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Carole Delga : « en Occitanie, le service de cars scolaires sera assuré dans des conditions normales à la rentrée »

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À l’approche de la rentrée, la Région Occitanie tient à rassurer les familles et confirme que le service de transport scolaire sera assuré dans des conditions normales dès le mois de septembre.

La présidente de Région, Carole Delga, rappelle le travail de longue haleine engagé en Occitanie pour faire face à la pénurie nationale qui touche la profession et anticiper ainsi le manque de conducteurs à venir sur le réseau liO. Concertation avec la profession, campagnes de recrutement, opérations de terrain, prise en charge de la formation : près de 300 chauffeurs d’autocars ont été recrutés pour cette nouvelle rentrée.

« Dès le printemps 2021, nous avions anticipé la pénurie nationale de conducteurs de cars afin de préparer les prochaines années scolaires et assurer le transport des élèves sur l’ensemble de la région. Je tiens donc à rassurer les parents d’élèves : tout est mis en œuvre pour que la rentrée se déroule dans des conditions normales.

Grâce aux diverses actions mises en place par la Région en Occitanie, près de 300 nouveaux chauffeurs ont été recrutés pour cette nouvelle rentrée scolaire. C’est 3 fois plus qu’habituellement, et cela nous permet de préparer l’avenir avec les professionnels du secteur.

Des postes accessibles aux personnes disposant du permis D ou B restent à pourvoir. Pour faciliter le recrutement, la Région finance à 100% la formation.

Parallèlement, en janvier dernier, j’ai écrit au ministre de l’Éducation nationale en tant que présidente des Régions de France pour l’alerter sur cette situation et demander au Gouvernement de se saisir pleinement de cette problématique qui touche l’ensemble du pays.

Mon mot d’ordre est constant : anticiper pour ne pas subir et garantir une rentrée sereine à toutes les familles d’Occitanie. »

Pour rappel, chaque année la Région Occitanie transporte plus de 170 000 élèves, de la maternelle au lycée. En Occitanie, le transport scolaire est gratuit pour l’ensemble des élèves ayant-droit.

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Occitanie

Choisir son propre salaire, c’est possible dans cette start-up toulousaine

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Choisir son propre salaire, c'est possible dans cette start-up toulousaine

*Dans une démarche audacieuse, une jeune entreprise toulousaine permet à ses employés de fixer eux-mêmes leur rémunération mensuelle, instaurant ainsi un modèle de gestion des ressources humaines inédit.

Dans le paysage entrepreneurial toulousain émerge une start-up, Ihmisen, qui défie les conventions traditionnelles de la gestion des salaires. Fondée il y a trois ans par Romain Olives, cette entreprise de conseil en management propose à ses six consultants une liberté inédite, celle de déterminer leur propre rémunération mensuelle. Cette initiative, qui pourrait sembler utopique, s’inscrit dans une vision de management horizontal où chaque employé est considéré comme un acteur autonome et responsable.

Ihmisen, dont le nom signifie « humain » en finlandais, s’est fixé comme objectif de créer un environnement de travail où la satisfaction et l’engagement des employés sont prioritaires. À l’intérieur de cette structure, un salaire minimum de 2 800 euros brut est garanti pour tous, mais au-delà de ce seuil, les employés peuvent décider de leur rémunération, voire de réduire leur charge de travail en choisissant de ne pas augmenter leur salaire. Ce système, qui pourrait paraître risqué pour d’autres entreprises, est perçu par Gwladys Hilarion, coach en management chez Ihmisen, comme un moyen de donner un nouvel élan au travail et de responsabiliser les salariés.

Le fondateur, Romain Olives, explique que l’idée est de « rendre les salariés satisfaits de leur travail » en leur offrant un cadre où ils sont « responsabilisés comme s’ils étaient indépendants, mais avec le confort d’un CDI ». Ce modèle hybride séduit des profils comme Alix Bongiorno, qui apprécie la flexibilité et l’autonomie tout en bénéficiant de la sécurité de l’emploi. « Je n’ai jamais eu le courage de me lancer à mon compte, donc forcément, ce fonctionnement hybride m’a tout de suite beaucoup plu », témoigne-t-elle.

Cette approche innovante interroge sur les perspectives de l’entreprise à l’avenir. Elle soulève également des questions sur la viabilité économique d’un tel modèle, la gestion des inégalités potentielles entre les employés, et l’impact sur la productivité. Cependant, Ihmisen semble démontrer qu’en plaçant la confiance et la responsabilité au cœur de la relation employeur-employé, il est possible de créer une dynamique de travail positive et motivante, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles pratiques managériales dans le monde du travail.

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Autoroute A69 : la rapporteure publique demande l’annulation du chantier

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Autoroute A69 : la rapporteure publique demande l’annulation du chantier

Le tribunal administratif de Toulouse examine le projet d’autoroute A69, critiqué pour ses impacts environnementaux. Une décision d’annulation pourrait bientôt être prononcée.

L’avenir de l’autoroute A69, censée relier Toulouse à Castres, est suspendu à une décision judiciaire. Lors d’une audience récente au tribunal administratif de Toulouse, la rapporteure publique a préconisé l’annulation des autorisations environnementales du projet, signalant l’absence de nécessité impérative pour sa réalisation. Cette proposition met en lumière le conflit entre les impératifs de développement régional et les préoccupations écologiques.

La magistrate a souligné que les arguments en faveur du projet, tels que la réduction du temps de trajet ou la prétendue enclavement de la région, ne justifiaient pas l’impact environnemental significatif que la construction de l’A69 entraînerait. Elle a estimé que les gains escomptés ne compensaient pas la dégradation prévisible de l’environnement local, mettant ainsi en question la viabilité du projet.

En défense, l’avocat de la société Atosca, responsable des travaux, a plaidé pour la nécessité de l’autoroute en soulignant la dépendance des habitants aux moyens de transport individuels. Il a fait valoir que l’abandon du projet signifierait une régression dans l’amélioration des infrastructures de transport du sud de la région, insistant sur l’importance de cette liaison pour le développement économique et la qualité de vie des résidents.

Cependant, le projet est loin de faire l’unanimité. Depuis son lancement, il suscite une opposition vigoureuse de la part des défenseurs de l’environnement. Les manifestations, parfois marquées par des affrontements avec les forces de l’ordre, témoignent d’une résistance farouche contre ce qu’ils perçoivent comme une agression contre la nature.

L’analyse de la rapporteure publique, bien que non contraignante, reflète une tendance croissante à reconsidérer les projets d’infrastructure à la lumière des impératifs écologiques. Si le tribunal administratif suit cette recommandation, le projet A69 pourrait être mis en attente, voire abandonné, forçant les parties prenantes à réévaluer les priorités entre développement et préservation de l’environnement.

Le tribunal administratif de Toulouse devrait rendre sa décision dans les deux semaines suivant l’audience, une décision qui pourrait redéfinir les contours du développement durable dans la région.

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Planète : Le port de Leucate adopte une innovation écologique pour le nettoyage des bateaux

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Planète : Le port de Leucate adopte une innovation écologique pour le nettoyage des bateaux

Dans le port de Leucate, les plaisanciers bénéficient désormais d’un système innovant de lavage de bateaux en circuit fermé, utilisant principalement de l’eau de mer, malgré les restrictions d’eau imposées par la sécheresse.

Les plaisanciers de Leucate peuvent désormais nettoyer leurs bateaux grâce à un dispositif innovant qui recycle l’eau utilisée. Cette solution permet de réduire la consommation d’eau douce, vitale en période de sécheresse. Le port a mis en place une cuve de 10.000 litres remplie en hiver, à partir de laquelle l’eau est pompée pour les nettoyages. L’eau utilisée est ensuite filtrée, dépolluée et réinjectée dans la cuve, permettant un fonctionnement en quasi-circuit fermé.

L’ingéniosité du système repose sur la compensation des pertes d’eau par évaporation, qui représentent environ 10% de la consommation totale. Ces pertes sont compensées par la récupération des eaux de pluie et un système de désalinisation de l’eau de mer. Ce dispositif, d’un coût de 170.000 euros, devrait permettre de réaliser environ 1.000 carénages annuels pour un port accueillant 1.500 bateaux.

Les autorités portuaires et les plaisanciers saluent cette innovation. Jean-Claude Pilon, un plaisancier de 79 ans venu spécialement du port de Canet-en-Roussillon, témoigne de la facilité retrouvée pour préparer son voilier pour l’été. Le maire de Leucate, Michel Py, souligne l’importance de cette initiative pour l’économie locale, fortement dépendante des activités de carénage.

Les niveaux des nappes phréatiques restant critiques, des solutions alternatives étaient nécessaires. Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) confirme que les pluies printanières n’ont pas suffi à recharger les nappes. Ainsi, la nouvelle installation à Leucate, utilisant une quantité d’eau équivalente à celle d’une piscine de 25 mètres par an, représente une avancée majeure pour la gestion durable des ressources en eau.

L’initiative est également saluée par les experts en traitement des eaux usées. Christelle Wisniewski, professeur à l’université de Montpellier, apprécie la vision circulaire du projet tout en soulignant la nécessité de surveiller la consommation énergétique et la gestion des déchets. Rellumix, l’entreprise derrière le dispositif, assure que la consommation énergétique reste inférieure à 90 kWh par jour et que les polluants sont correctement traités.

Simon Popy, président de la branche Occitanie-Méditerranée de France Nature Environnement, voit dans cette initiative un exemple à suivre pour une consommation d’eau plus responsable. Il suggère également que les plaisanciers pourraient optimiser leur consommation en utilisant davantage d’eau de mer pour les équipements moins fragiles.

Le port de Canet-en-Roussillon, quant à lui, envisage d’adopter une approche similaire, combinant lavage à l’eau de mer et rinçage à l’eau douce. Ces pratiques innovantes montrent qu’il est possible de concilier activités nautiques et préservation des ressources en eau, ouvrant la voie à de nouvelles solutions écologiques pour les ports de la région.

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