Sports
Mondial de hand: sauvés par Guigou, les Bleus rallient le carré final après prolongation
Sauvée du naufrage en première période par son capitaine Michaël Guigou, l’équipe de France de handball a rallié les demi-finales du Mondial en battant la Hongrie après prolongation 35-32 mercredi dans la banlieue du Caire.
Les Bleus se hissent pour la quatrième fois de suite, et la dixième fois en 20 ans, dans le dernier carré du Mondial. La seule exception à cette épatante régularité remonte à 2013, où ils avaient buté sur la marche des quarts de finale.
Vendredi au Stade international du Caire, ils devront battre la Suède, qui n’a fait qu’une bouchée du Qatar (35-23). Avec l’objectif de retrouver la finale, après leur échec en demie de l’édition précédente face au Danemark (30-38).
Ce sera sans doute sans Timothey N’Guessan, de nouveau blessé aux adducteurs comme après le premier match face à la Norvège.
Cette qualification valide le travail accompli par Guillaume Gille, nommé il y a un an après le limogeage de Didier Dinart mais qui n’est entré que dans le vif du sujet que fin décembre en raison de la pandémie. L’ancien demi-centre des Costauds n’est plus qu’à un match de sa première médaille comme entraîneur.
Son 7 de départ, ou plutôt 8 en incluant la rotation entre Luka Karabatic (défense) et Kentin Mahé (attaque), a pourtant bu la tasse d’entrée, à l’image de la première séquence: tir raté de Timothey N’Guessan, perte de balle de Dika Mem, exclusion de Kentin Mahé et ouverture du score hongroise par Dominik Mathé.
Mikler en feu
Peu inspirés dans leurs combinaisons, les Bleus ont buté une moitié de match sur un gardien hongrois en état de grâce. A la mi-temps, Roland Mikler affichait un phénoménal 50% d’arrêt avec 11/22!
Ses principales victimes: les arrières Mem (0/4 en première période) et N’Guessan (0/3), pas dans leur assiette. Comme Mahé, vite remplacé après une passe dans le dos pour N’Guessan interceptée par Pedro Rodriguez qui creusait l’écart (1-5). Un écart porté à +6 par Maté Lékai (1-7).
A la veille de ses 39 ans, Michaël Guigou a alors enfilé le costume de sauveur: c’est lui qui réveille des Bleus sonnés après sept minutes sans marquer (2-7, 12e), puis grignote le retard sur une interception (7-9). Ses six buts en première période ont permis aux Français de ne pas couler.
Et comme dans le même temps, Vincent Gérard s’est mis à réaliser des arrêts, les Hongrois ont calé à leur tour, incapables de marquer pendant neuf minutes jusqu’à ce que Bendeguz Boka leur permette de respirer (8-10). Grâce à l’activité de Lékai (5/5 en première période), ils ont gardé cette avance de deux buts à la pause (12-14).
Au retour des vestiaires, tout a changé. Mikler n’a plus fait d’arrêt, Mem et N’Guessan ont enfin ouvert leur compteur. Empêtrés dans la défense française, les gros gabarits hongrois peinaient de plus en plus à trouver des solutions malgré Dominik Mathé (15-17).
A la 39e, les Bleus ont enfin égalisé par Valentin Porte. Dans la foulée, l’ailier droit leur offrait l’avantage pour la première fois du match (20-19).
Déstabilisés par la sortie sur blessure de N’Guessan, de nouveau touchés aux adducteurs, les Bleus ont vu les Magyars revenir au score à 22-22, puis 25-25. Mais la défense française a alors haussé le ton et Hugo Descat a assuré (4/4, 29-26).
Alors qu’ils comptaient trois buts d’avance à quatre minutes du terme (30-27), les Français ont vu les Hongrois, bien aidés par Mikler de nouveau en forme (16 arrêts en tout), grignoter méthodiquement un but par minute. A 30 secondes de la fin, Bence Banhidi égalisait et envoyait les Magyars en prolongation (30-30).
Ce fut ensuite une histoire de penalties: Descat a essuyé son premier échec en ratant le sien et les Hongrois ont repris l’avantage par Richard Bodo (31-30). De retour sur le terrain pour le penalty suivant, Mahé n’a lui pas tremblé (31-31) et Gérard a arrêté celui de Mathé.
Avec trois buts en deux minutes dans la seconde partie de prolongation, les Bleus ont plié cette fois l’affaire (35-32) pour rallier le dernier carré.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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