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La bataille LR : Wauquiez et Retailleau séduisent une nouvelle génération de militants

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La course à la présidence des Républicains s’intensifie, attirant des profils variés, des fidèles historiques aux nouveaux venus séduits par les figures montantes de la droite.

La dynamique autour de la succession à la tête des Républicains (LR) prend une tournure inédite. Deux camps se distinguent clairement : celui de Laurent Wauquiez, porté par une base loyaliste, et celui de Bruno Retailleau, dont le discours volontariste séduit des adhérents souvent novices en politique. Les meetings organisés par les deux candidats révèlent une effervescence rare, avec des salles combles et des adhésions en hausse.

Dans la banlieue lyonnaise, les partisans de Wauquiez patientent longuement pour échanger avec leur champion. Beaucoup, comme Xavier, un quinquagénaire revenu au parti après deux décennies d’absence, évoquent une fidélité indéfectible. Pour eux, l’ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes incarne la continuité et l’efficacité, des qualités qu’ils espèrent voir transposées à l’échelle nationale. Le Puy-en-Velay, fief de Wauquiez, confirme cette tendance : des retraités comme Louis et Chantal, jamais encartés auparavant, n’hésitent plus à franchir le pas pour soutenir leur favori.

À l’inverse, Bruno Retailleau mise sur son image de ministre intransigeant et rassembleur. Lors de ses meetings en Île-de-France, son appel à l’adhésion trouve un écho particulier auprès d’une audience plus jeune et moins politisée. Emma, 23 ans, admire son « courage » et le voit comme un potentiel futur président, dans la lignée d’un Sarkozy. Antoine, étudiant de 22 ans, s’est engagé avec ses parents, soulignant un virage à droite inattendu dans sa famille. Pour ces nouveaux militants, Retailleau incarne une droite à la fois conservatrice et pragmatique, capable de redonner un souffle au parti.

Entre les deux candidats, LR semble renaître de ses cendres après la crise ouverte par l’alliance controversée d’Éric Ciotti avec le Rassemblement national. Les chiffres, bien qu’officieux, suggèrent un doublement des adhésions en quelques semaines. Reste à savoir si cette mobilisation inédite se traduira par une victoire nette lors du congrès des 17 et 18 mai. Une chose est sûre : la droite française vit un moment charnière, où chaque voix compte.

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