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Politique

Marine Le Pen dénonce une « hémorragie industrielle » française lors du 1er mai

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La présidente du RN a vivement critiqué les politiques économiques nationales et européennes, qu’elle juge responsables du déclin des secteurs clés de l’économie française.

Lors d’un rassemblement à Narbonne ce 1er mai, Marine Le Pen a tiré la sonnette d’alarme sur ce qu’elle qualifie de « désertification industrielle » de la France. Accompagnée de Jordan Bardella, elle a dénoncé les fermetures d’usines et les suppressions d’emplois, évoquant notamment les 600 postes menacés chez ArcelorMittal. Selon elle, le pays a commis l’erreur de sacrifier des pans entiers de son industrie, comme la métallurgie et l’exploitation minière, au profit d’une dépendance accrue aux importations.

La dirigeante du Rassemblement national a fustigé un système économique qu’elle estime absurde, où la France exporte des matières premières pour les réimporter sous forme de produits finis. Elle a pointé du doigt les accords commerciaux européens, notamment le Green Deal et le pacte avec le Mercosur, qu’elle accuse de fragiliser davantage les secteurs automobiles et agricoles français. Pour elle, ces mesures profitent avant tout à des puissances étrangères comme la Chine, au détriment de la souveraineté industrielle nationale.

Dans un registre plus polémique, Marine Le Pen a qualifié la politique menée par Emmanuel Macron et la Commission européenne de « ringarde » et « toxique », estimant qu’elle perpétue un modèle économique dépassé. Elle a appelé à une réorientation radicale des priorités pour redonner à la France sa puissance industrielle, en rupture avec les orientations actuelles de l’Union européenne. Son discours, teinté de protectionnisme, a résonné comme un plaidoyer pour un retour à une économie davantage ancrée dans le territoire national.

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