Nous rejoindre sur les réseaux

Coronavirus

Virus: 100.000 morts en Colombie, Cuba vante l’efficacité de son vaccin

Article

le

virus:-100.000-morts-en-colombie,-cuba-vante-l’efficacite-de-son-vaccin

L’Amérique latine a vécu lundi une journée contrastée: la Colombie a franchi le seuil des 100.000 morts liées à l’épidémie de coronavirus et Cuba a dévoilé des chiffres élevés d’efficacité pour son candidat-vaccin Abdala, le premier de la région.

Alors qu’une embellie sanitaire a permis à certains pays dans le monde comme la France et le Japon d’assouplir leurs mesures anti-Covid, l’épidémie redouble ailleurs, notamment en Russie, en Indonésie et au Brésil.

La Colombie, elle, a dépassé lundi le nombre de 100.000 morts et enregistré un nouveau record de décès en 24 heures avec plus de 600 morts, a indiqué le ministère de la Santé.

Proportionnellement à sa population, le pays de 50 millions d’habitants est le quatrième pays déplorant le plus de décès dus à la pandémie en Amérique latine et dans les Caraïbes, et le sixième avec le plus d’infections, selon un décompte de l’AFP.

« Plus de 10.000 morts auraient pu être évitées si nous n’avions pas eu ces rassemblements au cours des six ou sept dernières semaines », a affirmé le président colombien Ivan Duque dans une déclaration publique, en référence aux trois semaines de manifestations contre son gouvernement.

A l’inverse, Cuba, l’un des pays les moins touchés de la région avec moins de 170.000 cas dont 1.170 décès pour 11,2 millions d’habitants, s’est félicité lundi que son candidat-vaccin Abdala affiche une efficacité supérieure à 90% contre la maladie.

« Abdala, candidat-vaccin de Cuba du CIGB, montre une efficacité de 92,28% au bout de trois doses », a annoncé sur Twitter le groupe pharmaceutique d’Etat BioCubaFarma, dont dépend le Centre d’ingénierie génétique et biotechnologique (CIGB).

Malgré l’embargo

Abdala, en phase finale d’essais cliniques, doit recevoir l’autorisation officielle des autorités cubaines fin juin ou début juillet, mais la vaccination d’une partie de la population a commencé dès mi-mai.

La nouvelle a été annoncée en personne au président Miguel Diaz-Canel, qui s’est ensuite félicité sur Twitter: « Frappés par deux pandémies (le Covid et le blocus), nos scientifiques de l’institut Finlay et du CIGB ont surmonté tous les obstacles et nous ont donné deux vaccins très efficaces: Soberana 2 et Abdala ».

Samedi, l’institut Finlay de vaccination avait annoncé 62% d’efficacité, après l’injection de deux de ses trois doses, pour son candidat Soberana 2, qui doit aussi recevoir le feu vert officiel d’ici peu.

Leur prochaine approbation fera d’eux les premiers vaccins anti-coronavirus développés et produits en Amérique latine, malgré les difficultés dénoncées par les chercheurs en raison de l’embargo américain, en vigueur depuis 1962 et renforcé sous l’administration Trump.

Le gouvernement cubain, qui veut vacciner d’ici août 70% des habitants et la totalité avant la fin de l’année, dit être en contact avec plus de 30 pays au sujet de ses candidats-vaccins.

Le pays, même s’il reste peu touché par la maladie, est confronté à une forte résurgence de la maladie, avec un nouveau record de cas quotidiens lundi (1.561).

De son côté, l’Afrique du Sud a annoncé lundi la première étape pour doter le continent d’une capacité de production de vaccins anti-Covid, mais il faudra du temps pour concrétiser le projet et en attendant « les gens continuent de mourir », a mis en garde le président Cyril Ramaphosa.

L’Italie bientôt sans masques

Par contraste, plusieurs pays européens vivent désormais une nette amélioration sur le front sanitaire. Ainsi l’Italie, l’un des pays européens les plus touchés par la pandémie, s’apprête à mettre fin à l’obligation de port du masque à l’extérieur.

« A partir du 28 juin, nous mettons fin à l’obligation du port du masque à l’extérieur », annoncé sur son compte Facebook le ministre de la Santé Roberto Speranza, en précisant que cette décision s’appliquerait aux régions classées en « zone blanche », où la propagation du virus est la plus faible, soit actuellement toute l’Italie sauf la petite Vallée d’Aoste, dans le nord.

Cette annonce est intervenue après un avis favorable en soirée du « Comité technico-scientifique », qui conseille le gouvernement sur la pandémie, et alors que l’Italie a enregistré lundi seulement 21 décès et 495 nouveaux cas de contagion en l’espace de vingt-quatre heures. Certaines régions n’ont enregistré aucun mort.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a lui annoncé lundi la levée le 1er juillet du couvre-feu nocturne et de celui appliqué la journée du dimanche, son pays enregistrant une baisse du nombre de cas et accélérant la campagne de vaccination.

Mais alors que l’Europe a décidé de rouvrir ses frontières aux Américains, les Etats-Unis restent eux barricadés et refusent de donner le moindre calendrier sur une éventuelle levée des interdictions d’entrée, en vigueur souvent depuis 15 mois.

« Nous sommes impatients de voir les voyages transatlantiques reprendre dès que la science le permettra », mais « je ne suis pas en mesure de préciser un délai car cela dépendra en grande partie de l’évolution épidémiologique » et des « variants », a dit lundi le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price, interrogé par l’AFP.

Coronavirus

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

Article

le

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

Lire Plus

Coronavirus

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

Article

le

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Coronavirus

Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

Article

le

Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

Lire Plus

Les + Lus