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Faits Divers

Une enseignante de Libourne accusée d’avoir fabriqué elle-même les menaces qu’elle dénonçait

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L’affaire a ébranlé la communauté éducative après des mois d’enquête révélant une machination troublante.

Une professeure d’un établissement scolaire de Libourne, en Gironde, a été mise en examen pour avoir orchestré une série de menaces dont elle se prétendait victime. Les investigations ont finalement démontré qu’elle aurait elle-même rédigé les lettres et messages anonymes, certains contenant des propos racistes, qui avaient semé l’émoi dans son lycée.

L’affaire remonte à fin 2023, lorsque cette enseignante avait signalé recevoir des courriers manuscrits l’intimidant de mort. Les autorités avaient alors ouvert une enquête, rapidement close faute d’indices. Pourtant, les menaces avaient persisté, avec deux nouvelles lettres en 2024, poussant le parquet à relancer les investigations. L’angoisse avait gagné l’établissement, obligeant la direction à mettre en place un dispositif de soutien psychologique pour élèves et personnel.

Le dernier épisode en date, un SMS envoyé à une lycéenne en avril, a servi de révélateur. En retraçant l’achat de la carte SIM utilisée, les enquêteurs ont identifié l’enseignante sur des images de vidéosurveillance. Confrontée aux preuves, elle a reconnu avoir envoyé ce message tout en niant être à l’origine des lettres manuscrites, malgré des expertises graphologiques accablantes.

Placée sous contrôle judiciaire, l’intéressée est désormais interdite d’approche du lycée et suspendue de ses fonctions en attendant son procès, prévu à l’automne. Cette affaire soulève des questions sur les motivations d’un tel scénario, qui a durablement perturbé la vie de l’établissement.

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