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Société

Glucksmann 2027 : la primaire de gauche, un piège à éviter selon l’eurodéputé

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Le leader de Place publique écarte toute participation à une consultation interne, préférant miser sur une alliance ciblée avec le Parti socialiste.

Raphaël Glucksmann a clairement exprimé son refus de se plier au jeu d’une primaire unissant les forces de gauche avant la présidentielle de 2027. Dans une interview récente, l’eurodéputé a jugé ce mécanisme contre-productif, estimant qu’il ne déboucherait que sur un compromis édulcoré, loin des convictions nécessaires pour convaincre les électeurs.

Alors que le Parti socialiste s’apprête à désigner son nouveau dirigeant en juin, les discussions sur une possible primaire agitent déjà la gauche. Si des figures comme François Ruffin ou Marine Tondelier y sont favorables, Glucksmann campe sur ses positions. Il réaffirme son opposition à toute collaboration avec La France insoumise, critiquant sans détour la ligne portée par Jean-Luc Mélenchon. Pour lui, l’enjeu dépasse les querelles d’ego : il s’agit de défendre des idées claires, sous peine d’échec politique et moral.

Plutôt que de diluer son projet dans des négociations interminables, le dirigeant de Place publique mise sur une alliance resserrée avec le PS, à l’image de leur partenariat lors des européennes de 2024. Une stratégie payante, puisque leur liste avait alors frôlé les 14 %. Bien qu’il n’ait pas encore officialisé sa candidature, Glucksmann se dit déterminé à construire une alternative crédible, capable d’incarner un progressisme rassembleur. Un positionnement qui dessine déjà les contours d’une campagne où la gauche devra trancher entre unité factice et recomposition assumée.

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