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Covid-19: les variants inquiètent, les entreprises patissent de la crise

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Le gouvernement cherche toujours les moyens de contrer la progression des variants du virus, alors que les mauvaises nouvelles économiques se succèdent, rappelant que l’épidémie de Covid-19 ne frappe pas qu’au plan sanitaire.

Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé, lors du traditionnel point du jeudi, le passage de sept à dix jours de la période d’isolement pour les personnes contaminées, pour faire face aux risques posés par les nouveaux variants.

La progression de ces variants, plus contagieux, inquiète dans plusieurs régions, comme en Moselle, autour de Dunkerque (Nord), ou à La Réunion, pour laquelle le gouvernement a annoncé vendredi des moyens et mesures de restrictions renforcés.

De son côté, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a estimé vendredi sur France 2 « important » que le couvre-feu à 18H00 « reste en place et continue d’être respecté », car il « a permis de stabiliser la situation sanitaire ».

Stabilisation certes, mais à un niveau encore très haut, avec plus de 22.000 nouveaux cas confirmés dans les dernières 24 heures et une tension toujours forte sur les hôpitaux (plus de 25.000 patients hospitalisés dont plus de 3.300 en réanimation).

« On est sur un plateau élevé et ça n’est pas bien. L’objectif c’est moins de 5.000 cas par jour, donc on est loin, loin, loin! » regrettait ainsi sur LCI le professeur Gilbert Deray, chef du service de néphrologie à l’hôpital parisien Pitié-Salpêtrière et partisan affiché d’une stratégie « zéro Covid » passant par le reconfinement. Il a émis des doutes sur l’efficacité du durcissement de l’isolement annoncé par Olivier Véran, « un isolement non obligatoire, non vérifié ».

Milliards

Autre débat du jour, la possibilité évoquée par certains membres du Conseil scientifique qui conseille le gouvernement d’un « contrat social » entre générations, où les plus âgés et fragiles accepteraient de s’auto-isoler.

« Très compliqué » pour Gabriel Attal, d’autant qu’il s’agit déjà des « personnes les plus confinées » de leur propre chef. « Déjà appliqué dans les faits », renchérit sur BFMTV Benjamin Davido, infectiologue à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches, pour qui institutionnaliser une telle mesure « stigmatiser(ait) ces populations ».

Côté économique, la saison des résultats d’entreprise illustre chaque jour les ravages causés par la mise à l’arrêt pendant de longs mois de secteurs entiers face à la pandémie.

Après l’aérien jeudi, c’est Renault, fleuron de l’automobile, qui a annoncé vendredi des pertes record de 8 milliards d’euros pour 2020.

Cette plongée dans le rouge s’explique notamment par la déconfiture du partenaire japonais Nissan, mais les ventes de Renault ont dégringolé de 21,3% sur l’année, avec moins de trois millions de véhicules vendus sur un marché automobile en chute libre. Le groupe a vu ses ventes fortement reculer dans le monde entier, sauf en Russie et Turquie où le marché s’est repris au deuxième semestre.

Metalleux assis ?

Un autre secteur sinistré, celui du spectacle vivant, a reçu jeudi une bouffée d’air. La ministre de la Culture Roselyne Bachelot a en effet fixé un cadre pour la tenue des festivals cet été: une jauge de 5.000 personnes, assises et distanciées.

Gérard Pont, patron des Francofolies, prévu mi-juillet à La Rochelle (150.000 personnes en 2019), salue « une excellente nouvelle ». « L’an dernier, en avril, on en était nulle part, sans décision, et là, on est en février et on nous dit qu’il pourra y avoir des festivals, c’est déjà formidable ».

Autre son de cloche pour le Hellfest, un des principaux festivals de metal en Europe, qui se déroule en juin à Clisson (Loire-Atlantique). « 5.000 metalleux assis et distanciés, ce n’est pas possible », assène Ben Barbaud, son patron, jugeant l’annulation « inéluctable », comme en 2020.

Pendant ce temps, la campagne de vaccination, principal espoir d’un retour à une vie normale, se poursuit. Après un démarrage très critiqué fin décembre, la France a passé jeudi la barre du million de personnes ayant reçu deux doses et donc pleinement vaccinées contre le Covid-19. Près de 2,5 millions personnes ont reçu au moins une dose.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.

Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.

Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.

Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.

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