Sète

Sète – Sébastien Denaja, et si c’était son moment ?

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En Ligne 2 semaines

5 mai 2025

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©SébastienDenaja

Dans une droite en miettes et une majorité municipale déboussolée, la gauche sétoise a une carte historique à jouer. Et si, cette fois, c’était l’heure de Sébastien Denaja ?

Dans une droite locale en pleine crise politique, fracturée par la chute judiciaire de François Commeinhes et minée par des ambitions concurrentes, les divisions au centre et au sein même de la majorité municipale sortante annoncent une multiplicité de candidatures qui pourrait bien disperser les voix. Ce paysage éclaté pourrait créer une fenêtre historique pour la gauche sétoise. Et au cœur des conversations, un nom revient avec insistance, celui de Sébastien Denaja. L’ancien député socialiste de la 7e circonscription de l’Hérault, apprécié des Sétois et souvent perçu comme le principal opposant de François Commeinhes, pourrait bien incarner cette alternance que beaucoup appellent de leurs vœux.

Sébastien Denaja, c’est un parcours marqué par la rigueur intellectuelle et un attachement profond aux valeurs républicaines. Ancien élève d’ »hypokhâgne », classe préparatoire aux grandes écoles au lycée Joffre de Montpellier, docteur en droit public, maître de conférences à Toulouse, il a forgé une expertise solide des institutions, avant de se lancer dans la vie politique. Élu député en 2012, il a siégé à la commission des lois de l’Assemblée nationale, œuvrant notamment sur les dossiers liés aux zones de sécurité prioritaire, aux droits des femmes, à la pêche et à la viticulture. Sa parole a souvent porté, bien au-delà du territoire sétois.

Lors des dernières élections municipales à Sète, il avait tenté de renverser l’ordre établi avec la liste Vivement Sète Demain, récoltant 2 718 voix au premier tour, un score honorable dans un contexte peu favorable à la gauche en période Covid. Qualifié pour le second tour, il avait alors fusionné sa liste avec celle de Véronique Calueba, tête d’affiche d’Alternative Sétoise, qui en avait obtenu 2 961 voix. Ensemble, ils formaient un bloc sérieux mais insuffisant pour faire tomber le maire sortant. Depuis, Sébastien Denaja s’est montré plus discret, sans jamais cesser de suivre, conseiller et penser l’avenir de sa ville.

Comme tout parcours engagé, le sien n’a pas été exempt d’erreurs ou de choix discutables, qu’il reconnaît lui-même aujourd’hui. Mais ces expériences font aussi la force d’un chemin politique. On apprend, on mûrit, on affine sa vision. Ce chemin fait de combats, de remises en question mais aussi de lucidité, pourrait bien devenir un atout précieux dans une ville en mal de repères.

Aujourd’hui, alors que le système mis en place par François Commeinhes vacille, que la droite semble sans boussole et que l’exécutif local est en sursis, la question revient avec force. Et si c’était le moment pour Sébastien Denaja d’apporter cette victoire que la gauche attend depuis vingt-quatre ans ? L’homme a l’expérience, la légitimité et le réseau. Il a déjà affronté les urnes avec courage et s’est toujours exprimé avec clarté sur les grands enjeux de la ville. Plus encore, il pourrait incarner un rassemblement de la gauche sétoise, à condition que les lignes bougent, que les ego s’effacent, et que les partis de gauche acceptent de construire une dynamique collective autour d’une figure connue, compétente, et respectée.

Dans une ville en quête de repères, où l’exigence d’éthique, de clarté et de compétence devient urgente, la candidature de Sébastien Denaja pourrait bien agir comme un catalyseur. Encore faut-il qu’il la déclare. Et que ceux qui aspirent à l’alternance cessent de se regarder en chiens de faïence pour lui tendre enfin la main. Car les équilibres sont fragiles, et certaines opportunités, si elles ne sont pas saisies à temps, ne repassent jamais.

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6 Commentaires

Louis

5 mai 2025 at 16 h 13 min

Bof

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reilles jean claude

5 mai 2025 at 16 h 30 min

sébastien j’aime bien, quand tu écrit mettre l’égo de coté oui. sébastien encarté ps, de plus membre de carole delga, tout reste possible sans éliminé les autres c un travail collectif que sébastier ne participe pas je le regrette. je me souvient aussi d’avoir lu dans le singulier des texto, message entre les deux tour de sébastien avec commeinhes ou alors c’etait faux ? il faut construire a gauche mais pas que.

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Bob

5 mai 2025 at 17 h 47 min

SEBASTIEN DENAJA ! Oublie que le PS a un passé assez sulfureux, que depuis les années 1981 avec l’élection de François Mitterrand et autres copains, on fait passer la France de la lumière à l’obscurité. On ne peut plus croire aux partis socialistes qui se rallient aux insoumis et à l’écologie punitive pour s’assurer une élection et conserver leurs sièges. Alors le PS NON ..

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Max

5 mai 2025 at 22 h 37 min

Pardonnez-moi mais non c’est la fin de la ville si ce mec passe chose qui arrivera jamais

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Ctoyen

6 mai 2025 at 19 h 14 min

Pour mémoire, les décisions politiques sous Hollande que continuent à défendre les delgaïstes :
-Imposé la Loi travail par 49.3, qui dérégulait les droits des travailleurs, malgré un puissant mouvement social
– Généralisé l’usage du Lanceur de Balles de Défense qui mutile massivement
– Tué Rémi Fraisse pour imposer un projet de barrage, puis réprimé les manifestations qui lui rendaient hommage
-Tenté d’expulser la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, mutilant et blessant des centaines de personnes
-Instauré l’état d’urgence et assigné à résidence des musulmans et des écologistes
-Voté la déchéance de nationalité
-Offert 100 milliards d’euros aux patrons avec le CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi), sans aucune contrepartie. Les patrons n’ont évidemment pas utilisé cet argent pour embaucher. Si une telle somme avait été directement redistribuée à des travailleurs, cela aurait représenté des centaines de milliers d’emplois.
-Placé Manuel Valls comme Premier Ministre, alors qu’il incarnait la droite du parti, et était ultra-minoritaire au sein même du PS. Après avoir élevé l’islamophobie au rang d’idéologie d’État et soutenu Macron, il répand ouvertement ses idées d’extrême droite sur CNews.
– Voté la loi « permis de tuer », qui a « assoupli » la possibilité de tirer pour les policiers. Depuis, le nombre de tués par la police a explosé. La mort de Nahel est le résultat direct de cette loi.
– A créé le délit « d’apologie de terrorisme », qui sert aujourd’hui à réprimer les opposants politiques
-A propulsé Macron, obscur banquier, sur le devant de la scène politique, avant de le porter au pouvoir, avec toutes les conséquences horribles que nous connaissons.

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Jean-Louis CAMELIO

7 mai 2025 at 16 h 32 min

Si vous coulez un nouveau Commeinhes, votez pour Sebastien Denaja quelqu’un qui n’a pas de foi ni loi, son grand-père maternel était gaulliste avec foi et loi lui est un simple opportuniste de quartier.

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