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Google contre Meta : la bataille pour la protection des mineurs en ligne s’intensifie

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Le géant du numérique rejette la proposition de vérification d’âge centralisée dans les boutiques d’applications, jugée inefficace et intrusive.

Google a clairement exprimé son désaccord avec l’idée défendue par Meta de mettre en place une vérification systématique de l’âge des utilisateurs directement au niveau des plateformes de téléchargement comme Google Play ou l’App Store. Selon l’entreprise, une telle mesure obligerait à partager des données sensibles avec des millions de développeurs, sans garantie réelle de protection des mineurs. Elle estime que cette approche, présentée comme une solution miracle, pourrait en réalité exposer davantage les jeunes utilisateurs à des risques.

Apple rejoint cette position, arguant que la vérification d’âge doit être gérée au cas par cas par les applications elles-mêmes, plutôt que de manière centralisée. Les deux géants soulignent que cette méthode serait non seulement complexe à mettre en œuvre, mais aussi facilement contournable, notamment dans les foyers où les appareils sont partagés entre plusieurs membres d’une famille.

Meta, de son côté, défend l’idée d’une validation unique pour simplifier le processus et alléger la charge des parents. Le groupe insiste sur le fait que les adolescents utilisent en moyenne des dizaines d’applications chaque semaine, rendant fastidieuse une vérification répétée. Cette divergence de vues s’inscrit dans un contexte où l’Union européenne renforce sa réglementation sur la protection des mineurs en ligne, avec le Digital Services Act (DSA), qui impose aux plateformes de prendre des mesures adaptées.

Certains acteurs, comme les sites spécialisés dans les contenus pour adultes, plaident pour une approche encore plus stricte, avec une vérification au niveau des systèmes d’exploitation. Google s’y oppose fermement, mettant en garde contre les conséquences imprévisibles d’une telle mesure sur l’écosystème numérique.

En parallèle, plusieurs pays européens, dont la France, réclament des actions plus fortes pour limiter l’exposition des jeunes aux dangers des réseaux sociaux, qu’il s’agisse de cyberharcèlement ou de contenus inappropriés. Les débats se poursuivent, tandis que les régulateurs cherchent le meilleur équilibre entre protection des données et sécurité des utilisateurs.

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