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Grippe saisonnière 2024-2025 : un bilan alarmant avec près de 5 000 morts

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L’épidémie hivernale a frappé plus tôt et plus fort que les années précédentes, entraînant une surmortalité préoccupante et une pression hospitalière record.

La dernière saison grippale en France a marqué les esprits par son intensité et sa précocité. Démarrée dès décembre 2024, elle a atteint son paroxysme en janvier avant de s’estomper en février, couvrant ainsi douze semaines d’activité épidémique, soit deux de plus que la moyenne habituelle. Toutes les régions et classes d’âge ont été concernées, avec une incidence particulièrement élevée chez les jeunes enfants et les seniors.

Plusieurs facteurs expliquent cette virulence accrue. D’une part, la protection vaccinale s’est avérée moins efficace chez les personnes âgées, population la plus vulnérable. D’autre part, la forte propagation du virus dans les écoles en période de fêtes a favorisé sa diffusion rapide. Les conséquences ont été lourdes : 2,7 millions de consultations médicales, 224 000 interventions de SOS Médecins et un afflux massif aux urgences. Les hospitalisations ont dépassé les 29 000 cas, dont une majorité de patients de plus de 65 ans.

Le tribut humain est particulièrement dramatique, avec 4 925 décès directement imputables à la grippe. Huit victimes sur dix étaient des seniors, soulignant une fois de plus l’urgence de renforcer la prévention dans cette tranche d’âge. Malgré les campagnes de sensibilisation, la couverture vaccinale reste insuffisante, atteignant à peine 46,5 % chez les personnes à risque. Un chiffre bien en dessous des recommandations sanitaires, qui appelle à une mobilisation accrue pour les prochaines saisons.

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