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Covid-19: les réas enflent et les transferts de malades augmentent

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Près de 4.000 malades du Covid-19 en réanimation, des patients évacués de certaines régions pour éviter la saturation des hôpitaux: la crise sanitaire, au centre d’un conseil de défense mercredi matin à l’Elysée, est loin d’être terminée malgré la protection promise par la campagne de vaccination.

Un nouveau confinement semble écarté en Ile-de-France, région la plus peuplée du pays (12 millions d’habitants), a assuré mardi le N.2 du ministère de la Santé, Jérôme Salomon.

Pourtant, le nombre de patients accueillis dans un service de réanimation s’y est envolé ces derniers jours, dépassant mardi la barre du millier de malades (1.018) pour « moins de 1.050 » lits disponibles selon l’Agence régionale de santé (ARS).

C’est pourquoi « un certain nombre d’évacuations sanitaires » aura lieu « dans les jours qui viennent », afin de transférer des malades vers des hôpitaux d’autres régions, a prévenu mercredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, après le conseil de défense et le Conseil des ministres.

Cette menace de saturation a déjà poussé l’ARS Île-de-France à donner l' »ordre ferme » aux hôpitaux et cliniques de déprogrammer 40% de leurs activités médicales et chirurgicales pour augmenter les capacités d’accueil. L’objectif est de 1.577 lits de réanimation, réservés aux cas les plus graves.

Dans les Hauts-de-France, c’est vers la Belgique que seront prochainement transférés des patients hospitalisés, selon l’ARS.

Week ends confinés

« Nous sommes toujours sur une ligne de crête », a encore observé M. Attal, à la veille d’une conférence de presse du ministre de la Santé Olivier Véran qui fera un point global sur la situation sanitaire.

Après sept semaines de couvre-feu à 18h en métropole et plus de quatre mois de fermeture pour les restaurants, bars, lieux culturels et salles de sport privées notamment, l’exécutif veut tout faire pour éviter les confinements stricts, en vigueur dans plusieurs territoires outre-mer (Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna).

Le gouvernement avait déjà repoussé fin janvier cette solution au niveau national, alors qu’elle était réclamée par le conseil scientifique.

Mais cela ne satisfait ni ceux qui voudraient des mesures plus sévères, ni ceux qui réclament la réouverture de lieux fermés à cause de la pandémie.

« Nous sommes à saturation, ça continue de monter et on est en train de dispatcher des malades un peu partout, comme on peut. On annule des opérations, on annule des prises en charge d’autres malades, voilà les conséquences de l’absence de décision », a regretté Stéphane Gaudry, professeur de médecine intensive et réanimation à l’hôpital Avicenne (Bobigny), interrogé par l’AFP.

A l’inverse, le mouvement d' »occupation » des théâtres pour réclamer la réouverture des lieux culturels commence à prendre de l’ampleur, avec une mobilisation dans trois théâtres nationaux mardi.

Et plusieurs société médicales (dont les sociétés françaises d’ophtalmologie, de médecine d’urgence et de réanimation) se sont alliées à des organisations de l’événementiel pour demander la reprise des congrès médicaux, annulés depuis un an.

A défaut de confinement national, des confinements le week-end ont toutefois été décidés dans certaines régions. Dans les Alpes-Maritimes, cette mesure va être reconduite samedi et dimanche, a annoncé M. Attal.

Idem dans l’agglomération de Dunkerque, comme l’avait annoncé dès mardi la préfecture du Nord, et dans le département du Pas-de-Calais, où c’est prévu jusqu’à la fin mars.

Baisse des morts en Ehpad

La cadence de la campagne de vaccination, tributaire des approvisionnements limités, ne permet pas à ce stade d’envisager un soulagement dans les hôpitaux, surtout dans les territoires où le variant anglais du coronavirus s’est répandu à grande vitesse, comme à Dunkerque ou en région parisienne.

Sur toute la France, 3.918 malades étaient soignés mardi dans un service de réanimation, un niveau loin des pics de la première (7.000 au printemps) et de la deuxième vague (4.900 à l’automne), mais le rythme s’est nettement accéléré depuis fin février, où le nombre de patients se situait autour de 3.500.

299 nouveaux morts du Covid-19 ont été comptabilisés mardi dans les hôpitaux, portant le bilan total à 89.327 décès depuis le début de l’épidémie, il y a un an. En revanche, le nombre des morts dans les Ehpad, qui est diffusé deux fois par semaine par les autorités sanitaires, est passé mardi sous la barre des 100, avec 70 décès comptabilisés, au plus bas depuis la mi-octobre.

Dans ces établissements, le taux de couverture avec une dose de vaccin atteint 85% des résidents, et désormais 63% avec deux doses.

Au total, 4,1 millions de personnes ont reçu au moins une dose de vaccin, dont 2 millions ont été vaccinées avec deux doses, depuis le début de la campagne, qui concerne pour l’instant les Ehpad, les plus de 75 ans en ville, les 50-74 ans les plus fragiles et les soignants.

Le gouvernement promet au moins 10 millions de premières injections d’ici mi-avril.

Pour cela, il faudra calmer la grogne des médecins libéraux, qui s’estiment souvent insuffisamment servis. Ils se sont ainsi insurgés lundi contre une décision du ministère de la Santé les privant de commandes de doses cette semaine au profit des pharmaciens, qui commenceront à vacciner le 15 mars.

Le Premier ministre Jean Castex et Olivier Véran doivent recevoir en visioconférence mercredi à 17h30 cinq responsables syndicaux et le président du conseil de l’Ordre des médecins, pour, selon Matignon, « lever les malentendus ».

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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