Coronavirus
Covid-19: vaccination élargie aux ados, appel à rester « prudents »
La vaccination contre le Covid-19 va être élargie aux adolescents à compter de la mi-juin, a annoncé mercredi le président Emmanuel Macron, se montrant optimiste pour l’été tout en appelant les Français à rester « prudents » face à des signaux d’alerte dans le Sud-Ouest.
Les jeunes de 12 à 18 ans pourront se faire vacciner à partir du 15 juin, a indiqué le chef de l’Etat, lors d’un déplacement à Saint-Cirq-Lapopie (Lot), en se félicitant au passage que près de 50% des Français adultes aient déjà reçu une première dose de vaccin.
Le président a toutefois appelé les Français à rester « extrêmement prudents et vigilants » car la circulation du virus progresse dans certaines parties du territoire, notamment dans le Sud-Ouest.
Emmanuel Macron a expliqué que la décision de lancer la vaccination des adolescents avait été prise lors d’un conseil de défense sanitaire dans la matinée à l’Elysée.
Le ministre de la Santé Olivier Véran, invité du 20H00 de TF1, devrait détailler cette annonce et la Haute autorité de santé rendra public jeudi son avis sur la vaccination des 12-15 ans, demandé après un feu vert de l’agence européenne du médicament au vaccin Pfizer/BioNTech pour cette tranche d’âge.
Des signaux d’alerte
A la mi-journée, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait déjà évoqué, après le conseil de défense sanitaire, des « signaux d’alerte » avec des « hausses parfois sensibles de la circulation du virus, en Nouvelle Aquitaine ».
Selon l’Agence régionale de santé (ARS) de cette région, le variant Delta, identifié pour la première fois en Inde en avril 2021 et considéré comme plus contagieux, a été repéré dans une famille de l’agglomération de Dax (Landes) sans que celle-ci n’ait été en lien avec l’Inde ou la Grande-Bretagne.
« Si on n’est pas en mesure de retrouver la source de cette contamination, c’est qu’il y avait une circulation du variant qui n’avait pas été détectée », a expliqué le délégué de l’ARS dans les Landes, Didier Couteaud,
Selon Gabriel Attal, l' »évolution défavorable est particulièrement marquée dans les Pyrénées-Atlantiques » et « dans une moindre mesure en Charente-Maritime, dans le Lot-et-Garonne, en Charente, dans les Landes et en Gironde ».
A ce propos, le directeur général de l’ARS Nouvelle Aquitaine Benoît Elleboode a fait état d’un net ralentissement de la baisse du taux d’incidence la semaine passée (-7%) par rapport aux semaines précédentes (-20 à 30%).
Il a expliqué cette « inflexion de la courbe » par « la levée d’un certain nombre de contraintes et par le fait que la région ait été moins touchée par le Covid-19 lors des précédentes vagues » et soit donc « moins immunisée ». Le virus circule donc « beaucoup plus facilement » au sein de cette population qui est en outre plus jeune qu’ailleurs.
« ça va le faire »
« C’est un signal d’alerte », a souligné Gabriel Attal tout en soulignant que le niveau de circulation du virus restait « modéré ».
« Ça tient, ça va le faire », a d’ailleurs lancé Emmanuel Macron lors d’un échange avec des habitants dans le Lot, à une semaine des réouvertures des restaurants et bars en intérieur, ainsi que des salles de sport, et du couvre-feu repoussé à 23H.
Lors de sa visite, le président a évoqué la fin du port du masque en extérieur, qui va rester « obligatoire » au niveau national mais avec une levée progressive, de « manière différenciée sur le territoire ».
Dès mercredi, la préfecture des Bouches-du-Rhône a annoncé que le masque n’était plus obligatoire sur les plages et dans les espaces verts du département.
Au niveau national, le taux d’incidence est passé sous les 100 nouveaux cas pour 100.000 habitants sur une semaine (91 selon les derniers chiffres arrêtés le 29 mai par Santé publique France), un niveau jamais atteint depuis la mi-septembre 2020.
La baisse de la circulation du virus, continue depuis fin avril, a aussi permis d’alléger la pression sur le système hospitalier, avec un peu plus de 16.000 malades du Covid soignés à l’hôpital mardi, presque moitié moins qu’à la mi-avril, dont 2.825 dans les services de réanimation (plus de 6.000 fin avril).
Outre son avis sur la vaccination des 12-15 ans, la HAS doit s’exprimer jeudi sur la possibilité de réaliser un test sérologique à l’occasion du rendez-vous de première injection du vaccin pour savoir si une personne a déjà été infectée par le coronavirus.
Les autorités sanitaires estiment qu’une seule dose de vaccin suffit pour protéger une personne qui a déjà été infectée par le virus du Covid-19.
Au total, depuis le début de la campagne en France, 26,1 millions de personnes ont reçu au moins une injection de vaccin (39,1% de la population totale), dont 11,2 millions de personnes ont reçu deux doses (16,7% de la population totale).
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
Coronavirus
Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.
Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.
Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.
Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.
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