Coronavirus
Virus: record de décès quotidiens en Russie, l’Australie en partie reconfinée
La Russie, pays européen le plus endeuillé par le Covid-19, a annoncé mardi un nouveau record quotidien de décès depuis le début de la pandémie, dont la résurgence planétaire causée par le variant Delta a entraîné le confinement de 10 millions d’Australiens.
Identifié d’abord en Inde, le variant Delta, beaucoup plus contagieux, est désormais présent dans au moins 85 pays, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), faisant craindre, malgré les campagnes de vaccination, de nouvelles vagues épidémiques et éloignant encore les perspectives de retour à une vie normale.
Plus de trois milliards de doses de vaccins anti-Covid ont été administrées dans le monde, selon un comptage de l’AFP réalisé mardi.
Au total, la pandémie a fait au moins 3.932.561 morts et contaminé plus de 181 millions de personnes depuis fin 2019, selon un bilan de l’AFP à partir de sources officielles mardi. Selon l’OMS, le bilan réel pourrait être deux à trois fois plus élevé.
Les États-Unis restent les plus touchés, avec 604.115 décès pour 33.640.573 cas recensés, devant le Brésil (514.092 morts) et l’Inde (397.637 morts).
Nouveaux records russes
Mardi, la Russie a fait état de 652 morts du Covid-19 en 24 heures – son pire bilan quotidien depuis le début de la pandémie – et plus de 20.000 nouvelles contaminations. Le précédent pic remontait à fin décembre, lors d’une deuxième vague meurtrière.
Saint-Pétersbourg a recensé 119 morts – son pire bilan, là aussi – et Moscou, épicentre de l’épidémie, 121. Les deux plus grandes cités russes avaient déjà battu des records de décès le weekend dernier et lundi, malgré les mesures sanitaires (retour au télétravail pour une partie des employés, vaccination obligatoire des salariés du secteur des services). Un confinement général n’est toutefois pas envisagé, afin de préserver l’économie.
Au total, la Russie déplore officiellement 134.545 morts – c’est le pays européen le plus endeuillé et un des plus touchés au monde. Mais l’agence des statistiques Rosstat, qui a une définition plus large des décès liés au Covid-19, avait comptabilisé 270.000 morts fin avril.
La campagne d’immunisation traîne depuis décembre, sur fond de méfiance généralisée de la population envers les vaccins russes et malgré les appels répétés du président Vladimir Poutine.
Le quart de finale de l’Euro de foot, qui opposera la Suisse à l’Espagne vendredi à Saint-Pétersbourg, aura néanmoins lieu malgré la flambée épidémique, selon les organisateurs. Et ce, alors que quelque 300 supporters finlandais rentrés après avoir assisté à l’Euro dans cette ville ont été testés positifs.
L’Allemagne a fermé mardi ses frontières aux voyageurs venant de Russie et du Portugal, à l’exception des citoyens allemands ou résidents permanents.
Le ministre allemand de l’Intérieur et des Sports Horst Seehofer a exhorté le gouvernement britannique et l’Union des associations européennes de football (UEFA) à réduire le nombre de supporters admis dans le stade de Wembley, à Londres, pour les derniers matches de l’Euro.
« Je trouve cela irresponsable que des dizaines de milliers de gens se rassemblent sur des espaces étroits dans des pays classés à risque à cause du très contagieux variant Delta », comme l’est actuellement le Royaume-Uni, a-t-il déclaré au quotidien régional Augsburger Allgemeine paru mardi. Il n’a pas évoqué la Russie.
La déclaration intervient quelques heures avant le choc Allemagne-Angleterre en huitième de finale, qui doit se jouer devant quelque 45.000 supporters, soit environ 50% de la capacité de Wembley.
Malgré la hausse des contaminations, le gouvernement britannique a maintenu son objectif de lever le 19 juillet les dernières restrictions sanitaires encore en vigueur.
L’Australie reconfine
L’Australie, dont la réponse à la pandémie avait jusqu’ici été saluée (910 décès pour quelque 30.000 cas), est également confrontée au variant Delta, en raison de failles dans les dispositifs de quarantaine pour les voyageurs venant de l’étranger.
Environ 10 des 25 millions d’Australiens ont reçu pour consigne de se confiner dans plusieurs villes. Après les habitants de Sydney (sud-est), Darwin (nord) et Perth (ouest), ce sont ceux de Brisbane (est) et de plusieurs zones de l’Etat du Queensland qui vont devoir rester chez eux à compter de mardi soir, pour une durée initiale de trois jours.
« Ce sont des décisions difficiles », a déclaré Annastacia Palaszczuk, la Première ministre du Queensland. « Il y a des confinements dans les grandes villes parce que le virus entre avec les arrivées de l’étranger. »
Le plus important foyer épidémique est Sydney, avec quelque 150 contaminés. La plus grande ville du pays est confinée pour deux semaines depuis dimanche.
En Inde, les flots du Gange, un des fleuves sacrés de l’hindouisme, regorgent de morts du Covid-19 emmaillotés de linges couleur safran.
Les cimetières et crématoriums indiens avaient été submergés par l’afflux de morts du Covid-19 en avril et mai. Faute de place ou de moyens, maintes familles du Nord et l’Est avaient dû se résoudre à livrer les corps de leurs proches au Gange ou les enterrer dans des sépultures superficielles sur ses rives sablonneuses. Mais la mousson et ses pluies diluviennes ont provoqué des crues et délogé de nombreux cadavres.
Des bûchers funéraires jalonnent désormais les berges, dans l’attente d’autres corps repêchés à incinérer.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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