Coronavirus
Covid-19: la menace d’un troisième confinement plane toujours
Le spectre d’un troisième reconfinement plane toujours sur la France face aux nouveaux variants plus contagieux du virus, alors que l’exécutif a défendu jeudi sa campagne de vaccination très décriée, et cherché à adoucir un peu le sort des étudiants.
Si la situation empirait, notamment avec un développement du « variant anglais » du virus, nettement plus contagieux, « nous pourrions être amenés à prendre des mesures plus dures, ça peut aller jusqu’à un confinement si la situation devait l’exiger », a répété le ministre de la Santé Olivier Véran au « 20 heures » de TF1.
Mais « nous n’en sommes pas là aujourd’hui », a assuré le ministre, souhaitant « donner sa chance de fonctionner » au couvre feu désormais avancé à 18 heures sur tout le territoire et qui a permis une baisse de l’incidence épidémique dans les 15 départements où la mesure a été appliquée dès début janvier.
L’inquiétude n’en est pas moins très présente et le président Emmanuel Macron a annoncé jeudi soir que la France exigera, à partir de dimanche, un test PCR négatif réalisé 72 heures avant le départ pour la plupart des voyageurs européens voulant entrer sur son territoire, « hors voyages essentiels ».
Olivier Véran a également défendu la campagne de vaccination, élargie en début de semaine à tous les plus de 75 ans, et qui a connu beaucoup de difficultés. Après les sites internet et lignes d’appel téléphonique saturés pour les prises de rendez-vous, plusieurs régions ont enregistré des déprogrammations de vaccinations, parfois jusqu’en mars, faute d’un approvisionnement suffisant.
Objectif 70 millions
« Dans 95% des cas, tout s’est déroulé de manière extrêmement remarquable », a assuré le ministre, mettant en cause la « tradition en France de parler des trains qui n’arrivent pas à l’heure », et assurant que certains centres de vaccination avaient fait du « surbooking ».
Il a salué la « mobilisation » générale et assuré que 500.000 nouveaux rendez-vous allaient être proposés mardi pour la période « entre le milieu et la fin du mois de février ».
Le ministre a également fixé l’objectif de vacciner 70 millions de personnes d’ici fin août et appelé les Français à renforcer les gestes barrières, notamment en n’utilisant plus de masques faits maison, jugés insuffisamment filtrants face aux nouveaux variants.
Dans une allusion aux critiques sur la gestion de la crise sanitaire, Emmanuel Macron avait déjà regretté plus tôt jeudi la « traque incessante de l’erreur » en France, devenue « une nation de 66 millions de procureurs », suscitant des réactions grinçantes dans la classe politique.
Le président de la République s’est également penché sur le sort des étudiants, touchés de plein fouet par la crise sanitaire et dont la situation inquiète de plus en plus. Privés d’amphis depuis plus de deux mois, ils sont durement soumis à la précarité et à l’isolement.
En visite à l’université de Paris-Saclay, M. Macron a souhaité qu’ils puissent retourner à la fac une journée par semaine, avoir accès deux fois par jour à un repas pour un euro dans les restos U et faciliter leur prise en charge psychologique, en créant un « chèque psy ».
Côté économique, le statu quo confirmé jeudi annonce une « saison blanche » pour les stations de ski, qui ne pourront pas rouvrir leurs remontées mécaniques le 1er février, et très probablement pas durant les vacances d’hiver (étalées du 6 février au 1er mars).
Les perspectives restent également très sombres pour les bars, restaurants et les lieux culturels (théâtres, musées, cinémas), fermés depuis la fin octobre et sans date prévisible de réouverture.
Côté commerce, les soldes ont bien démarré mercredi, mais avec des magasins moins bondés que d’habitude.
Jeudi, la barre des 20.000 cas positifs enregistrés en une journée a de nouveau été dépassée. Selon des données plus consolidées, mais pas définitives, le nombre de personnes testées positives est resté stable la semaine dernière, à plus de 128.000.
Accélération primordiale
Conséquence de l’augmentation des contaminations à la sortie des fêtes de fin d’année, les entrées à l’hôpital sont reparties à la hausse, repassant au-dessus de 10.000 sur sept jours depuis cette semaine. Avec plus de 25.000 patients Covid-19 hospitalisés sur tout le territoire, dont 2.876 en réanimation, la charge sur le système de santé reste élevée, au même niveau qu’à la sortie de la 2e vague cette automne.
La France a enregistré 358 décès supplémentaires à l’hôpital mercredi, selon Santé publique France, un niveau stable depuis des semaines, portant le total à 71.998 morts depuis le début de l’épidémie (hôpital et Ehpad confondus).
Mais aux yeux des autorités sanitaires et de nombreux médecins, le contexte est rendu toujours très fragile par la menace des variants du Covid-19, dont le « VOC 202012/01 » plus contagieux, qui a submergé le système hospitalier au Royaume-Uni, où 1.820 décès supplémentaires ont été enregistrés mercredi (93.290 morts au total), un nouveau record quotidien.
« Au 20 janvier 2021, 131 cas d’infections au variant VOC 202012/01 (Royaume-Uni) et 10 cas d’infections au variant 501Y.V2 (Afrique du Sud) ont été rapportés en France », a indiqué jeudi soir Santé Publique France, jugeant « l’accélération du déploiement de la campagne de vaccination (…) primordiale ».
Jeudi soir, le ministère de la Santé a fait état d’un bilan de près de 823.567 personnes vaccinées.
Mais pour le conseil scientifique, si les vaccins constituent « un espoir majeur pour limiter l’impact voire résoudre en grande partie la pandémie COVID-19 », ce n’est « pas avant l’été – automne 2021 ».
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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