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Covid-19: Castex doit trancher sur le déconfinement

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Couvre-feu avancé ? Réouverture des cinémas et théâtres repoussée ? Déplacements limités ? Jean Castex doit trancher jeudi si le déconfinement aura lieu comme prévu le 15 décembre ou si la situation sanitaire exige le maintien de restrictions, à quinze jours de Noël.

Comme chaque jeudi, la conférence de presse de l’exécutif sur la crise du Covid-19, prévue à partir de 18h00, sera suivi avec une certaine angoisse par les Français qui se demandent à quoi va ressembler leur quotidien dans les semaines à venir.

« Moi qui suis un libéral intellectuellement, je ne devrais pas m’occuper de ce qu’il se passe dans les familles. Et maintenant je suis obligé de dire aux gens comment ils doivent réveillonner. C’est difficile pour moi! », a glissé M. Castex en marge mercredi soir d’un déplacement dans l’Essonne lié au projet de loi controversé sur le séparatisme.

Fin octobre, Emmanuel Macron avait conditionné la phase 2 du déconfinement à plusieurs critères, dont le seuil de 5.000 cas de Covid-19 détectés par jour. Or l’objectif s’éloigne un peu plus chaque jour: 14.595 cas positifs ont été enregistrés en France mercredi, selon les chiffres officiels, soit le total le plus élevé depuis le 25 novembre.

C’est certes beaucoup moins que le pic à 60.000 cas, de la 2e vague, fin octobre-début novembre, mais cela reste plus du double du cap désigné par le chef de l’Etat pour entrer dans la deuxième phase d’allègement des mesures sanitaires, après la réouverture des commerces le 28 novembre.

L’exécutif a beaucoup insisté sur ce seuil et le plateau épidémique constaté ces derniers jours, semblant préparer les esprits à un déconfinement plus restrictif. Inquiétant fortement le secteur de la culture notamment, alors que le 15 décembre doit marquer la réouverture des cinémas, théâtres et musées.

« Nous constatons malheureusement que le coronavirus est encore très présent et que la courbe baisse moins. Nous devons surtout éviter un autre confinement », a rappelé mercredi soir le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur BFMTV.

Lassitude

Plusieurs options sont sur la table, étudiées lors d’un nouveau Conseil de défense mercredi et une réunion avec plusieurs ministres clé dans la soirée à Matignon autour de Jean Castex.

« Il est possible que l’ouverture des activités culturelles soit reportée », dit un ministre. « Il pourrait être aussi décidé un couvre-feu avancé », plus tôt que l’horaire initial de 21h00, ajoute ce membre du gouvernement, pour qui, en revanche, « il paraît difficile que les allégements annoncés sur les fêtes soient remis en cause ».

La principale crainte du gouvernement est que la circulation du virus ne soit pas assez basse au moment critique des fêtes de Noël et du jour de l’An, quand les réunions familiales vont se multiplier et faire courir le risque d’un redémarrage de l’épidémie.

« Les Français ont vraiment envie de se retrouver en famille et ils sont responsables. Je souhaite qu’il y ait au moins des assouplissements pour que ces fêtes puissent ressembler à des fêtes », souligne la députée LREM Yaël Braun-Pivet.

Alors que la lassitude s’installe, malgré l’espoir du vaccin, l’exécutif doit également faire face à la défiance des Français: 36% d’entre eux font confiance au gouvernement pour lutter efficacement contre l’épidémie de Covid-19 selon un sondage Elabe, soit 12 points de moins qu’il y a deux semaines.

Les nouvelles ne sont cependant pas toutes mauvaises. Car un autre critère retenu par Emmanuel Macron pour déconfiner, le nombre de patients en réanimation (c’est-à-dire les cas les plus graves), semble lui en passe d’atteindre sa cible.

Mercredi, il a continué de diminuer légèrement, à 3.031 contre 3.078 la veille et 3.478 il y a une semaine, soit très près de l’objectif visé (entre 2.500 et 3.000).

L’inquiétude est également forte dans plusieurs pays voisins. En Allemagne, la chancelière Angela Merkel a prôné mercredi de nouvelles restrictions et défendu la fermeture au plus tard entre Noël et la mi-janvier de tous les magasins non alimentaires et des écoles.

En Suisse aussi la situation sanitaire se dégrade et au Luxembourg et en Belgique, les restrictions sont prévues pour durer jusqu’à janvier au moins.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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