Sports
Le NBA au temps du coronavirus, saison 2: la chasse aux Lakers
La chasse aux Lakers peut commencer: mardi s’ouvre une intrigante 75e saison NBA, avec autant de prétendants aux titres, Clippers, Bucks, Nets, que d’incertitudes dans le contexte disruptif de la persistante pandémie de coronavirus.
Il y a 70 jours, LeBron James redevenait officiellement le « King », remportant un 4e sacre avec une 3e équipe différente après Miami et Cleveland. Et Los Angeles de rejoindre Boston au Panthéon des franchises les plus titrées (17), au terme d’une saison passée proche de l’annulation à cause du Covid-19 et de l’implosion avec la lutte contre l’injustice raciale, qui s’est traduite par un boycott de match pendant les play-offs.
Ce contexte éprouvant devrait continuer d’accompagner le quotidien des stars de la balle orange tout au long de l’année qui vient.
Mue par une situation économique chancelante après avoir perdu 1,4 milliard de dollars de revenus sur la saison 2019/2020, la NBA n’a pas attendu longtemps pour faire démarrer en cette période de Noël, synonyme de grosses audiences télévisées, la saison régulière légèrement réduite à 72 matches.
L’épilogue a été fixé au plus tard le 22 juillet, soit à la veille du début des Jeux olympiques de Tokyo, l’autre objectif de nombre de stars internationales.
Ce calendrier n’a pas ravi tout le monde, James et les Lakers notamment, ainsi que le Heat, finaliste malheureux le 11 octobre, qui auront vécu l’intersaison la plus courte de l’histoire de la ligue en conclusion de l’exercice le plus long (un an). Mais le business primant, l’accord a été scellé sans difficulté.
Poignées de fans
La ligue a voulu que les matches se déroulent à domicile et à l’extérieur. Même si la bulle de Disney World a été un succès, restant hermétique au virus pendant trois mois et demi, cette option n’a pas été reconduite.
Pour plusieurs raisons: le coût, l’éloignement des familles, ainsi que la volonté de ramener les fans dans les salles, sur la foi de tests rapides à leur arrivée sur sites.
Mais pour l’heure, aux Etats-Unis où la pandémie n’a jamais été aussi galopante, seule une poignée de franchises, sur les trente de la ligue, prévoient d’accueillir un petit nombre de spectateurs (Utah, Houston, New Orleans, Orlando, Memphis, Toronto), les autres s’imposant le huis clos.
Les Raptors, champions en 2019, ont eux dû se délocaliser à Tampa Bay (Floride), le Canada imposant notamment une quatorzaine à toute personne entrant dans le pays, rendant incompatible le séjour classique, de deux-trois jours, d’une équipe venant jouer à Toronto.
Pour limiter les risques liés au virus, une réduction de 25% des déplacements a été opérée, notamment avec des « back-to-back » proposant une même affiche deux jours d’affilée dans la même salle.
Depuis que les joueurs ont repris l’entraînement, la NBA a recensé 48 cas positifs sur 546 tests au cours de la première semaine, 8 nouveaux sur la deuxième et un seul sur la dernière en date.
« Une année difficile encore »
Ses protocoles semblent donc fonctionner. Mais la crainte qu’une épidémie décime un effectif reste grande. « Quelle équipe n’aura pas de membre testé positif ? », s’interroge Luka Doncic, le prodige slovène de Dallas.
« Ca va arriver, sans qu’on sache forcément comment », abonde le meneur de Toronto Kyle Lowry. « Mais les joueurs, les équipes, la ligue, on devra aller de l’avant. Ce sera une année difficile encore. »
Ultra-présent dans la bulle de Disney World, Black Lives Matter ne s’affichera pas sur les parquets, ni les slogans au dos des maillots des joueurs, pour dénoncer l’injustice raciale. Mais la lutte continuera ont promis les joueurs, qui n’hésiteront pas à prendre la parole quand cela s’imposera.
« Il nous faut maintenir ce combat au quotidien. On est des exemples pour les jeunes. On doit leur montrer qu’il faut se battre pour ce que l’on croit et ce que l’on est », explique à l’AFP Nicolas Batum.
L’ailier Français se battra pour le titre de champion, au sein de Clippers revanchards après leur récent échec en play-offs. Ils défieront mardi les Lakers, favoris à leur propre succession et qui cherchent à devenir la franchise la plus titrée de l’histoire. Statut encore partagé avec Boston (17 sacres chacun).
Les autres prétendants ne manqueront pas: Milwaukee, qui vient d’offrir le contrat le plus juteux de l’histoire au double MVP Giannis Antetokounmpo, Brooklyn qui va enfin étrenner son duo de choc Kevin Durant/Kyrie Irving, sans oublier le dernier finaliste Miami.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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