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Patrick Poivre d’Arvor accusé de viols: la justice enquête, il nie

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La justice a ouvert une enquête sur des accusations de viols portées à l’encontre de l’ancien présentateur vedette du journal télévisé Patrick Poivre d’Arvor qui « récuse » fermement et se dit « instrumentalisé » par la plaignante.

Cette nouvelle affaire de soupçons de violences sexuelles a éclaté après la révélation par Le Parisien de la plainte de l’écrivaine Florence Porcel, qui reproche au journaliste et romancier, aujourd’hui âgé de 73 ans, un rapport sexuel non consenti en 2004 et de lui avoir imposé une fellation en 2009.

Le parquet de Nanterre a indiqué jeudi à l’AFP avoir ouvert une enquête préliminaire après cette plainte, confirmant une information du Parisien.

Les faits de 2004 se seraient déroulés dans le bureau de PPDA chez TF1, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), à l’issue d’un journal télévisé et ceux de 2009 au siège de la société de production A Prime Group, selon Le Parisien.

L’enquête préliminaire, confiée à la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne, « en est à ses tout débuts », selon le parquet. La plaignante n’a pas encore été entendue par la police, a précisé une source proche du dossier.

La plaignante, l’autrice et comédienne Florence Porcel, 37 ans, s’est notamment fait connaître grâce à sa chaîne YouTube spécialisée en astronomie, « La folle histoire de l’Univers ». En 2019, cette youtubeuse avait fait partie des principales accusatrices de la « Ligue du LOL », groupe Facebook dont des membres ont été accusés de cyber-harcèlement, ce qu’ils contestent.

Début janvier, elle a publié un roman « Pandorini » (Ed. JC Lattès) dans lequel elle raconte l’histoire « inspirée d’un épisode de sa vie » dans laquelle une jeune femme est violée par un « monstre sacré du cinéma français » qui la tient sous son emprise.

Florence Porcel n’a pas souhaité réagir.

Prêt à être entendu

M. Poivre d’Arvor a immédiatement répliqué jeudi, dénonçant « une dénonciation calomnieuse inspirée par une quête de notoriété inconvenante », dans un communiqué de son avocat Me François Binet.

Il se dit prêt à être auditionné par les enquêteurs, « s’ils souhaitent l’entendre », et en « profitera également (…) pour procéder au dépôt d’une plainte » pour dénonciation calomnieuse à l’encontre de celle qui l’accuse.

« PPDA » est « révolté par la manière dont on cherche à l’instrumentaliser pour assurer la promotion d’un roman. Bien évidemment ces accusations sont absurdes et surtout mensongères. Il les récuse fermement », insiste le communiqué.

Cette nouvelle affaire éclate alors qu’une vague d’accusations d’agressions sexuelles et d’incestes ont été portées ces dernières semaines contre des intellectuels ou hommes de pouvoir français.

Le politologue Olivier Duhamel, l’artiste Claude Lévêque, l’acteur Richard Berry ou encore le producteur de télévision Gérard Louvin et son mari se sont trouvés accusés de viol par des proches, mineurs à l’époque. Le président du Centre National du Cinéma Dominique Boutonnat et l’homme politique pro-Frexit François Asselineau ont eux été inculpés d’agressions sexuelles.

Les accusés démentent tandis que les enquêtes se multiplient.

Vedette du 20H

« PPDA » animait jusqu’en janvier dernier l’émission littéraire « Vive les livres » sur Cnews avant que la chaîne décide de l’arrêter le mois dernier. Il officie toujours sur CNews comme chroniqueur, deux fois par semaine, dans l’émission de décryptage de l’actualité « La belle équipe ». Il est aussi l’auteur d’une soixantaine d’ouvrages.

D’abord présentateur-vedette du journal de 20 heures d’Antenne 2 (ex-France 2) de 1976-1983, PPDA a ensuite pris les commandes du journal de 20H sur TF1 de 1987 à 2008. Avant d’en être évincé, sans « la moindre explication sérieuse », dira-t-il.

Intervieweur aguerri, il a longtemps été chargé de conduire les grands entretiens traditionnels du 14 juillet avec le président de la République et d’animer les soirées électorales de la chaîne.

Mais sa carrière a aussi été émaillée de nombreuses controverses: interview artificiellement reconstituée du leader cubain Fidel Castro, condamnation judiciaire pour l’acceptation de pots-de-vin dans l’affaire Botton…

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Faits Divers

Paris : un mort et deux blessés après une attaque à l’arme blanche, l’assaillant interpellé

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Paris : un mort et deux blessés après une attaque à l'arme blanche, l'assaillant interpellé

Une attaque au couteau et au marteau a fait un mort et deux blessés samedi soir à Paris, près de la Tour Eiffel. L’assaillant, un jeune Français connu pour radicalisme, a été interpellé.

Un drame en plein cœur de Paris. Un assaillant a tué un touriste allemand à coup de couteau, avant de blesser deux autres personnes au marteau tout près de la Tour Eiffel, samedi 2 décembre aux alentours de 21h entre les XVe et XVIe arrondissements de la capitale. Le suspect a été interpellé par les forces de l’ordre puis placé en garde à vue.

L’auteur, un jeune Français né en 1997 en région parisienne, était connu pour radicalisme et avait été condamné à cinq ans de prison pour avoir projeté un attentat en 2016. Il présente également des troubles psychiatriques, a précisé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Une vidéo de revendication a par ailleurs été postée sur les réseaux sociaux. Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête.

L’attaque s’est passée peu après 21h dans un quartier prisé des touristes Paris, à quelques centaines de mètres de la Tour Eiffel, entre le quai de Grenelle et le pont de Bir Hakeïm, dans les XVe et XVIe arrondissements. L’assaillant s’en est d’abord pris à un couple de touristes allemands. « Le mari est décédé sous les coups de couteau », selon le récit livré par Gérald Darmanin, qui s’est rendu sur place. L’épouse, elle, a eu la vie sauve « grâce à un chauffeur de taxi qui semble être intervenu », a ajouté le ministre.

Quatre policiers, rapidement dépêchés sur place, poursuivent alors l’assaillant à pied. Ils tentent une première interpellation mais l’assaillant, « les mains dans son par-dessus », les menace de porter des explosifs, selon Gérald Darmanin. Le suspect continue son échappée et agresse alors deux autres personnes, avant d’être interpellé près d’un square après deux coups de taser.

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Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti reconnu « non coupable » et relaxé par la CJR

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Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti reconnu "non coupable" et relaxé par la CJR

La Cour de Justice de la République déclare le ministre de la Justice « non coupable » dans un procès historique.

La Cour de Justice de la République (CJR) a annoncé aujourd’hui la relaxe du ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, dans le cadre de l’accusation de prise illégale d’intérêts. Cette décision marque un tournant dans la carrière politique du ministre, qui peut désormais poursuivre son action au sein du gouvernement.

La CJR, composée en majorité de parlementaires, a choisi de ne pas suivre les réquisitions de l’accusation qui avait demandé une peine d’un an de prison avec sursis lors de ce procès historique impliquant un ministre de la Justice en exercice.

Me Jacqueline Laffont, l’avocate d’Eric Dupond-Moretti, a exprimé sa satisfaction suite à la décision de la CJR : « C’est ce que l’on espérait, c’est ce que le droit dictait. C’est évidemment une satisfaction, une émotion énorme (…). La Cour de justice de la République a jugé que le ministre de la Justice était innocent. »

Son autre avocat, Me Rémi Lorrain, a ajouté : « Cette décision confirme également s’il en était encore besoin que Eric Dupond-Moretti n’a jamais souhaité, à aucun moment, se venger contre quiconque. »

Pendant la lecture de la décision qui a duré une vingtaine de minutes, le ministre de la Justice, âgé de 62 ans et vêtu d’un costume sombre, est resté impassible. Après l’annonce de sa relaxe, il a quitté le palais de justice sans faire de déclarations à la presse et s’est rendu à l’Élysée, où il a été reçu par le président Emmanuel Macron.

L’acquittement d’Eric Dupond-Moretti suscite déjà des réactions politiques, avec les députés du groupe La France insoumise (LFI) appelant à la suppression de la CJR, qualifiée de « juridiction d’entre-soi systématiquement partiale ».

Le président de la CJR, Dominique Pauthe, a souligné que « à aucun moment » Eric Dupond-Moretti n’avait exprimé « une animosité, un mépris ou un désir de vengeance » envers les magistrats qu’il avait critiqués lorsqu’il était avocat et contre lesquels il avait ouvert une enquête administrative en tant que ministre de la Justice.

La CJR a estimé que bien que le ministre se soit trouvé dans une « situation objective de conflit d’intérêts » en ordonnant des enquêtes administratives contre les magistrats critiqués, il n’avait pas « la conscience suffisante » de « s’exposer à la commission d’une prise illégale d’intérêts ». De plus, il n’était pas établi qu’il avait été averti d’un tel risque avant d’ordonner ces enquêtes.

Eric Dupond-Moretti a maintenu sa position selon laquelle il avait laissé derrière lui ses différends avec les magistrats et qu’il était concentré sur la réussite de son ministère. Sa relaxe met fin à un procès inédit qui avait vu le ministre se défendre lui-même avec conviction, tout en continuant d’exercer ses fonctions ministérielles.

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Crépol : Gérald Darmanin promet de dissoudre les groupuscules d’extrême-droite

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Crépol : Gérald Darmanin promet de dissoudre les groupuscules d'extrême-droite

Le ministre de l’Intérieur a assuré qu’il ne laissera “aucune milice”, après la récupération par l’ultradroite de la mort du jeune Thomas, à Crépol. D’ailleurs, il compte proposer la dissolution de trois groupuscules.

Pour Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, la force, comme l’ordre et l’autorité sont et doivent rester l’affaire de la police et de la gendarmerie. Invité sur France Inter, mardi 28 novembre, le pensionnaire de la place Beauvau a affirmé qu’il allait proposer la dissolution du groupuscule d’extrême droite nommé “Division Martel” et de deux autres après des mobilisations d’extrême droite. Auparavant, Gérald Darmanin était revenu sur la mort de Thomas à Crépol (Drôme), le 18 novembre, lors d’un bal.

Un drame récupéré par l’ultradroite, à l’origine de rassemblements violents le week-end dernier. “C’est un drame ignoble (…) Je ne laisserai aucune milice qu’elle soit d’extrême droite ou autre faire la loi”, assure Gérald Darmanin. Il estime qu’il “faut absolument condamner les réactions des milices d’extrême droite”. Certaines se sont retrouvées dans le quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, d’où sont originaires des suspects du meurtre de l’adolescent.

13 attentats préparés par l’ultradroite déjoués

Selon le ministre, « 13 attentats, projets violents d’ultradroite, qualifiés comme tels par le parquet antiterroriste” ont été déjoués depuis 2017. Et quelque 1 300 personnes sont fichées S pour ultradroite. Avec à l’esprit les émeutes provoquées par des membres de l’ultradroite, à la suite de l’attaque au couteau du 23 novembre, il a ajouté : “La France a évité un scénario à l’Irlandaise”.

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