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Faits Divers

Un conducteur tué par balle après un «refus d’obtempérer», deux policiers en garde à vue

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Les deux fonctionnaires auteurs des tirs ont été placés en garde à vue, procédure d’usage dans ce type d’affaires.

Un conducteur est mort des suites de ses blessures après avoir été visé par des tirs de policiers, vendredi 14 octobre, dans le 12e arrondissement de Paris. Les forces de l’ordre ont fait usage de leurs armes après un refus d’obtempérer lors d’un contrôle du véhicule. Deux policiers ont été placés en garde à vue, la procédure d’usage dans ce type d’affaires.

Le véhicule a pris la fuite lors d’un contrôle pour défaut d’assurance

Les faits se sont produits vendredi soir, vers 19 heures. Selon une source proche du dossier, les forces de l’ordre voulaient contrôler un véhicule à bord duquel se trouvaient trois personnes, pour un défaut d’assurance. La voiture a pris la fuite en s’engageant dans « une contre-allée où -ces personnes- se sont retrouvées coincées dans le flux de circulation », a précisé Jérôme Jimenez, délégué Unsa Police Ile-de-France.

Les policiers sont sortis de leur voiture pour contrôler le véhicule, alors que « les deux passagers ont pris la fuite à pied ». Il ne restait que « le chauffard mis en cause » à bord, a poursuivi Jérôme Jimenez. Deux fonctionnaires ont fait usage de leurs armes lorsque le conducteur a redémarré dans leur direction, alors qu’ils arrivaient à hauteur de la voiture.

Le conducteur a alors percuté un autre véhicule, qui était stationné devant des commerces dans cette contre-allée du cours de Vincennes, selon Le Parisien. Trois coups de feu ont été tirés par les policiers, a affirmé une source proche de l’enquête à franceinfo. « L’un des trois tirs a atteint le conducteur », a confirmé une source judiciaire. Les policiers ont tenté de pratiquer un massage cardiaque, mais l’homme a succombé à ses blessures.

Un périmètre de sécurité a été mis en place

Un important périmètre de sécurité a été rapidement instauré autour des lieux des tirs, s’étendant « entre le cours de Vincennes et le boulevard Soult », rapporte Le Parisien. Une partie du quartier, où des commerces étaient encore ouverts au moment des faits, a été bouclée par les policiers.

Une bâche a été provisoirement installée pour dissimuler la scène des tirs, ajoutent le quotidien. Le corps du conducteur a été évacué peu avant 23 heures.

Deux enquêtes ont été ouvertes

Les deux policiers ont été placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour « homicide volontaire par personne dépositaire de l’autorité publique », confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), a précisé une source judiciaire.

Une seconde enquête a été ouverte pour « tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Menée par la police judiciaire, elle doit permettre d’établir les conditions du refus d’obtempérer. Depuis le début de l’année, douze personnes sont mortes après des tirs de la police dans le cadre de refus d’obtempérer.

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Disparition de Lina: les trois gardes à vue « ont été levées », « pas d’éléments incriminants »

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Disparition de Lina en Alsace: trois personnes en garde à vue

Les trois gardes à vue ont été levées mercredi dans le cadre de l’enquête sur la disparition de Lina, 15 ans, en septembre dernier dans le Bas-Rhin. Les personnes interrogées ne font pas l’objet de poursuites, indique une source proche de l’enquête. Ces gardes à vue, bien que dénuées d’éléments incriminants, avaient suscité l’espoir d’une avancée dans un dossier jusqu’ici au point mort depuis six mois.

Initiées dans le but de procéder à des vérifications et de fermer des pistes, ces gardes à vue visaient notamment à éclaircir des incohérences dans les emplois du temps des personnes interrogées le jour de la disparition de Lina. D’autres témoins ont également été convoqués pour être entendus librement.

Depuis l’ouverture de l’information judiciaire en octobre 2023 pour enlèvement et séquestration criminelle, les autorités n’ont ménagé aucun effort pour retrouver Lina. Malgré d’importantes recherches et des appels à témoignages, aucune trace de la jeune fille n’a été trouvée.

Lina a été vue pour la dernière fois le 23 septembre alors qu’elle se rendait à la gare de Saint-Blaise-la-Roche pour rejoindre son petit ami à Strasbourg. Malgré les témoignages la plaçant sur la route de la gare, son téléphone a cessé d’émettre peu après et n’a pas été retrouvé.

Parallèlement à l’enquête sur sa disparition, une enquête est en cours sur un viol dénoncé par Lina en 2022. Cette affaire, initialement classée sans suite, a été rouverte par le parquet de Strasbourg le mois dernier.

Pour soutenir les efforts de recherche, la mère de Lina a créé une association baptisée « Les bonnes étoiles de Lina » et organise un concert de soutien le 20 avril à Plaine.

Malgré ces développements, le mystère entourant la disparition de Lina demeure, et la mère de la jeune fille continue d’appeler à toute information susceptible de faire avancer l’enquête.

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Gard : le corps d’un garçon de 12 ans retrouvé, 8e victime des intempéries

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Gard : le corps d'un garçon de 12 ans retrouvé, 8e victime des intempéries

Le jeune garçon, sa sœur et leur père avaient été emportés par les eaux du Gardon alors qu’ils tentaient de traverser un pont submersible à Dions. Seule la mère avait pu être secourue. Le corps du père avait été retrouvé lundi et celui de la fillette mardi.

Après cinq jours de recherches intenses dans le Gard, le corps du dernier disparu, un garçon de 12 ans, a été retrouvé, portant à huit le nombre de victimes des récentes intempéries qui ont frappé le sud-est de la France. Cette violente vague de pluie, accompagnée de vents violents liés à la tempête Monica, a causé la mort de six personnes dans le Gard, une dans l’Hérault et une en Ardèche. Les autorités ont annoncé qu’aucune personne n’est officiellement portée disparue.

Le procureur de la République de Nîmes, Cécile Gensac, a confirmé que le corps du garçon de 12 ans a été découvert en fin de matinée par les militaires du groupement de gendarmerie du Gard. La famille avait été emportée par les eaux du Gardon samedi soir, alors qu’elle tentait de traverser en voiture un pont submersible à Dions, un village au nord de Nîmes. Seule la mère de famille avait été secourue, tandis que le corps du père avait été retrouvé lundi et celui de la fillette mardi.

Les recherches ont mobilisé d’importants moyens, avec quelque 150 personnes, dont des gendarmes pédestres et plongeurs, des forestiers, et plus de 120 sapeurs-pompiers. Seize équipes cynophiles ont été engagées, et des drones ainsi que des pelleteuses ont été utilisés pour retrouver les victimes.

Le maire de Dions, Gérard Théotime, a dénoncé une « tradition de franchissement de la rivière » malgré les mises en garde et les précédentes crues. Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a exprimé sa compassion envers les familles touchées et a souligné la nécessité de revoir la culture du risque dans les zones exposées aux intempéries.

Les ponts submersibles, présents depuis des générations, restent un sujet de débat quant à leur sécurité et à l’éducation sur les dangers encourus lors des crues. Les autorités restent vigilantes face aux risques météorologiques et appellent à la prudence dans les régions touchées par les intempéries.

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Mort de Thomas à Crépol: 11 nouvelles interpellations dans la Drôme

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Mort de Thomas à Crépol: 11 nouvelles interpellations dans la Drôme

La garde à vue prolongée pour les suspects, le quartier de la Monnaie au centre de l’opération.

Onze personnes ont été arrêtées par les gendarmes dans le cadre de l’affaire Thomas à Crépol, où un lycéen de 16 ans a été poignardé lors d’une fête de village dans la Drôme. Ces interpellations font suite à une enquête ouverte pour « homicide et tentatives d’homicides en bande organisée ». Les suspects pourront rester en garde à vue jusqu’à 96 heures.

Les nouvelles arrestations ont eu lieu dans le quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère, d’où proviennent certains des suspects déjà mis en examen. Le jeune Thomas avait été mortellement poignardé lors d’un bal de village à Crépol dans la nuit du 17 au 18 novembre 2023. Neuf suspects, dont trois mineurs, avaient déjà été mis en examen dans cette affaire.

L’enquête, qui cherche à élucider les circonstances exactes du décès de l’adolescent, a révélé que le coup de couteau fatal avait été porté à l’extérieur de la salle des fêtes de Crépol lors d’une altercation survenue pendant le « bal de l’hiver » du village. Certains témoins ont rapporté des propos hostiles « aux blancs » lors de la soirée.

Cette affaire a suscité une vive émotion dans la région, ainsi que des réactions politiques. L’ultradroite a tenté d’instrumentaliser l’événement pour promouvoir son agenda, tandis que le gouvernement a appelé au calme. L’enquête a également mis en lumière des actions violentes de l’ultradroite, avec des condamnations prononcées à l’encontre de certains individus ayant participé à des manifestations.

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