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Covid-19: l’Europe durcit ses mesures à l’approche des fêtes, Paris impose un couvre-feu

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Craignant une poussée des contaminations pendant les fêtes de fin d’année, plusieurs pays européens, dont l’Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, durcissent les mesures contre le Covid-19 pendant qu’en France, le confinement a laissé place mardi à un couvre-feu.

Le confinement partiel imposé aux Allemands démarre mercredi et durera, dans un premier temps, jusqu’au 10 janvier.

Aux Pays-Bas, un confinement de cinq semaines entre en vigueur mardi jusqu’au 19 janvier. Tous les magasins et commerces non essentiels, à l’exception des supermarchés, des magasins d’alimentation et des pharmacies, seront fermés à partir de mardi, tandis que les écoles fermeront à compter de mercredi. Les Néerlandais sont appelés à rester chez eux.

Au Royaume-Uni, Londres et certaines régions du sud-est de l’Angleterre passeront mercredi au troisième niveau d’alerte, avec fermeture des hôtels, pubs et restaurants, en raison d’une augmentation « exponentielle » des cas de Covid-19.

Les autorités britanniques ont cependant décidé d’autoriser trois foyers différents à se rencontrer à l’intérieur pendant cinq jours, du 23 au 27 décembre, un relâchement qualifié d' »erreur majeure » et qui pourrait coûter la vie à « de nombreuses » personnes, ont mis en garde les revues médicales British Medical Journal (BMF) et Health Service Journal (HSJ).

De son côté, la France sortait mardi d’un deuxième confinement d’un mois et demi, qui laissera toutefois la place à un couvre-feu nocturne, sauf pour le réveillon de Noël. La levée des restrictions ne concernera cependant pas les bars, restaurants, théâtres, salles de spectacle, cinémas, musées, ou encore tribunes de stade, qui resteront fermés.

Réunion de l’AEM le 21 décembre

Alors que plusieurs pays, dont le Royaume-Uni – pionnier en la matière – et les Etats-Unis, ont commencé à vacciner leurs populations, Berlin n’a pas caché sa hâte mardi de voir l’Agence européenne des médicaments (AEM) délivrer son blanc-seing au vaccin développé par les laboratoires allemand BioNTech et américain Pfizer plus vite qu’elle ne l’entendait.

L’AEM s’est donnée jusqu’au 29 décembre pour rendre sa décision. Mais sous la pression allemande, elle a annoncé en début d’après-midi qu’elle allait se réunir le 21 décembre sur le vaccin Pfizer-BioNTech.

« L’objectif est de parvenir à une autorisation avant Noël, nous voulons commencer la vaccination avant la fin de l’année », a réclamé le ministre allemand de la Santé Jens Spahn, alors que son pays, plutôt épargné par la première vague de la pandémie au printemps, est durement affectée par la deuxième.

Selon le quotidien Bild, les services de la chancelière Angela Merkel faisaient aussi pression en coulisse sur l’AEM et l’Union européenne pour accélérer la procédure.

Les autorités allemandes sont déjà fin prêtes à lancer leur campagne de vaccination, qui doit débuter par les personnels soignants et les groupes de population les plus à risque.

Aux Etats-Unis, ce sont aussi les soignants les plus exposés et les personnes âgées qui sont visés en priorité par la campagne lancée lundi.

Une infirmière en soins intensif new-yorkaise est ainsi devenue la première à se voir administrer le vaccin BioNTech/Pfizer.

L’arrivée du vaccin « signifie espoir, guérison, le retour de la santé publique », a déclaré cette femme noire, « fière de promouvoir la confiance en un vaccin » dont 39% des Américains disaient ne pas vouloir début décembre, avec une méfiance particulière des minorités noire et hispanique.

Près de trois millions de doses doivent être distribuées d’ici mercredi, avec l’objectif de vacciner quelque 20 millions d’Américains avant fin décembre et 100 millions avant fin mars.

« C’est la lumière au bout du tunnel, mais le tunnel est long », a cependant averti le gouverneur de New York Andrew Cuomo, tandis que le très respecté immunologiste Anthony Fauci a prévenu qu’il fallait s’attendre à devoir porter un masque et respecter la distanciation pendant des mois encore.

L’agence américaine des médicaments (FDA), qui doit se réunir jeudi pour décider de l’autorisation en urgence d’un autre vaccin, celui de la biotech Moderna, a annoncé mardi qu’il ne présentait « pas de problème de sécurité spécifique », confirmant une efficacité du vaccin à 94,1%.

Le Canada a été l’autre grand pays à lancer la vaccination lundi avec le sérum de Pfizer/BioNTech, l’Arabie saoudite mardi également avec le vaccin Pfizer/BioNTech tandis qu’Abou Dhabi démarrait les injections avec le vaccin du géant chinois du médicament Sinopharm.

Le vaccin Pfizer/BioNTech a également été approuvé en Jordanie mardi, après Singapour la veille, Bahreïn, le Mexique et le Royaume-Uni.

Les JO, en 2021

La Russie, qui s’est refusée à tout nouveau confinement pour préserver son économie, est désormais confrontée à un bilan humain du Covid-19 en hausse et à une crise économique.

« Nous attendons une hausse de la mortalité en novembre et en décembre », a admis la vice-Première ministre en charge des questions de Santé, Tatiana Golikova, tandis que sur les réseaux sociaux, les vidéos d’hôpitaux provinciaux dépassés et de morgues pleines se multiplient.

Au Japon, malgré la recrudescence des infections et le scepticisme persistant du public, la gouverneure de Tokyo Yuriko Koike a déclaré ne voir « aucun scénario » susceptible de mener à une annulation des Jeux olympiques en 2021, dans un entretien avec l’AFP mardi.

« Les citoyens du monde voient les Jeux de Tokyo comme un symbole que l’humanité aura vaincu le coronavirus, qui conduira aux Jeux d’hiver de Pékin et ensuite aux Jeux de Paris », a-t-elle dit.

Jusqu’ici, la pandémie a fait au moins 1,62 millions de morts dans le monde à ce jour, avec près de 73 millions de cas diagnostiqués, selon un bilan établi par l’AFP mardi à 11H00 GMT à partir de sources officielles.

Derrière les Etats-Unis, pays le plus endeuillé par le Covid-19 au monde avec 300.479 morts, arrive le Brésil avec 181.835 morts, puis l’Inde (143.709), le Mexique (114.298) et l’Italie (65.011).

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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