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Société

Bernard Arnault fustige l’ingérence de l’État dans les entreprises privées

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Le patron de LVMH oppose une fin de non-recevoir aux injonctions gouvernementales, estimant qu’elles nuisent à la compétitivité des groupes français.

Lors d’une audition au Sénat portant sur les subventions accordées aux grandes entreprises, le dirigeant du premier groupe mondial du luxe a vivement critiqué l’interventionnisme étatique. Selon lui, la mainmise des pouvoirs publics sur la gestion des sociétés privées serait contre-productive, voire dangereuse. « Historiquement, cela finit rarement bien », a-t-il asséné, sans ambages.

Cette sortie intervient dans un contexte de tensions récurrentes entre le gouvernement et le monde patronal. Réagissant aux récentes exhortations de l’exécutif en faveur d’un « patriotisme économique », le milliardaire a défendu le rôle de LVMH comme fleuron industriel national. « Notre groupe incarne mieux que quiconque cet engagement envers la France », a-t-il argué, soulignant son ancrage territorial et ses contributions fiscales.

Ces déclarations font écho à des prises de position antérieures. Début avril, il avait rejeté avec fermeté les suggestions visant à limiter les investissements français aux États-Unis, qualifiant ces recommandations d’inopportunes. Une surtaxe ciblant les grands groupes, évoquée dans le projet de loi de finances, suscite également son ire : il y voit un risque d’affaiblir l’attractivité du pays. Pour le PDG, ces mesures iraient à l’encontre des intérêts économiques nationaux, encourageant même certaines délocalisations.

Un discours sans concession qui illustre le fossé persistant entre les aspirations politiques et les réalités du monde des affaires.

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