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Covid-19: premières vaccinations au Japon, chute du nombre de cas dans le monde

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Le Japon a lancé à son tour mercredi sa campagne de vaccination anti-Covid, tandis que l’OMS a fait état d’une chute de 16% des nouveaux cas dans le monde mais s’est hâtée de prévenir que « le feu n’est pas éteint ».

Parallèlement, le président américain Joe Biden a appelé à « frapper fort » pour soutenir économiquement la population confrontée aux ravages de la pandémie, avec un gigantesque plan de sauvetage de 1.900 milliards de dollars.

Au Japon, des professionnels de santé volontaires ont été les premiers mercredi à recevoir le vaccin suite au feu vert obtenu dimanche par le groupe Pfizer dans l’archipel.

La vaccination ne sera pas étendue aux personnes âgées avant avril au plus tôt, selon le ministre chargé de superviser le déploiement des vaccins, Taro Kono, et aucune date n’a été avancée pour le reste de la population.

En outre, et alors que les autorités japonaises répètent que les Jeux olympiques, qui auraient dû se tenir l’été dernier, auront lieu en juillet quel que soit l’état de la pandémie ailleurs dans le monde, le ministre a affirmé « ne pas prendre en considération » l’événement pour le calendrier vaccinal dans le pays.

La question centrale de la vaccination sera également au menu du Conseil de sécurité de l’ONU mercredi. Le Mexique a annoncé qu’il allait soulever le problème de l’inégalité d’accès aux vaccins dans les pays d’Amérique latine par rapport aux pays producteurs comme les Etats-Unis. La distribution « n’est pas juste », a estimé son président Andres Manuel Lopez Obrador.

Le Royaume-Uni de son côté va appeler à faire pression pour des cessez-le-feu temporaires dans les zones de conflit pour y vacciner contre le coronavirus.

« Nous avons le devoir moral d’agir et une nécessité stratégique de nous unir pour vaincre ce virus », a plaidé le ministre des Affaires étrangères, Dominic Raab.

« Il reviendra en force »

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a dévoilé mardi soir des chiffres révélant une nette baisse des contaminations et des décès liés au covid dans le monde la semaine dernière. Mais elle se garde bien de crier victoire.

Le nombre de nouveaux cas a reculé de 16% à 2,7 millions de cas, selon elle. Le nombre de nouveaux décès signalés a également diminué de 10% par rapport à la semaine précédente, à 81.000.

Cinq des six régions du monde prises en compte ont signalé une baisse à deux chiffres du nombre de nouveaux cas, seule la Méditerranée orientale affichant une hausse, de 7%.

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré lundi que le nombre de nouveaux cas avait diminué pour une cinquième semaine consécutive, chutant de près de moitié par rapport aux plus de cinq millions de cas enregistrés dans la semaine du 4 janvier.

« Cela montre que de simples mesures de santé publique fonctionnent, même en présence de variants », a-t-il déclaré.

« Ce qui importe maintenant, c’est la façon dont nous réagissons à cette tendance. Le feu n’est pas éteint, mais nous avons réduit sa taille. Si nous arrêtons de le combattre sur quelque front que ce soit, il reviendra en force ».

Biden veut « frapper fort »

Aux Etats-Unis, le président Joe Biden a défendu son plan de sauvetage économique, qu’il souhaite faire adopter sans attendre un hypothétique consensus au Congrès, dans l’espoir de créer « 7 millions d’emplois cette année ».

« Il faut dépenser maintenant, il faut frapper fort », a-t-il martelé. « 69% des Américains soutiennent mon plan! », a souligné Joe Biden lors d’un « town hall », un forum où il a répondu à des questions posées par des citoyens. « Le pays n’est pas aussi divisé qu’on le dit ».

A quand le retour à la normale? « D’ici Noël, nous serons dans une situation très différente de celle d’aujourd’hui », a-t-il prudemment répondu.

La future directrice de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala, a de son côté promis de favoriser l’accès des pays pauvres aux vaccins contre le Covid-19.

« Je pense que l’OMC peut contribuer davantage à la résolution de la pandémie de Covid-19 en aidant à améliorer l’accès des pays pauvres aux vaccins », a-t-elle déclaré.

« Il est vraiment dans l’intérêt de chaque pays de voir tout le monde se faire vacciner », a-t-elle ajouté dans un entretien à l’AFP mardi.

« Couvre-feu ce soir aussi »

Aux Pays-Bas, la journée de mardi a été marquée par un jugement d’un tribunal de La Haye estimant que le couvre-feu imposé par le gouvernement représentait « une violation profonde du droit à la liberté de mouvement et à la vie privée » et devait être immédiatement « levé ».

Mais cette annonce a été presque aussitôt contredite par une cour d’appel qui l’a suspendue dans l’attente d’une audience vendredi.

« Le couvre-feu est valable, ce soir aussi », a réagi sur Twitter le Premier ministre Mark Rutte.

De son côté, la Commission européenne a exhorté les Etats membres à éviter les fermetures de frontières et interdictions générales de voyage, telles que décidées récemment par l’Allemagne et la Belgique pour lutter contre les variants du virus.

La difficile coordination européenne sur ces restrictions qui entravent la libre circulation dans l’UE sera l’un des sujets chauds du sommet du 25 février.

En Asie, des hackers nord-coréens ont cherché à pénétrer sur les systèmes informatiques du géant pharmaceutique Pfizer pour trouver des informations sur le vaccin et les traitements contre le coronavirus, selon des médias citant les services de renseignement sud-coréens.

En Australie, l’ordre de confinement sera levé mercredi soir pour les six millions d’Australiens vivant dans l’État de Victoria, le deuxième plus peuplé du pays, mais des doutes planent encore quant à la possibilité pour les fans de tennis d’assister à l’Open d’Australie, qui se déroule à Melbourne.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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