Nous rejoindre sur les réseaux

Société

La numéro 2 de l’Éducation nationale sous le feu des critiques après des soupçons de manipulation de rapport

Article

le

Une polémique éclate autour de Caroline Pascal, directrice de cabinet d’Élisabeth Borne, accusée d’avoir modifié un rapport sensible sur un lycée privé parisien.

Deux parlementaires, issus de bords politiques opposés, ont interpellé la ministre de l’Éducation nationale concernant les agissements de sa collaboratrice directe. Dans un courrier officiel, ils soulèvent des doutes sérieux sur son impartialité dans le traitement d’une enquête portant sur des allégations d’homophobie et de sexisme au sein du prestigieux établissement Stanislas.

Le cœur du litige repose sur des modifications apportées au compte-rendu d’une inspection menée en 2023. Selon des témoignages recueillis par les élus, un ajout ultérieur aurait dénaturé les conclusions initiales, minimisant les dysfonctionnements constatés. Les inspectrices à l’origine du rapport initial auraient formellement contesté ces changements, estimant qu’ils exonéraient indûment l’institution scolaire.

Signataire du document controversé, Caroline Pascal occupait alors les fonctions de responsable de l’Inspection générale. Les parlementaires demandent aujourd’hui des explications claires et des actions appropriées face à ce qui pourrait constituer une entorse à la déontologie administrative. L’affaire survient dans un contexte déjà sensible, alors que le gouvernement affiche sa volonté de renforcer la lutte contre les discriminations dans le milieu éducatif.

La balle est désormais dans le camp du ministère, sommée de réagir à ces accusations qui touchent à la crédibilité de son administration. Les prochains jours diront si cette affaire restera un simple différend technique ou prendra une dimension politique plus large.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus