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Covid-19: les Etats-Unis dépassent les 500.000 morts

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Les Etats-Unis ont dépassé lundi le demi-million de morts du coronavirus, sinistre jalon rappelant combien la situation sanitaire reste grave dans le monde entier, malgré la lueur d’espoir que constituent les vaccins.

« Davantage d’Américains sont morts pendant cette pandémie que lors de la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale et la guerre du Vietnam combinées », a souligné lundi le président Joe Biden dans une proclamation, moins d’un an après l’annonce, le 29 février 2020, du premier mort du virus aux Etats-Unis.

Le président démocrate a aussi ordonné une mise en berne des drapeaux sur l’ensemble des bâtiments fédéraux pendant cinq jours.

« C’est quelque chose qui restera dans l’histoire », a souligné l’immunologue Anthony Fauci, conseiller du président américain Joe Biden.

Le seuil des 400.000 décès avait été dépassé un mois plus tôt, à la veille de l’investiture de Joe Biden, qui a fait de la lutte contre l’épidémie la priorité absolue de son début de mandat.

Aux Etats-Unis, le rythme actuel des vaccinations (1,7 million d’injections quotidiennes en moyenne) donne cependant espoir. « Je crois que nous allons nous rapprocher de la normalité d’ici la fin de cette année », a ainsi affirmé vendredi Joe Biden.

Plus de 44,1 millions de personnes ont déjà reçu au moins une dose des deux vaccins autorisés aux Etats-Unis (Pfizer/BioNTech et Moderna), dont 19,4 millions ont eu les deux injections requises.

Selon Joe Biden, 600 millions de doses, de quoi vacciner l’ensemble de la population, seront disponibles d’ici fin juillet.

Et les Etats-Unis pourraient bien avoir un troisième vaccin autorisé d’ici la fin de la semaine, celui de Johnson & Johnson, sur lequel un comité doit rendre un avis consultatif vendredi.

Un timide optimisme auquel faisait écho, lundi, l’annonce de la réouverture des cinémas de New York, prévue le 5 mars, avec une jauge maximum de 25% de la capacité d’accueil habituelle et une limite de 50 spectateurs par salle.

Déconfinement « prudent »

Comme les salles obscures new-yorkaises, le Royaume-Uni devrait progressivement rouvrir après les restrictions imposées début janvier face à une explosion de l’épidémie liée au variant apparu dans le Kent.

Le Premier ministre Boris Johnson a présenté lundi un plan progressif pour faire sortir du reconfinement le pays européen le plus durement frappé par le Covid-19, avec plus de 120.000 morts.

Le gouvernement britannique a annoncé viser une réouverture des commerces non essentiels et des musées à partir du 12 avril en Angleterre. Suivront les cinémas, hôtels, stades (avec maximum 10.000 personnes) et restaurants à partir du 17 mai. L’objectif est de lever les dernières restrictions en juin.

Les écoles rouvriront elles dès le 8 mars. Chaque nation décidant de sa stratégie en matière de déconfinement, les écoles rouvrent progressivement dès lundi en Ecosse et au Pays-de-Galles.

La campagne de vaccination lancée en décembre bat son plein: un adulte sur trois a reçu une première dose. D’ici mi-avril, les plus de 50 ans devraient tous avoir reçu une première dose.

En Allemagne, malgré la crainte d’une troisième vague épidémique liée au variant britannique, les écoles rouvrent lundi dans la majeure partie du pays avec des conditions sanitaires drastiques, après deux mois de fermeture.

Des mesures de confinement vont en revanche être imposées ces deux prochains week-ends en France, sur une partie de la Côte d’Azur, avec des contrôles renforcés aux aéroports de la région et à la frontière italienne.

Patience

Dans le monde, la pandémie a fait plus de 2,46 millions de morts depuis fin décembre, selon un bilan établi par l’AFP lundi à 22H00 GMT.

Partout, les gouvernements misent sur les injections pour tenter de venir à bout de la pandémie: plus de 210 millions de doses de vaccins anti-Covid ont été administrées dans le monde.

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres dénonce toutefois « le nationalisme vaccinal », soulignant qu' »à eux seuls, dix pays se sont partagés plus de trois quarts des doses de vaccin contre le Covid-19 administrées à ce jour ».

Le laboratoire Sanofi a annoncé qu’il allait produire en France le vaccin contre le Covid-19 de son concurrent américain Johnson & Johnson. Faute de pouvoir proposer à ce stade son propre remède, Sanofi avait déjà accepté de fabriquer à partir de l’été celui de son concurrent Pfizer/BioNTech.

Sommé d’accorder la priorité à l’Inde, le Serum Institute of India, plus grand fabricant mondial de vaccins qui produit le vaccin d’AstraZeneca sous le nom de Covishield, a demandé aux pays en attente d’approvisionnement d’être « patients ».

L’Inde veut vacciner 300 millions de personnes d’ici juillet et a pris du retard avec à peine plus de 11 millions de doses administrées. Dans l’Etat le plus touché du pays, le Maharashtra (110 millions d’habitants) qui abrite la capitale économique Bombay, de nouvelles restrictions ont été imposées lundi après une recrudescence des contaminations.

L’Australie a quant à elle donné lundi le véritable coup d’envoi de sa campagne de vaccination. Quelque 60.000 doses sont prêtes à être injectées cette semaine, auprès des personnels soignants, policiers ou résidents de maisons de retraite.

Ce lancement a toutefois été marqué par les manifestations anti-vaccins dans certaines grandes villes.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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