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Économie

Immobilier : les réservations de logements neufs s’établissent à un niveau historiquement bas au premier trimestre

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Immobilier : les réservations de logements neufs s'établissent à un niveau historiquement bas au premier trimestre

Les coûts de construction en hausse et les difficultés d’accès au crédit créent un contexte défavorable pour le secteur immobilier.

Les promoteurs immobiliers font face à une crise sans précédent alors que les réservations de logements neufs ont atteint un niveau historiquement bas au premier trimestre, selon les statistiques provisoires du ministère de la Transition écologique publiées aujourd’hui. Avec seulement 19 487 logements réservés, soit une baisse de 41% par rapport à l’année précédente, le secteur traverse un quatrième trimestre consécutif de baisse, plongeant même en dessous du niveau enregistré pendant le confinement du deuxième trimestre 2020.

Cette situation alarmante est le résultat d’un contexte économique difficile pour les promoteurs, qui font face à une augmentation des coûts de construction et à des obstacles croissants pour les acheteurs dans l’obtention de crédits. Pascal Boulanger, président de la Fédération des promoteurs immobiliers, a réagi à cette situation en déclarant : « C’est une catastrophe ». Il exprime sa crainte quant aux conséquences graves que cela pourrait avoir sur les entreprises et l’emploi dans le secteur.

La chute des réservations affecte à la fois les appartements, qui constituent le cœur de métier des promoteurs, et les maisons. Elle touche tous les types de territoires, mais est particulièrement préoccupante dans la zone « B1 » qui regroupe plusieurs grandes agglomérations telles que Bordeaux, Strasbourg, Rennes, Nantes, ainsi que les périphéries de villes très tendues comme Lyon et Lille. Dans cette zone, la baisse des réservations atteint un taux vertigineux de 48%.

En parallèle, les mises en vente de logements neufs commencent également à décrocher, avec une baisse de 9% au cours du dernier trimestre et de 15% sur un an. Cette conjoncture difficile soulève des inquiétudes quant à l’avenir du marché immobilier et met en lumière la nécessité de mesures urgentes pour soutenir les promoteurs et relancer l’activité.

Face à cette crise majeure, le gouvernement et les acteurs du secteur immobilier devront collaborer étroitement pour trouver des solutions afin de stimuler la demande et de faciliter l’accès au crédit pour les acheteurs potentiels. Dans le cas contraire, les conséquences pourraient être désastreuses non seulement pour les promoteurs immobiliers, mais également pour l’ensemble de l’économie et de l’emploi liés à ce secteur.

Économie

Le groupe Casino, très endetté, compte vendre une centaine de magasins à Intermarché

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Le groupe Casino, très endetté, compte vendre une centaine de magasins à Intermarché

L’enseigne de grande distribution prévoit de céder plus d’une centaine d’hypermarchés, supermarchés et enseignes de proximité pesant 1,15 milliard d’euros de chiffre d’affaires.

Casino, en difficultés financières, a annoncé vendredi 26 mai qu’il allait céder un certain nombre de magasins à Intermarché, troisième acteur de la distribution alimentaire en France. L’annonce intervient en parallèle de l’officialisation de son entrée dans une procédure de conciliation pour une période de quatre mois afin de renégocier sa dette. Casino et ses filiales, dont Monoprix et Franprix, était endetté à hauteur de 6,4 milliards d’euros à fin 2022 – dont 4,5 sur son activité en France.

Casino prévoit également de céder plus d’une centaine d’hypermarchés, supermarchés et enseignes de proximité pesant 1,15 milliard d’euros de chiffre d’affaires. Lors d’un point-presse, le directeur financier du groupe, David Lubek, a évoqué « des supermarchés et hypermarchés situés dans des zones considérées comme non prioritaires » pour Casino, dont le cœur d’activité se situe en Ile-de-France, en Rhône-Alpes et en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Casino, qui emploie plus de 50 000 personnes en France et 200 000 dans le monde sous de nombreuses enseignes, lutte depuis des années pour se désendetter, jusque-là sans succès. Cette annonce était attendue depuis que Casino a demandé mardi la suspension de la cotation de ses actions « dans l’attente de la publication d’un communiqué de presse et jusqu’à nouvel avis ». A la reprise des cotations vendredi, l’action de Casino a chuté de 9% à la Bourse de Paris.

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Économie

« L’Etat aura 100% du contrôle d’EDF le 8 juin », annonce Bruno Le Maire

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"L'Etat aura 100% du contrôle d'EDF le 8 juin", annonce Bruno Le Maire

« Le 8 juin, l’État aura 100 % du contrôle d’EDF », a annoncé, mardi 23 mai, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances.Cette date correspond à la fin du processus de renationalisation de l’énergéticien qui a donc pu aboutir malgré les nombreuses contestations des petits actionnaires.

« Cela va nous permettre de réaliser dans les meilleures conditions possibles le programme de construction de six nouveaux EPR (réacteurs nucléaires de dernière génération, NDLR) » et « renforce l’indépendance énergétique du pays », a-t-il assuré. « Ça nous permet aussi de fixer des exigences claires à EDF », comme notamment l’augmentation de la production d’électricité nucléaire, au moment où le gaz russe fait défaut ».

Tout cela doit aussi aboutir au « prix le plus bas possible » pour les clients et « garantir l’unité d’EDF », a-t-il poursuivi.

98,04 % de l’entreprise détenue par l’État

L’État possédait jusqu’à l’an dernier 84 % d’EDF et le gouvernement avait annoncé, en juillet 2022, son intention de reprendre le contrôle total du groupe. Le processus a pris des mois de retard sur le calendrier initial, mais début mai, la justice a rejeté le recours des petits porteurs d’EDF qui espéraient obtenir un meilleur prix pour leurs actions, ce qui a permis à l’offre publique d’acquisition (OPA) de se poursuivre.

L’État détient à ce jour « au moins 98,04 % » des droits de vote, selon un communiqué de l’Autorité des marchés financiers (AMF) publié mardi.« L’État a adressé ce jour à l’AMF une demande de mise en œuvre du retrait obligatoire », a par ailleurs annoncé le ministère de l’Économie, afin de forcer les détenteurs des 2 % qui restent à vendre leurs actions.

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Prix de l’énergie : le gaz naturel européen passe sous les 30 euros le mégawattheure

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Le contrat à terme du TTF néerlandais, indice considéré comme la référence européenne pour le gaz, a atteint jeudi 29,85 euros le mégawattheure. Le gaz naturel européen poursuit sa baisse. Le contrat à terme du TTF néerlandais, indice considéré comme la référence européenne pour le gaz, s'établissait, jeudi 18 mai à 16 heures, à 29,90 euros le mégawattheure (MWh), peu après avoir touché les 29,85 euros le MWh. Le prix du gaz atteint ainsi son plus bas niveau depuis juin 2021. Le marché reste bien approvisionné, avec des niveaux de stockage en Europe confortables. "Les stocks sont proches des niveaux records pour cette période de l'année", explique dans une note Bjarne Schieldrop, du groupe d'analystes Seb. L'Europe est ainsi en bonne voie pour reconstituer ses stocks avant l'hiver prochain. En parallèle, "le niveau global de consommation de gaz naturel a continué à baisser" avec la montée des températures en Europe, ajoute Bjarne Schieldrop. La demande de chauffage est le principal poste de consommation de gaz pour les particuliers. "La crise énergétique européenne a effectivement été interrompue grâce à une adaptation exceptionnelle de l'UE à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie", affirme-t-il. Le Vieux continent a fortement réduit sa dépendance au gaz russe. Selon les estimations des analystes de DNB, la Russie fournissait environ 40% des importations de gaz européennes avant la guerre en Ukraine, contre moins de 10% actuellement. L'Union européenne a lancé la semaine dernière son premier appel d'offres international pour des achats groupés de gaz, de façon à obtenir de meilleurs prix pour reconstituer les stocks avant l'hiver 2023-2024. Ces "achats groupés" européens doivent permettre d'éviter la situation de l'été 2022, où Etats et entreprises s'étaient précipités au même moment sur le marché du gaz pour constituer leurs stocks, alimentant la flambée des cours.

Le contrat à terme du TTF néerlandais, indice considéré comme la référence européenne pour le gaz, a atteint jeudi 29,85 euros le mégawattheure.

Le gaz naturel européen poursuit sa baisse. Le contrat à terme du TTF néerlandais, indice considéré comme la référence européenne pour le gaz, s’établissait, jeudi 18 mai à 16 heures, à 29,90 euros le mégawattheure (MWh), peu après avoir touché les 29,85 euros le MWh. Le prix du gaz atteint ainsi son plus bas niveau depuis juin 2021.

Le marché reste bien approvisionné, avec des niveaux de stockage en Europe confortables. « Les stocks sont proches des niveaux records pour cette période de l’année », explique dans une note Bjarne Schieldrop, du groupe d’analystes Seb. L’Europe est ainsi en bonne voie pour reconstituer ses stocks avant l’hiver prochain. En parallèle, « le niveau global de consommation de gaz naturel a continué à baisser » avec la montée des températures en Europe, ajoute Bjarne Schieldrop. La demande de chauffage est le principal poste de consommation de gaz pour les particuliers.

« La crise énergétique européenne a effectivement été interrompue grâce à une adaptation exceptionnelle de l’UE à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie », affirme-t-il. Le Vieux continent a fortement réduit sa dépendance au gaz russe. Selon les estimations des analystes de DNB, la Russie fournissait environ 40% des importations de gaz européennes avant la guerre en Ukraine, contre moins de 10% actuellement.

L’Union européenne a lancé la semaine dernière son premier appel d’offres international pour des achats groupés de gaz, de façon à obtenir de meilleurs prix pour reconstituer les stocks avant l’hiver 2023-2024. Ces « achats groupés » européens doivent permettre d’éviter la situation de l’été 2022, où Etats et entreprises s’étaient précipités au même moment sur le marché du gaz pour constituer leurs stocks, alimentant la flambée des cours.

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