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Otages français en Iran : les familles dénoncent une « disparition forcée » après le bombardement de la prison d’Evin

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Les proches de Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis trois ans, s’alarment de l’absence totale d’informations sur leur sort après l’attaque israélienne sur le centre pénitentiaire.

Les familles des deux ressortissants français incarcérés en Iran ont exprimé leur profonde inquiétude lors d’une conférence de presse tenue à Paris. Trois ans après leur arrestation arbitraire, Cécile Kohler et Jacques Paris sont désormais introuvables depuis le bombardement de la prison d’Evin par Israël. « Nous ne savons pas s’ils sont en vie, ni où ils se trouvent », a déclaré Noémie Kohler, la sœur de Cécile, exigeant des preuves de leur état de santé sans délai.

Anne-Laure Paris, fille de Jacques, a pour la première fois pris la parole publiquement, soulignant l’urgence absolue de la situation. Son père, âgé de 72 ans, pourrait être en danger de mort. Les autorités judiciaires iraniennes ont évoqué un transfert des détenus vers d’autres établissements, sans fournir de détails sur leur identité ou leur localisation.

L’avocate des familles, Chirinne Ardakani, a qualifié cette situation de « disparition forcée » au sens juridique du terme. Les deux Français pourraient se trouver sous les décombres, dans une autre prison, ou même dans un lieu de détention secret. Des images diffusées par les médias officiels iraniens montrent des bâtiments partiellement détruits et des équipes de secours déblayant les gravats.

Si Paris affirme avoir reçu des assurances quant à l’absence de blessures chez les deux otages, ces déclarations, émanant des autorités iraniennes, sont accueillies avec scepticisme. Le dernier contact avec Cécile Kohler remonte au mois de mai, renforçant l’angoisse des proches.

Les familles et leurs conseils juridiques pressent désormais la France d’agir pour une évacuation d’urgence, tout en envisageant des recours judiciaires pour faire reconnaître cette détention comme un crime. Arrêtés en 2022 lors d’un voyage touristique et accusés d’espionnage, Cécile Kohler et Jacques Paris sont considérés par la France comme des otages politiques, dans un contexte de tensions diplomatiques persistantes.

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