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Football / L1 : Lyon brille à Marseille, course relancée pour le podium

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Marseille, balayé par Lyon (3-0) dans le choc de la 35e journée de Ligue 1, voit ses concurrents Rennes et Monaco se rapprocher de sa deuxième place, dimanche, pendant que Nice, vainqueur à Bordeaux (1-0), reste au contact du podium.

Lyon secoue Marseille

L’OM a raté son « Olympico ». Incapables d’emballer la rencontre, les Marseillais ont perdu une rencontre cruciale en vue de la qualification directe pour la Ligue des champions.

L’OM (2e, 65 pts) reste deuxième derrière le Paris SG, mais ses concurrents Rennes (3e, 62 pts) et Monaco (4e, 62 pts) reviennent à trois longueurs.

Pour reprendre le contrôle de leur saison, les hommes de Jorge Sampaoli doivent se ressaisir dès jeudi contre le Feyenoord Rotterdam, en demi-finale retour de Ligue Europa Conference (défaite 3-2 à l’aller).

Décevant en 2021/22, l’OL n’a pas maîtrisé grand-chose, mais ce succès de prestige chez le rival entretient son espoir d’accrocher une place européenne, alors qu’il reste trois journées à disputer.

Des buts de Castello Lukeba (55e), Moussa Dembélé (76e) et Karl Toko Ekambi (88e) ont porté les Lyonnais (7e, 55 pts) qui doivent confirmer le week-end prochain chez la lanterne rouge Metz.

Monaco et Nice poussent

Et de sept ! Monaco a enchaîné contre Angers (2-0) une septième victoire de suite, pour revenir à hauteur de Rennes, troisième grâce à une meilleure différence de buts.

« Cette équipe n’a pas atteint ses limites », prévient l’entraîneur monégasque Philippe Clement. L’attaquant Wissam Ben Yedder a inscrit son 21e but de la saison.

Nice (5e, 60 pts), aussi, garde un oeil sur le podium. Les Aiglons sont allés gagner chez le relégable Bordeaux (1-0) grâce à Andy Delort (74e).

Les Niçois, qui n’avaient plus gagné à l’extérieur depuis janvier, se relancent au meilleur moment, à une semaine de la finale de la Coupe de France contre Nantes.

« Même si tout n’est pas parfait, il y a un certain état d’esprit, une volonté de vouloir faire les choses ensemble », retient le technicien du « Gym » Christophe Galtier.

Lille quitte l’Europe

La fin de saison approchant, les situations se décantent. A Lille, le « happy end » espéré s’est transformé en film d’horreur.

Trois penalties concédés, deux cartons rouges… Le champion 2021 s’est décomposé à Troyes, où il a certainement dit adieu aux places européennes.

Dixièmes (51 pts) à neuf points du strapontin pour la Ligue Europa Conference, les Nordistes ont livré un match à l’image de leur saison décevante.

Troyes proche du maintien, Metz n’y croit plus

L’Estac (14e, 36 pts) en profite pour s’échapper du barragiste Saint-Etienne (31 pts). « C’est un grand pas vers le maintien. Il nous manque encore un match pour aller le chercher », a reconnu l’entraîneur Bruno Irles.

L’après-midi est d’autant plus belle pour les Troyens que leurs concurrents n’ont pas gagné. Comme Angers (15e, 35 pts) et Saint-Etienne (18e, 31 pts), Clermont a chuté à l’extérieur, sur le terrain de Brest (2-0).

Les Auvergnats (17e, 33 pts) ont pourtant joué en supériorité numérique pendant 70 minutes.

Lorient (16e, 34 pts) aussi a déçu. Malgré l’exploit de Terem Moffi, qui a marqué à la conclusion d’un raid de 50 mètres, les Merlus se sont fait surprendre par Reims à domicile (2-1).

Ces résultats laissent le barragiste Saint-Etienne en course pour le maintien, mais pour Metz, cela risque d’être très juste.

Les Mosellans, qui ont mené 2-0, ont longtemps cru tenir leur premier succès depuis janvier, mais Montpellier a égalisé dans le temps additionnel par Elye Wahi (2-2).

« Le maintien ? Vous croyez au miracle ? Moi, je ne crois pas au miracle », a lancé le technicien messin Frédéric Antonetti.

Ce scénario cruel laisse Metz à la dernière place (25 pts), derrière Bordeaux (27 pts) qui n’y arrive pas non plus.

« Il y a de la fébrilité, de l’anxiété, qu’il va falloir vite balayer », a remarqué le coach girondin David Guion, dont l’équipe peut être reléguée dès la prochaine journée en cas de résultats défavorables.

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Culture

Les descendants de Gustave Eiffel s’opposent au maintien des anneaux olympiques sur la tour Eiffel

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Les descendants de Gustave Eiffel s'opposent au maintien des anneaux olympiques sur la tour Eiffel

Alors que la maire de Paris souhaite conserver les anneaux olympiques sur la tour Eiffel jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028, les héritiers de Gustave Eiffel réaffirment leur désaccord. Ils proposent un transfert symbolique des anneaux à Los Angeles d’ici fin 2024.

L’installation des anneaux olympiques sur la tour Eiffel, symbole incontournable de Paris, suscite un vif débat entre la municipalité et les descendants de son créateur, Gustave Eiffel. L’Association des descendants de Gustave Eiffel (Adge) s’est à nouveau exprimée, dimanche, en réaffirmant sa ferme opposition à la volonté de la maire Anne Hidalgo de maintenir cette installation jusqu’en 2028, au-delà de l’échéance olympique parisienne de 2024.

Dans un communiqué, les descendants expriment leur satisfaction quant à la présence temporaire des anneaux durant les Jeux, mais insistent sur la nécessité de les retirer dès la fin de l’année olympique. En cause, une « altération substantielle » de l’esthétique et du symbole de la tour Eiffel, qu’ils jugent incompatible avec l’œuvre originelle de leur ancêtre. Selon eux, les anneaux, de par leur taille imposante et leurs couleurs vives, perturbent l’harmonie visuelle de ce monument iconique, modifiant ses formes épurées et symbolisant une rupture avec son histoire.

Cette prise de position s’inscrit dans un contexte de tensions avec la mairie, qui défend de son côté une démarche visant à prolonger l’esprit olympique à travers cette installation. Anne Hidalgo avait réitéré son souhait de voir les anneaux perdurer sur la tour Eiffel jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028, insistant sur leur potentiel à renforcer le lien entre ces deux événements planétaires. Toutefois, ce projet a provoqué un tollé parmi les défenseurs du patrimoine parisien et les opposants politiques, arguant que la tour, patrimoine universel, ne doit pas devenir le support de symboles événementiels temporaires au-delà de son rôle dans les Jeux de Paris.

Les descendants d’Eiffel vont plus loin en suggérant une alternative à la prolongation des anneaux. Ils proposent que, tout comme la flamme olympique sera transmise à Los Angeles à la fin des Jeux de 2024, la Ville de Paris pourrait symboliquement transférer les anneaux à la cité californienne. Ce geste marquerait, selon eux, la clôture de l’année olympique et préserverait l’intégrité visuelle de la tour Eiffel tout en respectant la continuité symbolique des Jeux.

Soucieux de protéger l’héritage de Gustave Eiffel, les membres de l’Adge rappellent avoir consulté un cabinet juridique afin de défendre leur position. Pour eux, l’accrochage des anneaux ne relève pas seulement d’une question esthétique, mais touche également au symbole que représente la tour, monument synonyme de neutralité et de paix, dénué de toute association directe avec les Jeux olympiques au fil de son histoire.

Ce débat soulève des questions plus larges quant à l’utilisation des monuments historiques dans le cadre d’événements mondiaux. Si certains y voient une opportunité de rayonnement international, d’autres, comme les héritiers d’Eiffel, insistent sur la nécessité de préserver l’intégrité des œuvres architecturales majeures. Le dialogue entre la mairie de Paris et les représentants de Gustave Eiffel reste ouvert, dans l’espoir de trouver un compromis respectant à la fois l’esprit des Jeux et celui de la tour Eiffel, emblème éternel de la capitale française.

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France

Paris termine en beauté les Jeux paralympiques avec une soirée électro

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Paris termine en beauté les Jeux paralympiques avec une soirée électro

Dans une ambiance festive malgré la météo capricieuse, Paris a célébré la fin des Jeux paralympiques 2024 avec une cérémonie marquée par une grande fête musicale au Stade de France. La capitale française, qui a accueilli les athlètes du monde entier, a passé le flambeau à Los Angeles, prochain hôte des Jeux en 2028.

Ce dimanche soir, Paris a mis un point final à un été olympique exceptionnel en accueillant la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques dans un Stade de France vibrant aux sons de la musique électro. Dès 20h30, la fête a commencé, marquée par la symbolique extinction de la vasque olympique, qui a trôné pendant toute la durée des compétitions au cœur des Tuileries. Malheureusement, en raison des intempéries, l’ultime envol de la vasque au-dessus du bassin n’a pu avoir lieu. Toutefois, cela n’a pas gâché l’enthousiasme de la foule, bien décidée à profiter de cette soirée festive.

Transformé en gigantesque piste de danse, le Stade de France a réuni 24 figures emblématiques de la scène électro française, à l’instar de Jean-Michel Jarre, Kavinsky et Kungs, pour un spectacle d’une heure célébrant l’esprit de « Paris est une fête ». Devant 4 400 para-athlètes venus de toutes parts, la musique a résonné, apportant une touche finale aux exploits sportifs qui ont marqué cette quinzaine.

La délégation chinoise a une nouvelle fois confirmé sa domination, terminant en tête du tableau des médailles avec 94 titres, poursuivant ainsi sa série ininterrompue de victoires. Derrière elle, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont également brillé. Côté français, l’objectif ambitieux de se hisser dans le top 8 a été atteint avec 19 médailles d’or sur un total de 75. Aurélie Aubert, championne de Boccia, et Tanguy De La Forest, en para-tir sportif, ont eu l’honneur de porter fièrement le drapeau tricolore pour cette dernière parade.

La fin des festivités ne signifie pas pour autant la fin des enjeux. Michael Jeremiasz, chef de mission de la délégation française, a salué l’ampleur des Jeux de Paris, qualifiés de « plus grands Jeux paralympiques de l’histoire ». Avec la participation record de 168 nations et une couverture télévisuelle assurée par 165 chaînes, l’édition 2024 s’inscrit comme un jalon important dans l’histoire des paralympiques. Mais au-delà de l’aspect sportif, les attentes sont fortes concernant l’héritage que ces Jeux laisseront en termes de droits et de visibilité pour les personnes en situation de handicap.

Michael Jeremiasz a souligné que ces Jeux ne devaient pas rester une « parenthèse enchantée ». Le défi est désormais de maintenir cette dynamique pour encourager des avancées concrètes, notamment en matière d’accès à l’emploi et de citoyenneté pour les personnes handicapées. La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a réaffirmé la nécessité de rendre le métro parisien accessible à tous, un chantier colossal qui doit encore surmonter de nombreux obstacles.

Alors que les regards se tournent vers Los Angeles 2028, la flamme olympique s’éteint sur Paris, laissant derrière elle l’espoir que les progrès amorcés ne faibliront pas, et que la capitale continuera de se transformer pour être toujours plus inclusive.

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Sports

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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