La plus haute juridiction du pays s’apprête à trancher dans l’affaire François Commeinhes. Un verdict qui pourrait bouleverser l’avenir politique sétois et rebattre les cartes au sein de la municipalité.
Le 5 janvier dernier, Le Singulier vous révélait en exclusivité que les avocats de François Commeinhes avaient tenté une ultime manœuvre en déposant une question prioritaire de constitutionnalité (QPC). Leur objectif, contester la loi en affirmant qu’elle portait atteinte à un droit garanti par la Constitution. Le Conseil Constitutionnel a balayé cet argument, ouvrant la voie à la décision tant attendue de la Cour de Cassation. Nous vous annoncions également que la date tomberait avant mars 2025, c’est fait !
Selon nos informations, l’audience est fixée au 19 mars et scellera le sort de François Commeinhes. Si la Cour de Cassation rejette son pourvoi, sa condamnation à cinq ans d’inéligibilité deviendra immédiate, l’obligeant à quitter son fauteuil de maire sans délai. Une issue qui ouvrirait la voie à une succession express et relancerait les ambitions au sein de la majorité municipale. Notez que le délai entre le jugement du 19 mars devant la Cour de Cassation et la décision des juges peut varier entre deux et huit semaines maximum.
Pour défendre ses intérêts, François Commeinhes devra faire face à Pascal Bougy, avocat général rompu aux grandes affaires politico-financières, notamment celle des époux Fillon. Une confrontation sous haute tension. En coulisses, le maire sétois affairiste continue d’assurer à ses proches que tout est sous contrôle. Selon lui, il sera blanchi et pourra briguer un nouveau mandat en 2026. Mais cette confiance affichée masque mal la tempête judiciaire qui l’engloutit peu à peu.
Le maire de Sète traîne un passif judiciaire conséquent. Trois enquêtes restent en cours : le fichage des manifestants du Collectif Bancs Publics, des propos outrageants à leur encontre et un soupçon de détournement de fonds publics lié à la gestion des déchets, où sa clinique privée est directement impliquée. Dans ce dernier dossier, un ancien directeur des services a révélé, enregistrement audio à l’appui, un système de sous-pesage des déchets qui aurait profité tant à François Commeinhes qu’à son fils Mathieu, directeur général de la Clinique Saint-Thérèse de Sète. De nombreuses auditions ont eu lieu ces derniers mois dans cette affaire, qui avance à grands pas.
Par ailleurs, un jugement en appel tarde à tomber concernant une condamnation datant de décembre 2021. Dix mois de prison avec sursis et une amende de 8 000 euros avaient été prononcés dans une affaire touchant un autre membre de sa famille, Julien Commeinhes, impliqué dans une atteinte à l’égalité des candidats dans les marchés publics.
Enfin, le 16 juin 2025, un procès explosif opposera François Commeinhes et Christophe Clair à 160 citoyens et au Collectif Bancs Publics. La justice examinera des accusations de faux, usage de faux, tentative d’escroquerie au jugement, prise illégale d’intérêts et menaces réitérées. Le tout sur fond de bataille acharnée contre le projet de parking souterrain de la place Aristide-Briand, accusé d’aggraver l’instabilité du sous-sol sétois. Il semble peu probable que le maire de Sète sorte indemne de cette affaire.
L’audience du 19 mars ne clôt pas seulement un chapitre judiciaire, c’est le commencement d’un calendrier judiciaire dantesque qui pourrait redéfinir en profondeur la gouvernance de Sète. Depuis des mois, les Sétois assistent à une saga aux multiples rebondissements. Désormais, l’horloge tourne. Dans quelques jours, nous verrons si François Commeinhes avait raison de fanfaronner en interne ou si la justice lui rappellera que nul n’est intouchable.
L’inconnu
27 février 2025 at 14 h 50 min
J’espère que la justice prendra enfin conscience qu’il est inadmissible de comparaître 50 fois devant un tribunal sans jamais être sanctionné ! Ce maire est un escroc, et tous les faisceaux d’indices le désignent comme tel.
Laurence
27 février 2025 at 21 h 20 min
Justice svp qui degage , ont en veut lus , trop cest trop …
Justice svp
Marc
27 février 2025 at 21 h 45 min
Balkany sétois ! J’espère que la justice ne va pas le rater ce pourri !!
kit m.
28 février 2025 at 18 h 31 min
je crois que je vais mettre un cierge dimanche a l’église .ce type nous a mis sur des listes noires . il peut dégager on ne le regrettera pas et cela donnera un bol d’air frais a l’agglo.
Roques Ch
1 mars 2025 at 8 h 56 min
etonnant non ? le ravi de la créche a perdu son air béat,rien a voir pour ma part avec banc public car si un parking centre ville rendra service son accés compliquera d’autant plus la circulation…
Bibi
5 mars 2025 at 16 h 11 min
notre ville a un potentiel incroyable mais avec l’armada de bras cassés qui l’ont gérée elle vivote tout juste. Lui vu qu’il téte à tous les râteliers il est capable de s’en sortir en cassation. Avant immobilisme, depuis clientélisme, et ensuite à qui le tour?