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New York vibre au rythme du dandysme noir lors du légendaire Met Gala

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L’élégance afro-diasporique a illuminé les marches du prestigieux musée, offrant une réponse stylisée aux tensions politiques actuelles.

La nuit new-yorkaise s’est parée de sophistication lundi dernier, alors que le Metropolitan Museum of Art accueillait son traditionnel gala annuel. Cette édition 2025 a célébré avec éclat l’héritage des créateurs et icônes noirs dans la mode, un hommage audacieux dans un contexte sociétal polarisé. Les invités, triés sur le volet, ont rivalisé d’audace vestimentaire sous les flashs des photographes, transformant l’entrée du musée en scène ouverte à toutes les extravagances.

Parmi les silhouettes marquantes, Teyana Taylor a captivé les regards dans un ensemble mêlant précision tailleur et théâtralité baroque : canne sculptée, chapeau à plumes et une cape écarlate brodée de motifs floraux. Non loin, la légende Diana Ross déployait une robe traînante ornée des prénoms de sa descendance, tandis que Lewis Hamilton incarnait le chic contemporain dans un tailleur crème rehaussé de pierres précieuses. L’absence de LeBron James, retenu par une blessure, n’a pas entamé l’énergie de la soirée, où les athlètes Simone Biles et Sha’Carri Richardson ont brillé aux côtés des têtes d’affiche du divertissement.

L’événement, dont les places atteignent des sommes astronomiques, dépasse largement le cadre mondain. Sous la houlette d’Anna Wintour, il s’est imposé comme un laboratoire des tendances, amplifié par l’écho des réseaux sociaux. Cette année, l’exposition associée explore les racines du dandysme noir, mouvement esthétique né dans l’adversité pour devenir un symbole de résilience. Des clins d’œil appuyés ont ponctué les tenues, comme le cigare et la coupe afro de Doechii ou l’hommage de Colman Domingo à André Leon Talley, pionnier afro-américain de Vogue.

En toile de fond, le choix thématique résonne comme un acte culturel engagé. Alors que l’administration fédérale réduit les financements dédiés à la diversité, le monde de la mode oppose une réponse artistique et unifiée. « Cette exposition prend une résonance inattendue », a confié une figure clé de l’organisation, évoquant discrètement les remous politiques. Entre les effluves de champagne et le bruissement des robes, le message était clair : l’art transcende les clivages, et le style écrit l’histoire.

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