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Covid-19: la vaccination pour tous sur la ligne de départ

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Fini les critères d’âge ou d’état de santé: à partir de lundi, toute la population majeure de France sera éligible à la vaccination contre le Covid-19, « étape clé » pour éviter un rebond de l’épidémie alors que les restrictions s’allègent peu à peu.

« Je suis totalement convaincu qu’on va voir beaucoup de monde se faire vacciner », a estimé sur LCI Alain Fischer, le « monsieur vaccins » du gouvernement, qualifiant ce nouvel élargissement de la campagne d' »étape clé » pour protéger la population et « retrouver une vie de plus en plus normale ».

Les candidats doivent néanmoins s’armer de patience: les réservations, qui ont démarré jeudi, arrivent de manière « progressive » sur les plateformes internet spécialisées (Doctolib, Keldoc, Maiia), selon le ministre de la Santé, Olivier Véran.

Avec « 28 millions de personnes adultes éligibles à la vaccination et non vaccinées » pour « en moyenne 500.000 rendez-vous disponibles chaque jour », Doctolib a toutefois prévenu qu’il ne pourrait pas répondre à toutes les demandes au regard du « nombre encore limité de doses de vaccins, notamment Pfizer et Moderna ».

Alors qu’une nouvelle accélération des livraisons est prévue en juin, avec 76,7 millions de doses attendues après 44,5 millions en mai, « il faut aller encore plus vite », a estimé la maire (PS) de Nantes Johanna Rolland sur France 3. Il y a « encore trop de gens » en attente d’un rendez-vous, a-t-elle jugé.

Le nombre de professionnels mobilisés permettrait de « vacciner plus. La question c’est l’approvisionnement », a assuré la présidente de France Urbaine, fédération des agglomérations.

« Sans vaccination massive, l’épidémie pourrait repartir », car « l’arrivée de nouveaux variants plus transmissibles » fait grimper la proportion de la population qui doit être vaccinée « pour empêcher la circulation du virus », prévient aussi dans le JDD Arnaud Fontanet, épidémiologiste à l’Institut Pasteur.

Une prudence justifiée, selon Alain Fischer, qui observe que « les courbes vont dans le bon sens » mais qu' »on n’est pas tout à fait à l’abri » d’une reprise.

Les indicateurs sanitaires ont continué de s’améliorer dimanche, avec 8.541 cas positifs recensés à travers le pays, tandis que 16.775 malades du Covid étaient soignés à l’hôpital, dont 2.993 en services de soins critiques, le chiffre le plus faible depuis fin janvier.

« Quinze jours cruciaux »

« Si la décrue se poursuit jusqu’au 9 juin, prochaine étape de la levée des restrictions, nous passerons un été tranquille », estime Arnaud Fontanet.

Pour ça, « les quinze jours à venir seront cruciaux », prévient le membre du conseil scientifique, qui guide le gouvernement, appelant les Français à ne pas relâcher les gestes barrière, surtout à l’intérieur où le risque de contamination est plus élevé.

Quant au port du masque en extérieur, avec l’arrivée des beaux jours, « la crainte est que beaucoup de non-vaccinés en profitent » pour le « tomber », relève l’épidémiologiste.

Plus optimiste, le Pr Pierre Parneix, médecin hygiéniste et de santé publique au CHU de Bordeaux, anticipe dans Le Parisien qu’on pourra enlever le masque « à partir de début juin », dans certains endroits peu denses, « si la dynamique positive se confirme ». Et à condition de continuer à appliquer les autres gestes barrière: désinfection des mains, distanciation… surtout pour les non-vaccinés.

25.431.357 personnes ont reçu au moins une injection (soit 38% de la population totale et 48,4% de la population majeure), parmi lesquelles 10.777.150 personnes ont reçu deux doses.

Au 15 juin, « il y a de bonnes chances qu’on soit au-delà » de l »objectif du gouvernement de 30 millions de primo-vaccinés, a estimé Alain Fischer.

La suite est en revanche plus incertaine, et les autorités sanitaires veulent éviter que la vaccination ne plafonne cet été à un niveau insuffisant. Le mot d’ordre est donc de faciliter la vaccination des personnes isolées et de motiver les plus jeunes par « des campagnes d’information ciblées », pour le Pr Fischer.

En revanche, la « vaccination obligatoire », recommandée par l’Académie de médecine, serait « la dernière option en cas d’échec » et n’est « pas la priorité », a-t-il estimé.

Autre levier pour accélérer la protection collective de la population: la vaccination des adolescents, après le feu vert vendredi de l’Agence européenne du médicament (EMA) au Pfizer/BioNTech pour les 12-15 ans.

La Haute autorité de santé (HAS) doit se prononcer en milieu de semaine pour la France. Si l’ouverture aux 16-18 ans est « une affaire de jours », selon Alain Fischer, pour les 12-15 ans, « le comité d’éthique a été saisi de cette question » et le choix du calendrier (dès l’été ou à la rentrée) « est plus une question pratique de disponibilité de doses et d’organisation », a-t-il ajouté.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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