Coronavirus
Fin du masque obligatoire pour le public qui a son pass sanitaire
Cinémas, musées, établissements sportifs: le port du masque ne sera plus obligatoire pour le public dans les lieux où l’entrée est conditionnée au pass sanitaire, selon une décision du gouvernement toutefois contestée par des scientifiques.
« Là où il y a le pass sanitaire » anti-Covid-19, les personnes « pourront enlever le masque », « sauf contrordre des préfets dans les départements en fonction de la situation épidémique », a déclaré mardi sur RTL le ministre de la Santé, Olivier Véran, avant le début de l’examen de la loi au Parlement dans la journée.
Selon lui, le masque ne s’y impose plus car le pass sanitaire implique « qu’on est sûr que toutes les personnes qui rentrent sont vaccinées complètement ou ont un test très récent qui est négatif ».
« Le port du masque peut toutefois être rendu obligatoire par le préfet de département lorsque les circonstances locales le justifient, ainsi que par l’exploitant ou l’organisateur », nuance cependant le décret publié mardi pour officialiser cette mesure.
Ce décret paru au Journal officiel abaisse également à 50 personnes (contre 1.000 auparavant) la jauge dans les lieux soumis au pass sanitaire. Ce dernier sera exigible dans les lieux de culture (cinémas, musées, théâtres etc.) à partir de mercredi.
Contrairement au public qui y accède, les salariés qui travaillent dans les endroits soumis au pass sanitaire devront garder le masque pour l’instant, a précisé le ministère du Travail.
« Le port du masque reste la règle en entreprise. Le pass étant obligatoire à partir du 30 août pour les salariés (des lieux soumis au pass), il n’est pas envisagé pour le moment de le supprimer pour ces salariés », selon le ministère.
« Mauvaise idée »
La fin de l’obligation du masque pour le public de ces lieux-là « va améliorer le quotidien des Français petit à petit », a commenté M. Véran.
A l’inverse, la très respectée épidémiologiste Dominique Costagliola dit avoir appris cette mesure « avec stupeur ».
« C’est une mauvaise idée », a-t-elle asséné sur France Inter. « Il faudrait avoir ceinture et bretelles pour essayer de combattre cette épidémie, et pas enlever certaines mesures quand on en met d’autres en place ».
« La vaccination ne permet pas d’éviter toutes les infections (…). Il faut maintenir les gestes barrières », a également assuré sur Twitter Rémi Salomon, président de la commission médicale des Hôpitaux de Paris.
« Cette décision interdit l’accès de ces lieux aux 250.000 personnes immunodéprimées sévères, détentrices du pass sanitaire, vaccinées trois fois, mais à très haut risque et mal ou non protégées par la vaccination, qui ne peuvent compter que sur les masques portés par tous », a de son côté protesté Renaloo, association de dialysés et greffés du rein.
D’autant que la découverte d’un cluster de 81 cas positifs après trois soirées techno organisées mi-juillet dans un club de Bordeaux a jeté un doute sur l’efficacité des contrôles du pass sanitaire.
Et sous l’effet du variant Delta, plus contagieux, l’épidémie repart en France, à tel point que l’exécutif parle désormais d’une quatrième vague.
Au niveau national, la moyenne quotidienne des nouveaux cas sur les 7 derniers jours est supérieure à 8.000, contre seulement 1.850 fin juin.
Cas contacts
Le gouvernement craint que cette hausse, qui touche essentiellement les jeunes pour l’instant, finisse par s’étendre aux personnes âgées ou fragiles non vaccinées et entraîne une hausse des hospitalisations.
« Des moments difficiles attendent notre pays », a déclaré le Premier ministre Jean Castex lors d’une réunion avec les députés LREM, selon des propos rapportés par un participant.
C’est justement cette dégradation qui a amené le président Emmanuel Macron à annoncer un tour de vis le 12 juillet pour accélérer la vaccination: vaccin obligatoire pour les soignants et extension du pass sanitaire (prouvant la vaccination complète, un test négatif récent ou l’immunisation) aux cafés, restaurants ou trains à partir de début août.
Le gouvernement doit déterminer comment appliquer cela aux centres commerciaux. Il envisage de limiter l’obligation du pass sanitaire à ceux de plus de 20.000 m2, tout en garantissant l’accès aux biens de première nécessité (dont la nourriture), comme l’a exigé le Conseil d’Etat lundi.
Toutes ces mesures doivent se traduire dans la loi, qui pourrait être adoptée en fin de semaine.
Elles « vont sauver des vies », a martelé M. Véran, en insistant à nouveau sur l’importance de la vaccination, nettement accélérée par les annonces de M. Macron.
« On avait fixé un objectif de 40 millions de primo-vaccinés fin août. Je pense qu’on va faire 40 millions avant la fin juillet », s’est félicité le ministre.
Enfin, M. Véran a annoncé un autre assouplissement pour les personnes complètement vaccinées: elles ne seront plus considérées comme cas contact, sauf si elles vivent sous le même toit qu’une personne infectée.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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