Coronavirus
Covid-19 : la pression sur les réas en France continue, le doute est déjà là

Après un premier week-end « confiné à l’air libre » pour une partie de la France, et un carnaval qui fait polémique à Marseille, la pression continue d’augmenter sur les services de réanimation et des médecins se font peu d’illusion sur une baisse de l’épidémie de Covid-19 à court terme.
En règle générale, ce n’est qu’au bout de quinze jours que de nouvelles mesures sanitaires peuvent faire baisser les entrées de malades infectés par le coronavirus à l’hôpital.
Mais certains médecins doutent même que la nouvelle et complexe panoplie de restrictions mise en oeuvre ce week-end pour environ 21 millions d’habitants dans seize départements en région parisienne, dans les Hauts-de-France, en Normandie et dans les Alpes-Maritimes, change quelque chose.
« Le fait que les gens soient dehors ne m’inquiète pas (…), le problème c’est que les points sur lesquels on aurait dû freiner ne sont pas là », a expliqué, sur LCI, l’épidémiologiste et chef du service parasitologie à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, Renaud Piarroux, en citant notamment « tout ce qui est lié au travail ».
« Il ne faut pas rêver, on ne va pas avoir une baisse de l’épidémie rapide et permettant de respirer rapidement », a-t-il ajouté.
29.000 cas par jour
« Les dernières mesures ne seront pas efficaces. Elle ne sont que des recommandations (télétravail, gestes barrières, isolement…) et surtout, la situation est hors de contrôle et la vaccination est trop lente », a prévenu de son côté, sur Twitter, Gilbert Deray, médecin spécialisé en néphrologie à la « Pitié ».
Avec encore 30.581 nouveaux cas de Covid-19 comptabilisés dimanche par Santé publique France, la moyenne de la semaine passée s’élève à plus de 29.000 cas par jour, contre 23.900 la semaine précédente.
Dimanche, plus de 4.400 patients atteints par le virus étaient soignés dans des services de réanimation, un chiffre qui continue de progresser et se rapproche du pic de la seconde vague de l’automne (4.900), mais l’Ile-de-France, les Hauts-de-France et la région Provence Alpes-Côte d’Azur sont déjà saturés. En région parisienne, ce pic de la seconde vague avait déjà été atteint lundi dernier, avec 1.152 patients. Sept jours plus tard, le chiffre a encore augmenté, avec 1.295 malades.
« Rea Covid : pleine, Réa non-Covid : pleine, Unité intermédiaire Covid : pleine, Lits réa Covid dispo dans le 93 (Seine-Saint-Denis): 0 », a témoigné, sur Twitter, Stéphane Gaudry, professeur de médecine intensive et réanimation à l’hôpital Avicenne (Bobigny).
Face aux critiques sur des mesures sanitaires qui seraient insuffisantes, le gouvernement et la majorité affichent le souci de préserver la santé mentale de la population, un thème à l’ordre du jour d’une réunion à Matignon, plus de deux mois après l’entrée en vigueur du couvre-feu à 18H (désormais à 19H) et bientôt cinq mois après la fermeture des bars, restaurants, lieux culturels et des universités, où les étudiants n’ont pu revenir qu’au compte-gouttes.
« Pas chez soi »
« Le choix qui a été fait, c’est de permettre aux gens de vivre le plus normalement possible tout en leur demandant des efforts supplémentaires pendant que la campagne de vaccination accélère », a défendu de son côté sur Radio J le député Laurent Saint-Martin, tête de liste LREM aux élections régionales en Ile-de-France, en rappelant le nouveau mot d’ordre : « on n’invite pas chez soi ».
« Le tout c’est d’être dehors mais pas agglutinés », a aussi résumé, sur BFM-TV, le chef du pôle gériatrie du CHU de Nice et membre du conseil scientifique, Olivier Guérin, au lendemain du carnaval non autorisé à Marseille, qui a réuni environ 6.500 personnes, majoritairement jeunes et sans masques.
Un rassemblement « totalement inacceptable », a tonné lundi matin la porte-parole du ministère de l’Intérieur, qui a fait état de neuf interpellations et de plusieurs « dizaines de verbalisations ».
Si la vaccination représente la seule issue à la crise sanitaire, ce n’est pas à court terme. « D’ici mai ou juin, on attend une réduction de 50% des hospitalisations par rapport à une situation sans vaccin. Mais tout dépend du contrôle de l’épidémie: diviser par deux, c’est très bien, mais ça ne nous mènera pas loin si les courbes s’envolent! », avait expliqué dimanche un autre membre du conseil scientifique, Arnaud Fontanet, qui prévoit un « impact réel » à « l’été ».
La campagne a permis de faire baisser drastiquement les morts en Ehpad, mais près de 2.000 personnes infectées par le Covid-19 sont encore décédées la semaine dernière, portant le total en France à plus de 92.000 morts.
Coronavirus
Covid-19 : selon le FBI, une fuite de laboratoire à Wuhan est très probablement à l’origine de la pandémie

Il est essentiel pour la communauté scientifique de découvrir l’origine de la pandémie, car cela permettrait de mieux anticiper et lutter contre une éventuelle nouvelle vague épidémique.
Le directeur du FBI, Christopher Wray, a déclaré lors d’une interview à Fox News le 28 février que l’épidémie de Covid-19 était « très probablement » causée par un accident de laboratoire à Wuhan en Chine. Il a également accusé la Chine de faire obstruction à l’enquête menée par les États-Unis pour découvrir les causes de la pandémie, qui a causé plus de 7 millions de morts dans le monde depuis 2020.
Cette déclaration intervient peu de temps après que le ministère américain de l’Énergie ait émis une hypothèse similaire, après avoir obtenu de nouveaux éléments de renseignement sur l’affaire. Cependant, les médias qui ont relayé cette information soulignent que cette analyse est publiée avec un faible niveau de confiance.
Le renseignement américain est désormais divisé, certains estimant que la transmission naturelle est à l’origine de la pandémie, tandis que d’autres penchent pour une fuite de laboratoire. De son côté, la Chine a vivement contesté la thèse de la fuite de virus. Pour la communauté scientifique, il est crucial de déterminer l’origine de la pandémie afin de mieux se préparer et de lutter contre une prochaine vague épidémique.
Coronavirus
La pandémie est toujours une urgence internationale selon l’OMS

Ce niveau d’alerte est maintenu, trois ans jour pour jour après que l’OMS ait déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale
L’Organisation mondiale de la santé a décidé de maintenir son niveau d’alerte maximal sur la pandémie de Covid-19, trois ans jour pour jour après avoir déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale.
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a suivi les recommandations du Comité d’urgence sur le Covid-19, des experts qui se réunissaient pour la 14ème fois vendredi, selon un communiqué. Le docteur Tedros avait déjà fait savoir qu’il jugeait prématurée la levée du niveau d’alerte le plus élevé.
Selon le tableau de bord de l’OMS, la maladie avait officiellement fait 6.804.491 morts au 27 janvier, mais l’OMS comme les experts s’accordent à dire que le nombre de morts est beaucoup plus élevé. L’OMS comptait 752.517.552 personnes infectées, là aussi un nombre très inférieur à la réalité, d’autant qu’avec la chute des tests, les nouveaux cas sont loin d’être toujours enregistrés.
Coronavirus
Covid-19 en Chine : Emmanuel Macron demande des mesures adaptées à la protection des Français

Alors que la Chine a décidé de mettre fin à la politique «zéro Covid», suscitant l’inquiétude de plusieurs pays, le président de la République Emmanuel Macron a demandé des mesures adaptées de protection des Français.
L’inquiétude monte d’un cran. Emmanuel Macron a «demandé des mesures adaptées de protection» des Français au gouvernement, qui assure mercredi «suivre très attentivement l’évolution de la situation en Chine», confrontée à une explosion des cas de Covid.
Au gouvernement, «le ministère de la Santé et de la prévention suit très attentivement l’évolution de la situation en Chine», a-t-il indiqué.
«Il est prêt à étudier toutes les mesures utiles qui pourraient être mises en œuvre en conséquence, en lien avec les partenaires européens de la France, et dans le cadre juridique qui existe aujourd’hui», a-t-il ajouté.
Depuis le 1er août 2022 et l’adoption de la loi mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, les voyageurs n’ont plus aucune formalité à accomplir avant leur arrivée en France, peu importe le pays ou la zone de provenance.
Ce texte laisse cependant la possibilité au gouvernement d’imposer, jusqu’au 31 janvier, la présentation d’un test négatif avant l’entrée sur le territoire pour les personnes de plus de 12 ans «en cas d’apparition et de circulation d’un nouveau variant de la Covid-19 susceptible de constituer une menace sanitaire grave».
Des mesures de protection appliquées dans plusieurs pays
La fin brutale ce mois-ci de la politique du «zéro Covid» en Chine a suscité l’inquiétude de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, qui envisagent aussi des restrictions d’entrée pour les voyageurs chinois, alors que la Chine fait face à la plus importante vague de contaminations au monde, amplifiée par l’apparition de nouveaux variants.
L’Italie a décidé d’imposer des tests obligatoires à tous les voyageurs venant de Chine, confrontée à une explosion des cas de Covid, a annoncé mercredi le ministre italien de la Santé.
Le Japon va d’ailleurs rétablir à partir de vendredi les tests PCR obligatoires pour les voyageurs provenant de Chine continentale.
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