Société
Le début des soldes reporté au 20 janvier
La période des soldes d’hiver commencera le 20 janvier au lieu du 6, a annoncé vendredi le ministre délégué aux PME Alain Griset, suite à une demande de report des associations de commerçants.
« Je pense qu’aujourd’hui il est utile de reporter, donc les soldes commenceront le 20 janvier », a déclaré le ministre sur Sud-Radio, ajoutant qu' »on avait de par la loi la possibilité de commencer le 6″.
La durée de soldes sera de quatre semaines, a-t-on précisé au ministère des PME. Les soldes d’hiver commencent habituellement en France dans la première moitié du mois de janvier.
Mais la Confédération des commerçants de France (CCF) et les Commerçants artisans des métropoles de France (CAMF) notamment avaient demandé mardi au gouvernement un tel report. Ils avaient jugé « vital » pour les commerces « de pouvoir vendre au +juste prix+, sans réduction de prix, pendant plusieurs semaines d’hiver afin de pouvoir reconstituer de la trésorerie », après les fermetures administratives imposées du 30 octobre au 27 novembre pour cause d’épidémie de coronavirus.
« J’ai consulté les associations du commerce, elles sont nombreuses, j’ai aussi consulté les associations de commerçants, alors comme d’habitude les avis sont divergents », a expliqué M. Griset.
« Certains demandaient le 27. Moi je considère que le 20 janvier est une date qui est correcte, qui va permettre d’envisager une bonne période », a-t-il ajouté. M. Griset a rappelé que le 20 janvier est aussi « la date espérée par tous les restaurateurs » pour la réouverture de leurs établissements.
Société
Violences conjugales : 271 000 victimes en 2023, une hausse alarmante
Le dernier rapport du ministère de l’Intérieur révèle que les violences conjugales continuent de croître en France, touchant massivement les femmes. Malgré les efforts de sensibilisation, l’ampleur de ces violences reste largement sous-estimée.
En 2023, la France a enregistré un nombre record de 271 000 victimes de violences conjugales, marquant une augmentation de 10 % par rapport à 2022, selon le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI). Cette augmentation s’inscrit dans un contexte de libération de la parole, encouragée par les mouvements sociaux et les politiques publiques visant à briser le silence entourant ces violences. Pourtant, les chiffres révèlent la persistance et le caractère systémique de cette problématique : 85 % des victimes sont des femmes et 86 % des auteurs sont des hommes.
Les formes de violences conjugales sont variées et destructrices. Parmi les victimes recensées, 64 % ont subi des violences physiques, incluant agressions et homicides ; 31 % ont été victimes de violences verbales ou psychologiques, comme le harcèlement moral et les menaces ; et 4 % ont enduré des violences sexuelles. Ce spectre illustre la diversité des souffrances imposées dans le cadre conjugal, ainsi que leur caractère genré. Dans les cas de violences sexuelles, la proportion de femmes atteinte grimpe à 97 %, tandis qu’elle atteint 86 % pour les violences psychologiques et 84 % pour les violences physiques.
La hausse du nombre de cas enregistrés pourrait, en partie, refléter une libération de la parole, de plus en plus de victimes osant dénoncer leur agresseur. Depuis 2016, les victimes recensées ont doublé, un phénomène associé à une meilleure écoute de la police et de la gendarmerie. Cette évolution s’accompagne d’une prise en charge accrue des victimes, comme l’aide universelle d’urgence, une allocation de 869 euros, versée sous trois à cinq jours, qui a bénéficié à plus de 26 000 victimes depuis sa mise en place fin 2023. Cette aide est destinée aux personnes souhaitant quitter un foyer violent et faire face à des dépenses immédiates.
Cependant, de nombreux freins subsistent. Malgré les dispositifs d’écoute et de soutien, le dépôt de plainte reste rare : en 2019, seulement 18 % des femmes victimes de violences conjugales portaient plainte, selon l’étude « Cadre de vie et sécurité ». Ce faible taux révèle une part bien plus vaste et invisible de victimes, pour qui la violence demeure tue. Les données recueillies ne représentent ainsi qu’une fraction de la réalité, le ministère insistant sur l’existence d’un « iceberg » de violences dissimulées.
Les efforts gouvernementaux, avec des engagements fermes comme ceux du président Emmanuel Macron lors de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, visent à changer cette dynamique. Néanmoins, pour enrayer réellement ce fléau, les acteurs de terrain et les pouvoirs publics devront redoubler d’actions pour encourager non seulement la parole, mais aussi la prise en charge et la protection des victimes sur le long terme.
Société
Nouvelle hausse des tarifs de dépannage sur autoroute : un coût qui pèse toujours plus sur les automobilistes
Dès le 1er décembre, le tarif forfaitaire du dépannage sur autoroute augmentera de 2,87 %, portant à 148,67 euros le coût d’une intervention en semaine et en journée pour un véhicule léger. Une hausse annuelle qui se répercute également sur les primes d’assurance.
Les automobilistes devront à nouveau faire face à une hausse du tarif forfaitaire pour un dépannage sur autoroute, qui passera de 144,52 euros à 148,67 euros pour les interventions standard, en semaine et entre 8h et 18h. Cette augmentation de 2,87 % est imposée par arrêté réglementaire, le dernier en date ayant été publié le 1er novembre. Elle s’applique aux véhicules dont le Poids Total Autorisé en Charge (PTAC) se situe entre 1,8 et 3,5 tonnes.
Pour les interventions en dehors des horaires standards, les coûts s’élèvent bien plus : une majoration de 50 % sera appliquée les nuits, week-ends et jours fériés, ce qui portera le tarif à 223,01 euros pour les petits véhicules et à 275,75 euros pour ceux de plus de 3,5 tonnes.
Ces hausses s’inscrivent dans une tendance de fond. En effet, le tarif du dépannage autoroutier augmente chaque année depuis 2012, un phénomène qui a progressivement gonflé le coût des interventions de près de 25 % en dix ans. Cette revalorisation continue pèse également sur les assurances auto : les primes d’assurance des conducteurs ont grimpé de 16 % sur les neuf premiers mois de 2023, un effet direct du renchérissement des prestations de dépannage.
Derrière cette hausse, les entreprises de dépannage invoquent des besoins de financement croissants. L’augmentation des coûts d’exploitation, conjuguée à une volonté d’offrir des salaires plus compétitifs dans un secteur où la main-d’œuvre se fait rare, explique ce nouveau réajustement tarifaire.
Bien que la hausse de cette année soit inférieure à celle de 2022, les automobilistes devront à nouveau absorber des frais supplémentaires, tant pour les dépannages d’urgence que pour leurs assurances, sur des routes où les tarifs ne cessent de grimper.
Société
Nouveau carnet de santé : sensibiliser les parents aux risques liés aux écrans pour les enfants
À partir de janvier 2025, le carnet de santé de l’enfant inclura une section dédiée aux dangers de l’usage prolongé des écrans, avec des conseils spécifiques pour les parents. Un dispositif destiné à informer et à prévenir les impacts négatifs sur la santé mentale et sociale des jeunes.
La ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, a annoncé l’intégration d’un volet de sensibilisation aux risques de l’exposition excessive aux écrans dans le nouveau carnet de santé des enfants, prévu pour le début de l’année prochaine. Cette démarche vise à équiper les parents d’informations essentielles sur les conséquences possibles d’une consommation excessive de temps d’écran, notamment en matière de développement social et psychologique.
Les pages spécifiques de ce carnet fourniront des recommandations et des mesures de suivi, orientant les parents dans leur rôle crucial de modérateurs. Mme Darrieussecq a souligné l’importance de responsabiliser les parents face aux effets néfastes que peut entraîner l’isolement provoqué par l’utilisation intensive des écrans. Ce phénomène, en effet, peut freiner la socialisation des jeunes et les exposer à des risques accrus de troubles mentaux et d’inconfort psychologique.
La ministre a également exprimé le souhait d’élargir cette sensibilisation en incluant le sujet dans les consultations de prévention santé pour les enfants et les adolescents. Ce nouvel effort s’inscrit dans une démarche plus large visant à encourager un usage sain et équilibré des écrans dès le plus jeune âge, en faveur d’un meilleur bien-être et d’un développement harmonieux.
-
Faits DiversEn Ligne 4 semaines
Faits-Divers : Le corps de Lina, 15 ans, retrouvé dans la Nièvre
-
ÉconomieEn Ligne 2 semaines
155 milliards d’euros en fournitures et mobilier pour l’État en 2023
-
SèteEn Ligne 1 mois
Sète : Un plaisancier perd la vie en mer agitée, sans alerte météo annoncée
-
ÉconomieEn Ligne 1 mois
Une nouvelle flambée des prix alimentaires attendue pour 2025
-
FranceEn Ligne 2 semaines
Le Service National Universel compromis par les restrictions budgétaires
-
EuropeEn Ligne 2 semaines
Espagne : Au moins 62 morts dans des inondations « dantesques »
-
PolitiqueEn Ligne 3 semaines
Le gouvernement Barnier prêt à dégainer le 49.3 pour le budget 2025
-
SociétéEn Ligne 4 semaines
Un épisode cévenol met la moitié sud de la France en alerte rouge