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MotoGP: Quartararo chez lui pour viser sa première victoire en France

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En tête du classement du Championnat de MotoGP malgré un début de saison compliqué, Fabio Quartararo attaque le Grand Prix de France, disputé dimanche sur le circuit Bugatti du Mans, avec l’ambition de décrocher la première victoire de sa carrière à la maison. 

Il revient de loin: après une entame poussive au guidon de sa Yamaha (un seul podium lors des quatre premiers Grands Prix), le champion du monde en titre a comblé son retard grâce à sa victoire au Portugal fin avril, suivie une semaine plus tard d’une deuxième place arrachée en Espagne.

Fort de ses deux derniers podiums, le Niçois de 23 ans fait aujourd’hui à nouveau figure de favori, pour une dixième victoire dans sa jeune carrière en MotoGP et une première sur le sol français. Avec 89 points, Quartararo conduit pour l’instant le classement général, avec sept unités d’avance sur l’Espagnol Aleix Espargaro (Aprilia, 82 pts) et 20 sur l’Italien Enea Bastianini (Ducati-Gresini, 69 pts).

Le Français n’a d’ailleurs pas caché sa surprise après avoir pris une longueur d’avance au championnat à l’issue de la manche espagnole: « je me bats à chaque fois pour marquer trois, quatre, cinq points de plus qui sont très importants, mais je suis vraiment à la limite, je ne peux pas donner plus ».

Le pilote souffre depuis le début de la saison d’un manque de vitesse avec sa Yamaha. Mais l’arrivée en Europe, sur des circuits où ce déficit de puissance est moins prégnant, a été pour l’instant salvatrice pour le champion 2021. 

Et il l’assure, devant un public acquis à sa cause, le Français va « donner le meilleur de (lui)-même ». 

« Un GP à domicile peut rendre plus nerveux (…), mais je vais prendre celui-ci comme un GP normal et profiter des fans et de la course », a t-il expliqué en conférence de presse, durant laquelle son nom, scandé par les fans sur le circuit, s’est largement fait entendre. 

« 50/50 avec les Ducati »

Avant « son » Grand Prix en France, Quartararo a déjà prévenu : la bataille se jouera « à 50/50 avec les Ducati ». Le Français va d’abord devoir se méfier de l’Italien Francesco Bagnaia, qui a remis les pendules à l’heure: alors qu’il n’affichait jusque-là pour meilleur résultat en 2022 que deux 5e places (en Argentine et aux Amériques), le vice-champion du monde Ducati n’a laissé que des miettes à ses adversaires en Espagne.

Autre pilote Ducati, l’Australien Jack Miller sera également à surveiller puisqu’il s’était imposé en 2021 sur les terres mancelles devant l’autre français Johann Zarco (Ducati-Pramac).

Ce dernier entend bien profiter de la bonne forme des machines de la firme de Borgo Panigale pour inscrire enfin sa première victoire en MotoGP. Agé de 31 ans, il a déjà été couronné deux fois champion du monde en Moto2 mais peine à s’imposer dans la catégorie reine depuis ses débuts en 2017.

Mais au Mans, les fans « sont déjà là pour scander votre nom, ce qui donne une grande énergie », savoue le Français. « Voyons toutefois le temps, on prévoyait jusque-là un temps sec tout le week-end, mais cela pourrait maintenant changer », a-t-il aussi averti. 

Chez Honda, Marc Marquez a montré lors des derniers GP qu’il était de nouveau en possession de ses moyens après avoir signé une 6e place à Austin (Texas) et au Portugal puis la 4e place en Espagne. Le sextuple champion du monde MotoGP avait manqué plus tôt dans la saison les GP d’Indonésie et d’Argentine à cause d’une lourde chute lui ayant causé des problèmes de vision.

Suzuki sur le départ

Si la bataille se poursuit en piste, en dehors, c’est une annonce extra-sportive qui agite la sphère motocycliste: Suzuki veut quitter le MotoGP en fin de saison.

Confirmant une information du site spécialisé Motorsport.com datant du lundi 2 mai, Suzuki a déclaré jeudi être en discussion avec le promoteur du championnat, Dorna Sports, concernant la possibilité de mettre fin à sa participation. 

Suzuki a mis en avant « la situation économique actuelle » qui contraint le constructeur japonais à « concentrer ses efforts sur les grands changements » de l’industrie motorisée et à « transférer ses coûts et ses ressources humaines vers le développement de nouvelles technologies ».

Dans le format actuel, six marques et 24 motos sont engagées en MotoGP – dont deux motos d’usine chez Suzuki pilotées par les Espagnols Joan Mir, champion du monde 2020 avec Suzuki et Alex Rins. Ce format est normalement en place jusqu’en 2026.

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d’Amérique

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d'Amérique

Idao de Tillard a une nouvelle fois démontré sa suprématie en remportant le 104e Prix d’Amérique, confirmant son statut de champion du trot attelé.

Le 26 janvier 2025, l’hippodrome de Vincennes a été le théâtre d’un spectacle équestre de haut vol avec la course mythique du Prix d’Amérique. Le trotteur français Idao de Tillard, sous la conduite experte de Clément Duvaldestin, a défendu avec brio son titre de champion du monde du trot attelé. Ce cheval de 7 ans, au pelage marron, a su imposer sa puissance et sa vitesse sur le parcours de 2.700 mètres, devançant de loin ses adversaires.

La course, qui a vu s’affronter 18 des meilleurs trotteurs du globe, a été marquée par la performance remarquable d’Idao de Tillard. Déferré pour la première fois, ce qui est une stratégie risquée visant à optimiser la vitesse tout en augmentant les chances de faute, le cheval a su rester concentré et efficace. Il s’est positionné au centre du peloton, attendant patiemment son moment pour accélérer et prendre la tête dans la ligne droite finale, repoussant tous les assauts de ses concurrents.

La jument française Just Love You, pilotée par Alexandre Abrivard, a pris la deuxième place, tandis que le favori Go On Boy, sous la conduite de Romain Derieux, a terminé troisième. La victoire d’Idao de Tillard n’a pas seulement été un triomphe sportif, mais aussi un succès financier pour son propriétaire, Cyril Sevestre, qui a empoché la somme de 450.000 euros sur le million d’allocation total.

Thierry Duvaldestin, l’entraîneur du champion, a souligné l’importance de la confiance dans le cheval et la préparation minutieuse qui a permis cette victoire. « Je n’ai pas donné d’ordre à Clément, je lui ai dit ‘fais confiance au cheval’. Le déferrage, ça aide beaucoup. C’est énorme le travail que l’on a fait sur Idao », a-t-il déclaré, marquant ainsi sa quatrième victoire dans l’Amérique.

L’ambiance à Vincennes était électrique, avec des milliers de spectateurs, certains arborant les couleurs de leur champion préféré, acclamant chaque foulée de cette course mythique. La remise du trophée par le judoka français Teddy Riner a ajouté une touche de prestige à cet événement, célébrant non seulement la victoire d’Idao de Tillard mais aussi l’excellence du sport hippique français sur la scène internationale.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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