérant le controversé Fonds Marianne de lutte contre le séparatisme, a « souhaité remettre sa démission, qui a été acceptée », a affirmé le ministère de l’Intérieur ce mardi 6 juin dans un communiqué.

Cette décision fait suite à la publication d’un rapport de l’Inspection générale de l’administration (IGA) visant la subvention versée à l’une des associations bénéficiaires du fonds. La synthèse de ce rapport, transmis par la place Beauvau, dénonce « un traitement privilégié » réservé par le préfet Gravel à cette association.

« Le secrétariat général du CIPDR n’a pas accompli les diligences nécessaires au bon suivi de l’exécution de la subvention versée à l’USEPPM », la principale association bénéficiaire du fonds, dénonce le rapport de l’IGA publié par la place Beauvau.

« Ce manquement est, pour partie, imputable à l’association, qui n’a pas transmis dans les délais la documentation exigée par la convention. Il procède également de défaillances dans l’organisation du service, d’un défaut de vigilance et d’un traitement privilégié réservé à cette association », ajoute-t-il.

Un autre rapport remis fin juin

Initialement doté de 2,5 millions d’euros, le fonds Marianne lancé le 20 avril 2021 par Marlène Schiappa après le choc causé par l’assassinat du professeur Samuel Paty, visait à financer des associations portant des discours de promotion des valeurs de la République pour apporter, notamment sur les réseaux sociaux, la contradiction à l’islam radical.

Le rapport souligne également que « l’appel à projet » du CIPDR pour sélectionner les initiatives « n’a été ni transparent ni équitable ». Il regrette encore que « l’utilisation faite de la subvention reçue par l’USEPPM (qui devait initialement recevoir environ 355,00 euros, ndlr) n’a pas été conforme aux objectifs fixés dans la convention » entre elle et le CIPDR. Et qu’« une partie de la subvention n’a pas été dépensée conformément à la convention ». La mission « préconise » que « le CIPDR demande à l’USEPPM le remboursement de près de la moitié de la subvention versée ».

La totalité des recommandations de l’IGA « seront mises en œuvre », indique Beauvau. Selon le ministère, un autre rapport de l’IGA sur l’ensemble des 17 associations bénéficiaires du fonds sera remis fin juin.

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Sète : 2 000 personnes continuent de protester contre la réforme des retraites

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Sète : 2 000 personnes continuent de protester contre la réforme des retraites
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La 14ème journée nationale de mobilisation a rassemblé 2 000 personnes à Sète, selon le syndicat local de la CGT.

La mesure phare de cette réforme, qui fixe l’âge de départ à la retraite à 64 ans, a été promulguée le 15 avril dernier. Malgré le tumulte des protestations et des grèves, l’exécutif est resté inébranlable. L’intersyndicale, quant à elle, a une fois de plus appelé à la grève, marquant la 14e journée nationale de mobilisation.

Malgré l’entrée en vigueur de la réforme des retraites, l’indignation publique n’a pas faibli. Ce mardi, plus de 2 000 personnes ont défilé dans les rues de Sète pour exprimer leur mécontentement face à la nouvelle loi, selon les estimations de la CGT locale.

Arnaud Jean, porte-parole de l’intersyndicale CGT/FO/CFDT/FSU à Sète, s’est montré satisfait du nombre de participants, même après quatre mois de mobilisation. « La motivation est toujours aussi forte. On s’attendait à une baisse après 4 mois de mobilisation, mais 2000 personnes pour Sète et le bassin de Thau, ce sont des manifestations de grande envergure », a-t-il expliqué.

La suite ? L’intersyndicale reste en attente des événements à venir. « Nous attendons maintenant de voir ce qui se passera jeudi à l’Assemblée Nationale pour décider de la suite du mouvement », a précisé Arnaud Jean. Les syndicats et les manifestants restent déterminés à lutter pour ce qu’ils considèrent comme une atteinte à leurs droits.

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Violences : 366 agressions déclarées contre des pharmaciens en 2022

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Violences : 366 agressions déclarées contre des pharmaciens en 2022

L’Ordre national des Pharmaciens a recensé 366 agressions déclarées en 2022, soit « en moyenne un pharmacien agressé chaque jour en France », pointant un « phénomène préoccupant ». Le principal motif d’agression est le refus de dispenser certains médicaments.

Dans un bilan annuel sur la sécurité des pharmaciens, qui recense les déclarations d’agression des professionnels sur le formulaire de l’Ordre, l’organisme rapporte 366 agressions (verbales, physiques ou vols), dont 14 en outre-mer. Dans le détail, il fait état de 355 déclarations d’agressions en officine, 6 en laboratoire de biologie médicale et 5 en pharmacie à usage intérieur (PUI).

« Si le pic de 600 agressions déclarées dans le contexte de la crise sanitaire tend à se résorber, les données traduisent néanmoins une augmentation de 17 % par rapport à 2019 », avant la pandémie, note l’Ordre dans un communiqué.

Des violences « principalement liées à un refus de dispensation »

En officine, « les violences verbales et physiques représentent 70 % des déclarations, dont près de 8 % sont encore en lien avec la crise sanitaire [port du masque, vaccination, tests antigéniques] », précise l’Ordre. En 2021, la part des agressions liées au Covid était de 28 %.

Les violences verbales et physiques sont « principalement liées à un refus de dispensation », ajoute le bilan, qui précise que la majorité des agressions subies est sans gravité (95,8 %).

Et « ce phénomène d’insécurité touche l’ensemble du territoire national comme en témoignent les 30 % d’agressions dans des officines localisées dans des communes de moins de 5 000 habitants ».

L’Ordre « engage vivement les pharmaciens victimes de tout type d’agression à déposer plainte », notant que « cette année encore, 44 % des pharmaciens déclarants ne déposent pas de plainte, notamment par manque de temps, peur de représailles ou estimant que cela n’est pas nécessaire ».

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