Coronavirus
Covid: record de morts à Moscou, restrictions en Asie-Pacifique
La ville de Moscou a annoncé dimanche un record quotidien de morts du Covid, l’épidémie flambe en Indonésie et plusieurs autres pays d’Asie et du Pacifique ont pris de nouvelles mesures sanitaires face à la progression du variant Delta, qui inquiète partout dans le monde.
Identifié pour le première fois en Inde, le variant Delta, plus contagieux, est désormais présent dans au moins 85 pays, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), faisant craindre, malgré les campagnes de vaccination, de nouvelles vagues de la pandémie qui a déjà fait près de quatre millions de morts.
Le Portugal, qui a resserré ses restrictions dans les villes les plus touchées dont Lisbonne, a été le premier Etat de l’Union européenne à annoncer qu’il était désormais dominant sur son territoire.
Il l’est également au Royaume-Uni, où il représentait 96% des nouveaux cas dès le 14 juin, et en Afrique du Sud. Il représente actuellement 9 à 10% des nouvelles contaminations en France et 16% en Belgique.
Si la plupart des pays européens et les Etats-Unis continuent néanmoins d’assouplir les mesures sanitaires à la faveur d’un recul de la pandémie, la Russie est frappée de plein fouet par le variant Delta.
Ce pays, où la campagne de vaccination est à la traîne en raison de la méfiance de la population, recensait samedi des contaminations en hausse de 25% sur sept jours par rapport aux sept jours précédents, avec des décès augmentant de 33%.
Dimanche, Moscou (plus de 12 millions d’habitants) a annoncé avoir enregistré 144 morts en 24 heures, le pire bilan depuis le début de la pandémie.
Samedi, Saint-Pétersbourg, deuxième ville du pays et l’une des villes hôtes de l’Euro de football, affichait un record de décès avec 107 morts.
Des restrictions ont été réintroduites ces dernières semaines dans la capitale russe mais un confinement général comme au printemps 2020 n’est pas envisagé pour le moment.
Nouvelles restrictions en Asie-Pacifique
En Australie, qui a jusqu’à présent plutôt bien contenu la propagation du Covid-19, la principale métropole du pays, Sydney (plus de cinq millions d’habitants), s’est réveillée confinée dimanche pour deux semaines afin de contrer la progression du variant Delta. Darwin (Nord) est entrée dans un confinement de 48 heures.
« Étant donné le caractère contagieux de ce variant, nous estimons que le nombre de cas risque d’augmenter dans les prochains jours », a mis en garde dimanche Gladys Berejiklian, Première ministre de Nouvelle-Galles du Sud, où se situe Sydney.
La Malaisie a prolongé pour environ un mois son confinement général imposé début juin.
Au Bangladesh, au lendemain de l’annonce d’un nouveau confinement sévère dès lundi face à une augmentation « dangereuse et alarmante » du nombre de contaminations par le variant Delta, des dizaines de milliers de travailleurs migrants fuyaient dimanche la capitale, Dacca.
L’Indonésie a annoncé dimanche un nouveau record quotidien de contaminations, avec plus de 21.000 nouveaux cas alors que les hôpitaux sont débordés, notamment par la progression du variant Delta. Le gouvernement a temporairement renforcé les restrictions aux déplacements mais sans imposer de confinements stricts.
La Thaïlande, en proie depuis avril à une vague épidémique sans précédent, appliquera à partir de lundi et pour un mois des restrictions à Bangkok et sa banlieue. Elles comprennent la fermeture des restaurants et des chantiers de construction ainsi que l’interdiction des rassemblements de plus de 20 personnes.
En Afrique du Sud, le gouvernement envisage des mesures supplémentaires alors que le variant Delta provoque une flambée d’infections, avec 18.762 nouveaux cas samedi, le chiffre quotidien le plus élevé depuis janvier. « Nous sommes entrés dans une phase exponentielle de la pandémie », a averti Tulio de Oliveira, l’un des principaux virologues du pays.
Allègements en Europe
En Europe, l’heure reste cependant à l’allègement des restrictions dans plusieurs pays.
La Belgique entamait dimanche une deuxième phase de son « Plan Eté », avec environ 350 nouvelles infections par jour recensées ce week-end –dix fois moins qu’il y a six semaines– et des hospitalisations en très nette baisse.
Il sera possible d’être assis à huit au lieu de quatre autour d’une table au restaurant (enfants non compris) et de doubler de même le nombre d’invités à la maison. Le nombre d’accompagnants pour faire son shopping n’est plus limité. Le masque reste toutefois obligatoire dans les commerces.
Face à la progression du variant Delta, les autorités belges mettent en avant le bon avancement de la vaccination (74% de la population adulte couverte par une première dose, 41% complètement vacciné). Une quatrième vague peut être évitée en fin d’été si la vaccination continue à ce rythme, estiment les experts.
En Espagne et en Suisse, le masque n’est plus obligatoire à l’extérieur depuis samedi. En Italie, c’est lundi que les masques pourront tomber à l’extérieur.
L’université britannique d’Oxford a annoncé dimanche avoir commencé les essais cliniques d’un vaccin « à vecteur viral » mis au point avec AstraZeneca contre le variant Beta, dit sud-africain. En mai, Londres avait entamé des essais cliniques, présentés comme les premiers au monde, sur l’administration d’une troisième dose de vaccin en vue d’une campagne de rappels au Royaume-Uni où le variant Delta a forcé à mettre en pause la levée totale des restrictions en Angleterre.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)
Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
-
ÉconomieEn Ligne 2 semaines
155 milliards d’euros en fournitures et mobilier pour l’État en 2023
-
Faits DiversEn Ligne 4 semaines
Faits-Divers : Le corps de Lina, 15 ans, retrouvé dans la Nièvre
-
SèteEn Ligne 1 mois
Sète : Un plaisancier perd la vie en mer agitée, sans alerte météo annoncée
-
ÉconomieEn Ligne 1 mois
Une nouvelle flambée des prix alimentaires attendue pour 2025
-
FranceEn Ligne 2 semaines
Le Service National Universel compromis par les restrictions budgétaires
-
EuropeEn Ligne 2 semaines
Espagne : Au moins 62 morts dans des inondations « dantesques »
-
PolitiqueEn Ligne 3 semaines
Le gouvernement Barnier prêt à dégainer le 49.3 pour le budget 2025
-
SociétéEn Ligne 4 semaines
Un épisode cévenol met la moitié sud de la France en alerte rouge