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Fusillade meurtrière en Floride : le fils d’une policière dans le viseur

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Un drame sur fond de violence armée : deux vies fauchées et six blessés dans une université américaine, le suspect hospitalisé après une confrontation avec les forces de l’ordre.

Une nouvelle tuerie a ensanglanté les États-Unis, cette fois sur le campus de l’université d’État de Floride à Tallahassee. Le bilan est lourd : deux personnes ont perdu la vie et six autres ont été blessées lors d’une fusillade perpétrée en pleine journée. Les victimes décédées ne faisaient pas partie des étudiants, selon les autorités locales.

L’auteur des coups de feu, identifié comme Phoenix Ikner, un étudiant de 20 ans, aurait utilisé une arme appartenant à sa mère, une officière de police en poste depuis près de deux décennies dans le comté de Leon. Grièvement blessé lors de son interpellation, son état ne serait toutefois pas jugé critique. Les enquêteurs indiquent qu’il a refusé de collaborer, invoquant son droit au silence.

Des vidéos capturées par des témoins montrent une scène de chaos : un individu avançant calmement avant d’ouvrir le feu sur des passants en fuite. Plusieurs étudiants ont décrit des moments de panique, évoquant une dizaine de détonations près des locaux associatifs du campus. « C’était irréel, impossible à croire », a confié l’un d’eux, encore sous le choc. D’autres ont raconté s’être barricadés à la hâte, utilisant des poubelles et des planches pour se protéger.

Les réactions politiques n’ont pas tardé. Un ancien président américain a qualifié l’événement d' »horrible », tout en réaffirmant son soutien au droit de port d’armes. Le gouverneur de Floride, quant à lui, a exprimé sa solidarité via les réseaux sociaux.

Ce drame s’inscrit malheureusement dans une longue liste. Les États-Unis, où les armes à feu surpassent en nombre la population, enregistrent un taux de mortalité liée aux armes sans équivalent parmi les pays développés. Malgré l’ampleur du phénomène, les mesures pour limiter leur accès se heurtent régulièrement à une opposition farouche, nourrie par une interprétation stricte du deuxième amendement de la Constitution. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2024, plus de 16 000 décès par balle ont été recensés, hors suicides. Un constat accablant qui relance, une fois encore, le débat sur la violence armée outre-Atlantique.

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