Nous rejoindre sur les réseaux

News

Le procès Le Scouarnec : des victimes en colère face à l’impénitence du chirurgien pédocriminel

Article

le

Trois mois d’audience n’ont pas suffi à apaiser la douleur des plaignants. Les excuses de l’accusé, jugées creuses et opportunistes, n’ont fait qu’attiser leur indignation.

Devant la cour criminelle du Morbihan, les avocats des parties civiles ont exprimé avec force le refus catégorique des victimes d’accorder le moindre pardon à Joël Le Scouarnec. L’ancien chirurgien, jugé pour des centaines d’agressions sexuelles sur mineurs, est resté de marbre tandis que les récits déchirants se succédaient à la barre. Des témoignages ont révélé des existences brisées, des familles détruites et des traumatismes irréparables.

Les plaidoiries ont mis en lumière l’écart abyssal entre les déclarations de repentir de l’accusé et la réalité de son attitude. Certains conseils ont dénoncé des aveux calculés, dépourvus de sincérité, tandis que d’autres ont souligné son incapacité à se souvenir des prénoms de ses victimes. « Reconnaître des crimes sans en garder la mémoire, c’est une insulte supplémentaire », a tonné l’un des avocats.

L’absence de remords crédibles n’a fait qu’alimenter la fureur des plaignants. Beaucoup reprochent également aux instances médicales leur inertie coupable, qui a permis à Le Scouarnec de continuer à exercer malgré ses antécédents. Les promesses de réforme avancées par l’Ordre des médecins ont été accueillies avec scepticisme, certains estimant que le système reste propice à de tels scandales.

Le verdict, attendu dans quelques jours, pourrait condamner le prévenu à vingt années de réclusion. Mais pour les victimes, aucune peine ne suffira à effacer leur souffrance.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus