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Société

L’Assemblée valide une enquête controversée sur les liens supposés entre politiques et islamisme

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Une décision qui met le feu aux poudres à gauche, accusant la majorité d’instrumentaliser une procédure parlementaire à des fins politiques.

L’Assemblée nationale a finalement approuvé la création d’une commission d’enquête visant à examiner les connexions entre certains élus et des réseaux soutenant l’idéologie islamiste ou le terrorisme. Initialement rejetée en juin, cette initiative, portée par Laurent Wauquiez, a été adoptée de justesse en commission des lois, avec 29 voix pour et 27 contre. Le texte, amendé, ne cite plus explicitement La France insoumise (LFI), mais vise des « représentants de mouvements politiques », une formulation jugée équivoque par l’opposition.

La droite et une partie de la majorité présidentielle ont soutenu le projet, tandis que les centristes et la gauche ont voté contre. Les élus insoumis dénoncent une manœuvre politique destinée à les stigmatiser, arguant que cette commission sert avant tout à les discréditer. Gabrielle Cathala, députée LFI, y voit une attaque déguisée contre son parti, tandis que Paul Christophle (PS) met en garde contre un dangereux précédent : selon lui, un outil parlementaire sérieux est détourné pour régler des comptes partisans, sapant la crédibilité des institutions.

Les tensions montent d’un cran alors que la gauche accuse la majorité de brouiller les frontières entre enquête légitime et instrumentalisation politique. Cette polémique s’inscrit dans un climat déjà tendu, où chaque camp se renvoie la responsabilité de diviser le débat public. La suite des travaux de la commission promet d’être scrutée à la loupe, tant sur le fond que sur la méthode.

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