Coronavirus
Covid-19: l’équipe de l’OMS dépêchée à Wuhan va s’exprimer
L’équipe d’experts de l’OMS chargée de découvrir les origines de la pandémie de Covid-19 dévoile mardi de premiers éléments de réponse après un séjour de 4 semaines à Wuhan, en Chine, où la maladie avait fait son apparition en décembre 2019.
L’équipe internationale dépêchée par l’Organisation mondiale de la santé « qui termine son séjour de 4 semaines à Wuhan » tiendra à 07H30 GMT une conférence de presse, a annoncé l’organisation basée en Suisse.
Les experts seront accompagnés de leurs « collègues chinois », a-t-elle précisé, sans fournir d’autre détail à ce stade.
C’est à Wuhan qu’ont été rapportés les premiers cas de Covid-19 en décembre 2019. La pandémie a fait depuis plus de 2,3 millions de morts dans le monde.
Cette mission sur les origines de la transmission du virus à l’homme, jugée extrêmement importante pour tenter de mieux lutter contre une possible prochaine épidémie, a eu du mal à se mettre en place, la Chine semblant très réticente à laisser venir ces spécialistes mondiaux de diverses disciplines comme l’épidémiologie mais aussi la zoologie.
L’OMS a déjà prévenu qu’il faudrait s’armer de patience avant de trouver une éventuelle réponse, un message réitéré par un membre de l’équipe, le docteur Hung Nguyen-Viet, dans un entretien.
« Nous sommes dans un processus et nous avons besoin de temps et d’efforts pour comprendre » ce qui s’est passé, a expliqué le spécialiste, co-directeur du programme sur la santé humaine et animale à l’Institut international de recherche sur l’élevage à Nairobi.
« Trop tôt » pour un rejet
La mission chinoise s’achève alors que d’autres experts de l’OMS ont examiné lundi le vaccin anti-Covid-19 d’AstraZeneca, dont l’efficacité est désormais en question pour les plus âgés et contre le variant sud-africain du virus.
Le vaccin AstraZeneca/Oxford, que le Royaume-Uni a été le premier à administrer massivement à sa population dès décembre, a déjà été approuvé par plusieurs autres pays et par l’Union européenne. Mais certains gouvernements ont préféré le recommander uniquement pour les moins de 65 ans voire 55 ans, faute de données suffisantes sur son efficacité pour les plus âgés.
Dimanche, l’Afrique du Sud a suspendu le démarrage de son programme de vaccination, qui devait avoir lieu dans les prochains jours avec un million de vaccins AstraZeneca, après une étude révélant une efficacité « limitée » contre le variant local du virus.
Selon les premiers résultats de cette étude, ce vaccin est efficace à seulement 22% contre les formes modérées du variant sud-africain. Aucun résultat n’est encore disponible sur son efficacité contre les formes graves.
Il est « beaucoup trop tôt pour rejeter ce vaccin », qui est « une partie importante de la réponse mondiale à la pandémie actuelle », a toutefois assuré Richard Hatchett, qui dirige le CEPI, la branche recherche du mécanisme Covax, mis en place par l’OMS pour tenter de garantir une distribution équitable des moyens de lutte contre le Covid-19.
« Il est absolument crucial d’utiliser les outils que nous avons aussi efficacement que possible », a-t-il insisté lors de la conférence de presse à Genève.
« Nous pensons que notre vaccin protégera quand même contre les formes graves de la maladie », a affirmé pour sa part un porte-parole d’AstraZeneca.
« Percées de soleil »
La pandémie de coronavirus a fait plus de 2,31 millions de morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP lundi. Plus de 106 millions de cas ont été diagnostiqués.
Aux Etats-Unis, le variant du virus identifié initialement au Royaume-Uni se propage rapidement avec un doublement du nombre de cas tous les dix jours, menaçant de provoquer un nouveau pic épidémique, selon une étude.
Un élu républicain du Congrès américain, Ron Wright, 67 ans, est décédé du Covid-19, devenant le premier membre siégeant au Capitole à succomber au virus. Le pays déplore 464.831 décès du virus à ce jour.
Aux Pays-Bas, le gouvernement a annoncé lundi prolonger jusqu’au 2 mars le couvre-feu, une mesure à l’origine des pires émeutes qu’a connu le pays au cours des quarante dernières années et qui ont conduit à l’arrestation de plus de 400 personnes.
A l’inverse, l’Ontario, province la plus peuplée du Canada et confinée depuis le 26 décembre, a annoncé une réouverture partielle des commerces non essentiels à partir de mercredi. « Nous voyons aujourd’hui des percées de soleil », a dit lundi Doug Ford, Premier ministre de cet Etat. « Les mesures (de restriction) fonctionnent. Rester à domicile sauve des vies ».
En Russie, une hausse brutale de la mortalité a été enregistrée en 2020, alimentée par la pandémie, selon les données publiées lundi qui font état de plus de 162.000 décès liés au nouveau coronavirus sur la seule période avril-décembre.
En France, le président Emmanuel Macron a souligné la nécessité d' »accélérer » le lancement de la campagne de vaccination dans les pays émergents.
La présidente de la Commission européenne a de son côté appelé les pays de l’UE à « donner une partie » de leurs vaccins à l’Ukraine, après que Kiev, qui a refusé le vaccin russe, a appelé les Européens à l’aide pour en obtenir.
« L’UE est aux côtés de l’Ukraine » parce que « nous sommes une famille européenne », a-t-elle assuré.
La lointaine île de Pâques, située dans le Pacifique et célèbre pour ses mystérieuses statues géantes de pierre, a commencé lundi à son tour à vacciner sa population. Complètement fermée au tourisme, elle n’a recensé aucun cas de Covid depuis près d’un an.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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