Nous rejoindre sur les réseaux

Loupian

Loupian : Le promoteur Promeo va construire 28 logements sur la cave coopérative

Article

le

©Promeo

La cave coopérative de Loupian va devenir un complexe immobilier. Le promoteur Proméo, qui a racheté le bâtiment à la coopérative prévoit d’y construire 28 logements.

C’est décidément l’air du temps sur le bassin de Thau. Les lieux importants de notre patrimoine local sont rachetés par des promoteurs pour devenir des logements. Promeo est un habitué de ce genre d’opérations, comme à Marseillan, Poussan ou Sète. Alors qu’il ne reste pratiquement plus de terrain libre à Sète, les promoteurs immobiliers proches de la municipalité sétoise semblent avoir trouvé des nouvelles proies. Les villes et villages de Sète Agglopôle Méditerranée.

Une cave coopérative de plus de 80 ans

La cave coopérative de Loupian, « Les coteaux de Loupian », a été érigée en 1937. Âgée de plus de 80 ans, elle est devenue un repère, un site du patrimoine de la commune. Pourtant, elle a été vendue à des promoteurs, bien que selon André Genna, conseiller municipal d’opposition à Loupian : « La ville n’a pas du tout besoin de ces logements. Des logements sociaux, on en a en paquet. Il faudrait peut-être étendre la construction pour que les jeunes ne s’en aillent pas ». Il regrette notamment de ne pas avoir été consulté sur cette décision : « C’est encore un regret qu’on n’ait pas été informé en conseil municipal. Je l’ai appris lorsqu’ils ont affiché le permis de construire ».

Même si ce n’est pas la mairie qui a vendu ce bout de patrimoine –la cave appartenait aux exploitants agricoles de Loupian et Montagnac–, elle a pourtant autorisé la construction de ces nouveaux logements en accordant un permis de construire au promoteur.

Une préservation partielle de la cave coopérative

« Le Domaine de Nysa est une résidence qui naît de la reconversion de l’ancienne cave coopérative de Loupian dont une partie a été conservée. La façade historique de la cave retrouve vie et fait tout le caractère de l’entrée », explique Promeo sur son site internet. Sur le 6000m2 du domaine, le promoteur prévoir de construire 28 nouveaux logements, dont « 3 lofts et plusieurs logements sociaux ».

Si ce nouveau projet, nommé le domaine de Nysa, fait des heureux, certains ne comprennent pas son utilité. La mairie qui considère pourtant la cave comme « patrimoine communal » n’a pas souhaité répondre à nos questions. Si elle n’est plus utilisée depuis maintenant des années, André Genna regrette que la cave coopérative n’ait pas servi une mission d’intérêt publique : « C’est le seul espace qui reste dans le centre du village. J’aurais essayé de le mettre à profit pour faire quelque chose de public plutôt. Les espaces comme cela, il n’y a pas beaucoup ».

C’est pourtant bien un nouveau projet immobilier qui remplacera ce bout de patrimoine. La dernière utilisation de la cave par les viticulteurs est prévue pour septembre.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

A LIRE AUSSI > Poussan – Vente de la cave coopérative : la renaissance d’un quartier qui ne fait pas l’unanimité

Frontignan

Sète Agglopôle : Un président désavoué toujours soutenu par Michel Arrouy

Article

le

Sète Agglopôle : Un président désavoué toujours soutenu par Michel Arrouy
©SèteAgglopôleMéditerranée

Malgré les vents contraires, François Commeinhes peut compter sur l’appui indéfectible du maire de Frontignan, Michel Arrouy.

Ce jeudi, à 17 heures, le conseil communautaire de Sète Agglopôle Méditerranée (SAM) se réunira à Villeyrac, marquant ainsi la rentrée politique pour les élus communautaires. Cependant, les mois récents ont été tumultueux au sein de la SAM, avec un désaveu significatif de la part de certains de ses vice-présidents et des critiques grandissantes envers François Commeinhes, son président.

Au cœur de la controverse se trouve une augmentation de 75 % de la taxe foncière que quatre vice-présidents de la SAM ont rejetée en bloc. De plus, un événement majeur, passé quasiment inaperçu cet été, a exposé la fragilité de la direction de François Commeinhes au sein de cette assemblée communautaire.

En juin 2023, François Commeinhes a demandé aux communes affiliées à la SAM de soumettre au vote de leurs conseils municipaux le transfert de la séquence « éviter, réduire, compenser » (ERC), qui relève actuellement de leur compétence, vers la communauté d’agglomération. Ce transfert a été l’occasion d’évaluer le sentiment général à l’égard de la présidence de François Commeinhes parmi les conseillers municipaux n’appartenant pas à la SAM.

Dans la lignée du mécontentement général envers la gestion de François Commeinhes, les conseillers municipaux des communes ont exprimé ouvertement leur désaccord et ont rejeté ce transfert de compétences. Sur les 14 communes concernées, 6 ont opposé leur refus. Soit quasiment la moitié des communes qui sont contre ce nouveau transfert de compétences à la SAM.

Les conseils municipaux de Mèze, Mireval, Montbazin, Balaruc-le-Vieux, Loupian et Bouzigues se sont tous prononcés contre la volonté de François Commeinhes, généralement en accord avec leur maire. Cependant, à Bouzigues, un fait notable s’est produit lorsque Cédric Raja a cherché à suivre la ligne du président de la SAM. Sa tentative a été violemment rejetée par une courageuse majorité municipale, isolant ainsi le maire de Bouzigues dans sa décision.

Selon nos informations, le motif avancé dans le refus des communes concernées est que de nombreux transferts de compétences profitent à la ville de Sète au détriment des autres communes. De plus, de nombreux problèmes de fonctionnement persistent au sein de la SAM. Ainsi, l’heure ne semble pas venue d’accorder un transfert supplémentaire qui pourrait une fois de plus défavoriser les communes qui se considèrent comme invisibles. Il reste à observer si ce transfert de compétences vers la SAM est juridiquement possible désormais, quand un grand nombre s’y oppose.

Malgré ces revers, François Commeinhes fera sa rentrée rentrée politique à la SAM avec confiance. Le maire affairiste de Sète garde toujours une faible majorité pour faire passé les délibérations discutable dans cette assemblée grâce au soutien indéfectible du maire socialiste de Frontignan, Michel Arrouy, et des conseillers communautaires frontignans qui l’accompagnent. Cette solidarité persistante soulève des questions sur les liens entre les politiciens locaux, en particulier lorsque leurs antécédents politiques sont variés.

Bien que François Commeinhes ait bénéficié du soutien de Robert Ménard lors des élections sénatoriales de 2014, il semble que le maire socialiste de Frontignan n’ait aucun problème à collaborer avec des individus ayant des liens passés avec l’extrême-droite. Il est à rappeler que le maire de Béziers avait annoncé, lors d’un meeting en soutien à Sébastien Pacull à Sète le 21 janvier 2020, qu’il avait contribué à mobiliser les voix des environs de Béziers afin de garantir à François Commeinhes un siège au Palais du Luxembourg. Manifestement, cela ne semble pas poser de problème au maire socialiste de Frontignan quand il s’agit de faire des affaires politiques, bien qu’il soit très enclin à dénoncer la montée de l’extrême droite dans sa commune.

Alors que la SAM traverse une période d’incertitude politique, l’énigme persistante demeure : jusqu’où ira le soutien indéfectible de Michel Arrouy envers François Commeinhes, quel que soit le prix à payer sur le plan politique ? Le conseil communautaire de ce jeudi pourrait donner quelques éléments de réponse à cette énigme politique.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

À LIRE AUSSI > Frontignan : le maire socialiste et les élus écologistes vont trahir les électeurs de gauche

Lire Plus

Balaruc-le-Vieux

Thau : interdiction de consommation des moules et palourdes de l’étang

Article

le

Thau : interdiction de consommation des moules et palourdes de l’étang
©SèteAgglopôle

Contamination des moules et palourdes de l’étang de Thau : interdiction totale de leur consommation en raison de toxines lipophiles dépassant les seuils réglementaires.

Nouveau coup dur pour la profession ! Les moules et palourdes de l’étang de Thau font l’objet de restrictions strictes en raison d’une contamination par des toxines lipophiles, selon les dernières analyses effectuées le 9 mai 2023 dans le cadre du réseau REPHYTOX. Le seuil réglementaire de sécurité sanitaire a été dépassé, ce qui a conduit le préfet de l’Hérault à prendre des mesures d’interdiction immédiates.

Ainsi, à compter de ce jour, la pêche récréative et professionnelle, le ramassage, le transport, la purification, l’expédition, la distribution et la commercialisation des moules et palourdes provenant de l’étang de Thau sont strictement interdits dans le but de protéger la santé publique. Ces mesures temporaires seront levées dès que les conditions sanitaires garantissant la sécurité seront rétablies dans les zones de production.

Il convient de noter que les huîtres et les escargots provenant de l’étang de Thau ne présentent aucune contamination et peuvent donc être consommés sans restriction. Toutefois, il est recommandé aux consommateurs de se référer à des sources d’information fiables pour obtenir des mises à jour concernant les mesures sanitaires en vigueur.

Il est également important de souligner que les coquillages récoltés dans l’étang de Thau avant le 9 mai 2023 ne sont pas soumis à des restrictions et peuvent être consommés en toute sécurité.

Afin de faciliter l’accès aux informations concernant les interdictions sanitaires de récolte de coquillages, une carte actualisée est disponible sur le site internet de l’Observatoire des Impacts Environnementaux sur les Coquillages (OIEAU) sur le site suivante : ici. De plus, les utilisateurs peuvent également consulter l’application qualitéCoq pour obtenir les informations les plus récentes.

En cas de symptômes tels que des troubles digestifs (vomissements, diarrhées, nausées, etc.) persistants, associés à des maux de tête ou des vertiges, les personnes ayant consommé des coquillages provenant des zones concernées sont invitées à consulter leur médecin sans délai.

Pour rappel, la cuisson des coquillages ne permet pas d’éliminer les toxines apportées par les phytoplanctons, des organismes végétaux microscopiques. Même après cuisson, les coquillages restent impropres à la consommation. Par conséquent, il est vivement demandé aux personnes détenant de tels produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente d’origine.

Lire Plus

Frontignan

Sète Agglopôle : quatre vice-présidents s’opposent à l’augmentation d’impôts !

Article

le

Sète Agglopôle : quatre vice-présidents s'opposent à l'augmentation d'impôts !
©SèteAgglopôleMéditerranée

Le conseil communautaire de Sète Agglopôle Méditerranée a adopté, avec une faible majorité, une augmentation de 75% de la taxe foncière. Quatre maires, tous vice-présidents de la SAM, se sont opposés à cette augmentation.

Une situation exceptionnelle s’est produite lors du dernier conseil communautaire de Sète Agglopôle Méditerranée (SAM) : quatre maires du bassin de Thau, également vice-présidents de la SAM, se sont opposés à l’augmentation à 2,33% à 4,10% de la taxe foncière, contrecarrant ainsi le souhait du président François Commeinhes.

En effet, Thierry BAËZA, maire de la ville de Mèze, a voté contre cette augmentation tandis que Christophe DURAND maire de Mireval, Alain VIDAL maire de Loupian et Josian RIBES maire de Montbazin se sont abstenus. Les quatre maires ont exprimé leur opposition à l’augmentation en cohérence avec leurs convictions politiques, considérant que cela pourrait affaiblir les ménages en difficulté pendant cette période de forte inflation et de crise énergétique.

Christophe DURAND, maire de Mireval, a pris la parole pour représenter les maires qui se sont abstenus et pour expliquer leur positionnement.

D’autres élus se sont également opposés avec courage à cette hausse d’impôt, tels que Sophie Cwick et Max Savy, conseillers communautaires de Frontignan, qui ont refusé de suivre le maire socialiste.

L’élue communautaire de Marseillan, Marie-Christine FADRE DE ROUSSAC, était également absente sans donner son pouvoir au maire de Marseillan, Yves MICHEL. L’élu d’opposition de la ville de Mèze, Nicolas GOUDARD, a suivi le maire Thierry BAËZA dans le sens des électeurs mézois en votant contre cette hausse d’impôt.

Du côté de Gigean, Muriel BRICCO, deuxième adjointe de la ville, a fait défection sans donner son pouvoir au maire et vice-président Marcel STOECKLIN. Confirmant ainsi la crise politique qui s’est installée à Gigean depuis que le maire a retiré les délégations du premier adjoint pour son opposition à la hausse d’impôt à la SAM, Marcel STOECKLIN est plus isolé que jamais au sein de sa majorité municipale, une démission en bloc du conseil municipal pour provoquer une nouvelle élection n’est pas à exclure selon une source proche de la majorité municipale.

Reste à savoir dans l’immédiat si le maire de Gigean retirera également les délégations de sa deuxième adjointe pour avoir également exprimé son opposition avec courage.

Selon nos informations, d’autres voix s’étaient également élevées à Sète au sein de la majorité de François COMMEINHES, et ces voix étaient loin d’être négligeables car il s’agissait de membres importants de la majorité. Cependant, ces quelques élus réfractaires ont rapidement été neutralisés et remis en ordre de marche après avoir passé l’après-midi dans le cabinet du maire.

Alors que les désaccords persistaient au sein de la majorité macroniste et que quatre vice-présidents ainsi que plusieurs élus communautaires courageux ont voté contre, le maire socialiste de Frontignan, Michel ARROUY, a quant à lui voté en faveur de l’augmentation de cet impôt, trahissant ainsi les électeurs de gauche. De même du côté de Poussan, Florence SANCHEZ et Bruno VANDERMEERSCH ont également voté en faveur de l’augmentation d’impôt, venant donner le coup de grâce aux ménages en difficulté dans la commune Poussan.

« Aucune surprise concernant les maires suiveurs », nous confie un ancien élu communautaire qui suit activement la vie politique locale. En effet, le reste des maires du bassin de Thau, sans panache, ont suivi la position de François Commeinhes.

La hausse des taxes locales a été adoptée avec une faible majorité de 30 voix pour, 13 contre et 3 abstentions. Bien que la majorité du président macroniste de la SAM ait été affaiblie, les élus socialistes de Frontignan et de Poussan ont permis de faire passer cette augmentation qui va impacter les ménages en difficulté du bassin de Thau. Cette décision a créé d’énormes dégâts politiques qu’il faudra désormais réparer pour François Commeinhes et sa majorité.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

À LIRE AUSSI > Frontignan : deux élus s’opposent à la hausse des impôts et lâchent Michel Arrouy

Lire Plus

Les + Lus