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Vendée Globe: duel à distance entre Dalin et Burton

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L’un à l’Ouest, l’autre à l’Est: en pleine remontée de l’Atlantique nord, Charlie Dalin, qui mène la flotte du Vendée Globe, et Louis Burton, pointé à environ 240 km, poursuivent mardi leur duel à distance dans le dernier tronçon de leur tour du monde à la voile.

Il y a quatre ans jour pour jour, le 19 janvier 2017, Armel Le Cléac’h franchissait en vainqueur la ligne d’arrivée du Vendée Globe 2016 au large des Sables-d’Olonne, après 74 jours de course.

A l’amorce du 73e jour de l’édition 2020, il reste encore près de 5.000 kilomètres à parcourir pour la tête de la flotte, qui a pris la mer le 8 novembre et est attendue dans huit ou neuf jours en Vendée.

Au classement à la fin de journée, Dalin (Apivia) continuait de mener la danse, avec quelque 115 milles nautiques (environ 215 km) d’avance sur un trio de poursuivants à l’ordre renouvelé et virtuellement dans un mouchoir de poche, Thomas Ruyant (LinkedOut), Damien Seguin (Groupe Apicil),  et Burton (Bureau Vallée 2), encore deuxième au petit matin.

Mais « le classement actuel ne montre pas vraiment la réalité », souligne Le Cléac’h, invité mardi de l’émission quotidienne de l’organisation.

C’est bien le duel –à l’issue incertaine– entre Dalin et Burton qui fait le sel de ces derniers jours de course.

Le premier a choisi une route plus à l’Est, plus directe vers les Sables-d’Olonne, le second une nettement plus à l’Ouest, si bien que le décalage entre les deux bateaux atteint près de 200 milles (plus de 350 km).

« Suspense incroyable »

Avec cette option, Burton fait en quelque sorte l’extérieur: il parcourt plus de chemin mais il avance plus vite. Sur les dernières 24 heures, c’est ainsi lui qui a couvert la plus grande distance (451,6 milles, soit 836,3 km). C’est lui aussi qui s’est montré le plus rapide, en approchant les 19 noeuds, près de 35 km/h, contre environ 30 km/h pour Dalin.

« J’ai capitalisé sur la sortie du Pot au Noir en tête au niveau latitude (le plus à l’Ouest) en espérant que ça paie plus tard. On va jouer ça à fond. Je suis encore fort à l’attaque pour essayer d’arriver dans le virage de l’anticyclone avec le plus de vitesse possible, le plus tôt possible, c’est la force de cette option », a expliqué Burton, à la barre du monocoque skippé par Le Cléac’h il y a quatre ans.

« J’ai encore quelques jours à attaquer à fond et après, j’espère que cette option-là va pouvoir me donner le loisir de pouvoir contrôler la fin de course », poursuit-il.

« Quand on voit le scénario de ces derniers jours de course, ça promet un suspense incroyable. Aujourd’hui, c’est difficile de donner un vainqueur potentiel », estime Le Cléac’h.

« En termes de météo, c’est plutôt Louis qui a l’avantage pour l’instant, mais sur les cinq, six derniers jours, Charlie sera normalement un peu plus à l’aise en vitesse, ça promet peut-être un duel avec très peu d’écart à l’arrivée », envisage le vainqueur 2016, qui leur promet jusque dans la dernière ligne droite « pas mal de manœuvres pour prendre le train des dépressions qui vont les mener jusqu’aux Sables-d’Olonne ».

Derrière, à plus de 10.000 kilomètres des premiers monocoques, la queue de la flotte se débat encore dans le froid du Pacifique. Au point que le Finlandais Ari Huusela (Stark) a pu façonner un petit bonhomme de neige à l’arrière de son bateau.

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Sports

JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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