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Covid-19: le cap des 5.000 cas mi-décembre s’éloigne, nouveau dilemme pour le gouvernement

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Vers une embûche de Noël ? Le cap des 5.000 contaminations quotidiennes par le nouveau coronavirus, fixé par Emmanuel Macron pour lever le confinement au 15 décembre, s’avère ardu à atteindre, mettant le gouvernement face à un nouveau dilemme à quelques jours des fêtes de fin d’année.

La France est « encore loin de l’objectif de passer sous la barre des 5.000 » contaminations par jour, qui sera « très difficile » à atteindre si les conditions actuelles se poursuivent, a prévenu lundi le directeur général de la Santé Jérôme Salomon  .

« Depuis quelques jours, le niveau des contaminations quotidiennes ne baisse plus » et l’impact de l’épidémie de Covid-19 sur le système hospitalier « reste majeur », a souligné le numéro deux du ministère de la Santé, mettant en garde contre « un risque élevé de rebond épidémique ».

Le Premier ministre Jean Castex et celui de la Santé, Olivier Véran, avaient montré le même pessimisme lors d’une entrevue dans la matinée avec les chefs de groupes parlementaires.

Selon son entourage, Jean Castex a dressé un « constat » selon lequel « on aura du mal à atteindre l’objectif » des 5.000 cas par jour. « Est-ce que les chiffres demanderont de revoir la copie annoncée, c’est trop tôt pour le dire », a-t-on cependant nuancé de même source.

Le Premier ministre devrait animer jeudi une conférence de presse qui brassera les assouplissements au confinement attendus au 15 décembre, les stratégies de dépistage et d’isolement.

Après avoir atteint un pic à plus de 50.000, voir 60.000 cas certains jours fin octobre, ce niveau a diminué sensiblement jusqu’à atteindre 10 à 11.000 cas par jour en moyenne fin novembre. Mais la semaine dernière, ce nombre s’est maintenu autour de 10.000 par jour, selon les données de Santé publique France.

Un effet de la réouverture des commerces le 28 novembre, qui a ramené plus de monde à l’intérieur des boutiques et sur les trottoirs, comme l’ont montré des images de files d’attente devant les grands magasins ? « C’est beaucoup trop tôt » pour le dire, analyse Mircea Sofonea, maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses à l’université de Montpellier.

« Neuf jours après, c’est très difficile de voir une conséquence sur les (données des) entrées à l’hôpital que nous considérons toujours comme les plus fiables », explique-t-il à l’AFP.

« des décisions à prendre »

Lundi, 26.365 patients Covid-19 étaient hospitalisés dans toute la France, un chiffre reparti à la hausse depuis deux jours. Parmi eux, 3.198 patients sont soignés dans des services de réanimation, toujours en légère baisse.

366 personnes sont mortes à l’hôpital ces dernières 24 heures, portant le total des décès dans le pays à 55.521 depuis le début de l’épidémie.

Le 24 novembre, Emmanuel Macron avait fixé ce cap de 5.000 contaminations par jour et 2.500 à 3.000 personnes en réanimation pour entrer dans une deuxième phase d’allègement des restrictions sanitaires.

Même si « ce n’est pas un chiffre magique », « c’est le seuil où il est possible de maîtriser l’épidémie: les ARS (agences régionales de santé), les caisses d’assurance maladie ne sont pas débordées pour tracer les cas contacts, les clusters ne sont pas trop nombreux, on peut remonter les chaînes de contamination », explique Mircea Sofonea.

Ce cap atteint, « le confinement pourra être levé », avait promis le chef de l’Etat. « Nous pourrons donc à nouveau nous déplacer, sans autorisation, y compris entre régions, et passer Noël en famille (…) Les salles de cinéma, les théâtres, les musées pourront reprendre leur activité » avec des protocoles sanitaires, avait-il ajouté.

Mais que faire si l’objectif n’est pas atteint ? Selon Jean-Christophe Lagarde (UDI), Jean Castex a assuré lundi matin qu’il y aurait « des décisions à prendre » et qu’il serait « cohérent et constant », même s' »il sait que c’est pas très populaire ».

Ce qui implique, selon des participants à la réunion, que le gouvernement s’interroge sur une réouverture des musées, théâtres et cinéma au 15 décembre.

« Les mesures seront prises en temps utile avec l’ensemble des éléments disponibles », a pour sa part déclaré Jérôme Salomon.

Dernier en date d’une longue liste de grands événements à jeter l’éponge dans ce contexte incertain, le salon aéronautique du Bourget, qui devait se tenir du 21 au 27 juin, a annoncé son annulation lundi.

Difficile cependant d’imaginer un revirement total de l’exécutif avant les fêtes, « sauf si un vrai rebond (de l’épidémie) se dessine », suppose Mircea Sofonea. « Le gouvernement a pris tellement d’engagements au niveau des fêtes, il y a un plan qui a été bien établi pour laisser les Français se réunir en famille », argumente-t-il. « Mais ça peut jouer sur des restrictions après, avec éventuellement des restrictions locales », selon l’épidémiologiste.

D’après le plan dessiné pour l’instant par l’exécutif, le 20 janvier doit marquer la troisième et dernière grande phase d’allègement des restrictions, avec la réouverture totale des lycées, des restaurants et des salles de sport.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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