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Covid-19 : veille de vacances fragile en France

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A la veille des vacances scolaires pour une partie de la France et de l’arrivée d’un nouveau vaccin contre le Covid-19, réservé aux soignants, la situation épidémique reste fragile et le gouvernement a demandé de renouveler les efforts, notamment sur le télétravail.

Avec 143.325 nouveaux cas détectés la semaine dernière, contre 141.732 la semaine précédente, la circulation du coronavirus s’est stabilisée « à un niveau très élevé dans le contexte d’augmentation de la prévalence des variants plus transmissibles », a relevé Santé publique France dans son bulletin hebdomadaire.

Cette stabilité « ne permet pas d’écarter l’hypothèse d’une aggravation de la situation épidémiologique dans les prochaines semaines, liée à la poursuite de la circulation de ces variants », note l’agence sanitaire.

« On est au bord du précipice, est-ce qu’on tombe dans le précipice ou est-ce qu’on reste en équilibre sur la crête ? Pour l’instant, on est en équilibre », a commenté vendredi sur RMC-BFMTV la cheffe du service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine, Karine Lacombe, pour qui le gouvernement a fait « un pari » en renonçant à imposer un nouveau confinement. Jeudi, cette mesure a été décidée, mais seulement pour le territoire de Mayotte.

La part des cas suspectés d’être des variants (anglais, sud-africain ou brésilien) s’élevait à 14% de tous les cas détectés au 27 janvier, avec un taux proche de 20% en Ile de France, selon des résultats encore préliminaires rendus publics jeudi. Au 7-8 janvier, la proportion du variant britannique avait été mesurée à 3,3% des cas positifs.

Plus lent

« Une pénétration beaucoup plus lente » que dans d’autres pays, « probablement par la combinaison d’un certain nombre de mesures qui ont été prises et de freins » en France, a analysé sur RTL le virologue Bruno Lina, en charge de cette cartographie.

« Ce qu’il faut, c’est essayer de maintenir cet état le plus longtemps possible », le temps que la vaccination permette de « réduire le risque des formes graves, en particulier chez les plus fragiles et c’est ça qui pose un problème majeur à l’hôpital », a-t-il poursuivi.

Après avoir augmenté tout au long du mois de janvier, le nombre de malades hospitalisés avec un diagnostic Covid s’est stabilisé cette semaine juste sous les 28.000 personnes. Parmi elles, 3.240 malades étaient soignés en service de réanimation, soit environ 60% des capacités d’avant la crise sanitaire.

Le Premier ministre Jean Castex a rappelé jeudi que « nombre de nos hôpitaux » devaient encore « décaler des soins moins urgents pour libérer des lits ».

Cette semaine, près de 1.600 malades du Covid-19 sont décédés à l’hôpital, portant le total des morts depuis le début de l’épidémie à près de 78.000.

Une semaine après avoir renoncé à imposer un troisième confinement, l’exécutif a renouvelé ses appels à la prudence pour ceux qui partent en vacances, alors que la zone A ouvre vendredi cette période des congés scolaires, étalée jusqu’au 8 mars. Des vacances mais avec des remontées mécaniques toujours fermées dans les stations de ski, ainsi qu’un couvre-feu maintenu à 18 heures, et des rideaux baissés pour les bars, les restaurants et tous les lieux culturels.

360.000 emplois détruits

L’exécutif appelle aussi les entreprises et les salariés à se remobiliser pour accroître le recours au télétravail, en mettant en avant un net recul de cette pratique. Selon des chiffres cités par le gouvernement, 30% des actifs seraient en télétravail à temps complet et 64% partiellement à la mi-janvier, contre 45% à temps complet et 70% partiellement début novembre.

« Il y a encore trop d’entreprises où le télétravail serait possible mais n’existe pas du tout ou à des niveaux très faibles », a déploré le Premier ministre.

Sous l’effet du Covid-19, l’année 2020 a vu la destruction de 360.500 emplois dans le secteur privé en France, soit une baisse de 1,8%, après cinq années de hausse consécutives, selon une estimation provisoire publiée vendredi par l’Insee.

La campagne de vaccination se poursuit sur fond d’approvisionnements toujours limités et de contraintes logistiques. Le gouvernement a annoncé qu’1,7 million de nouveaux rendez-vous seraient proposés « dans les prochains jours » aux plus de 75 ans en ville, pour être réalisés de fin février à mars.

Dès ce week-end, des doses du troisième vaccin disponible dans l’Union européenne, celui d’AstraZeneca, vont être injectées mais en priorité à des soignants de moins de 50 ans, comme l’a préconisé la Haute autorité de santé (HAS).

Jeudi, 1.766.000 personnes avaient reçu au moins une dose de vaccin en France, dont près de 190.000 les deux doses. Avec 2,6% de sa population ayant reçu au moins une dose, la France est proche de la moyenne de l’Union européenne (2,7%). Mais seulement 0,3% de la population française a déjà reçu ses deux doses, moins que la moyenne de l’UE (0,8%). L’écart est encore plus grand avec l’Italie (1,6%), l’Espagne (1,3%) ou l’Allemagne (1%), selon des données compilées par l’AFP à partir de sources officielles.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.

Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.

Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.

Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.

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