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Covid-19: Avec la reprise du Covid, retour massif du masque à l’école

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Pour le retour des vacances de la Toussaint, les élèves du CP au CM2 ont remis le masque lundi dans 39 départements métropolitains où ils l’avaient enlevé, ainsi qu’à La Réunion, une décision gouvernementale justifiée par la recrudescence de l’épidémie de Covid-19 mais qui suscite des déceptions.

« Ils ont dit qu’on n’aurait plus le masque et maintenant il est là, ça gêne », regrette Martin, élève de CE2 de l’école élémentaire Pablo Picasso de Rennes, où les enfants l’avaient retiré le 11 octobre.

« Je trouve ça vraiment triste et dommage pour les enfants qui pouvaient enfin découvrir les visages des uns et des autres et avoir la liberté de respirer dans leur propre classe », réagit Rozenn, une mère de famille de 40 ans.

Marion, mère d’un enfant de CE2, se dit elle « vraiment en colère ». « On les musèle et on creuse la détresse psychologique dans laquelle ils se trouvent face à cette situation », déplore-t-elle.

D’autres parents sont plus mesurés, comme Emmanuelli, père d’un élève de CP. « On n’a pas le choix, on subit. Si c’est pour être mieux après, autant le faire, mais j’espère que ça va vite s’arrêter ».

« C’est pas une joie, mais je ne suis pas du tout tranché. Je comprends que ça peut rassurer des gens », renchérit Polo Abgrall, un père d’élève de 44 ans.

Annoncé la semaine dernière par le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, le retour du masque à la faveur de la rentrée des vacances de la Toussaint concerne « les départements où le taux d’incidence s’est malheureusement restabilisé au-dessus de 50 pour 100.000 habitants ».

Sont concernés par ordre alphabétique l’Ain, les Hautes-Alpes, les Ardennes, l’Aveyron, le Cher, la Corrèze, la Haute-Corse, les Côtes-d’Armor, la Creuse, la Drôme, l’Eure-et-Loir, le Gers, l’Ille-et-Vilaine, l’Indre-et-Loire, l’Isère, le Loir-et-Cher, la Haute-Loire, la Loire-Atlantique, le Lot, le Lot-et-Garonne, le Maine-et-Loire, le Morbihan, la Moselle, le Nord, l’Oise, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, les Pyrénées-Orientales, le Bas-Rhin, le Haut-Rhin, la Sarthe, la Savoie, la Seine-et-Marne, les Deux-Sèvres, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, le Var, la Vendée et la Vienne en métropole, et La Réunion dans les territoires ultra-marins.

« Pédagogie »

Le gouvernement avait annoncé en septembre la fin du port du masque pour les élèves du primaire dans les départements les moins touchés par l’épidémie, où le taux d’incidence était inférieur à 50 cas pour 100.000 habitants pendant cinq jours consécutifs.

Début octobre, 47 départements avaient ainsi pu l’enlever, suivis par d’autres les semaines suivantes. Au total, le port du masque à l’école avait été levé avant la Toussaint dans 79 départements.

Mais, avec ces nouvelles mesures, se couvrir le nez et la bouche est redevenu obligatoire dans les écoles de 61 départements: 57 départements métropolitains et quatre ultramarins (Réunion, Guadeloupe, Martinique, Guyane).

« Évidemment c’est désagréable pour tout le monde d’avoir à repartir vers quelque chose de plus rigoureux », a reconnu lundi sur France Info le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer. Mais « c’est nécessaire, et donc je pense que chacun le comprend ».

Si le port du masque est rétabli dès lundi, les autres mesures qu’implique le passage au niveau 2 (limitation du brassage, conditions d’organisation des cours de sport…) n’entreront en vigueur que le lundi suivant, a précisé le gouvernement.

Certains s’inquiètent aussi de ce retour au non-brassage des élèves, notamment dans la cour de récréation, qui risque d’être mal accepté.

« Quand les copains sont dans l’autre classe, c’est pas drôle », souligne Marie Gilardot, enseignante dans une petite école de trois classes dans la Vienne, syndiquée au SE-Unsa. « C’est la cour qui va leur peser encore plus » que le masque, estime-t-elle.

Pour Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU, le premier syndicat du primaire, les « allers-retours » en matière de protocole sanitaire « risquent de créer de l’instabilité et de l’insécurité dans les écoles ».

« Il va falloir faire preuve de communication et de pédagogie » avec les parents, résume Laurent Tintet, directeur d’une école élémentaire de la banlieue de Pau (Pyrénées-Atlantiques).

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

Jeudi, l’Assemblée nationale a approuvé une proposition de résolution condamnant la répression meurtrière des Algériens lors du massacre du 17 octobre 1961 sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon. Le texte préconise également l’inscription d’une journée de commémoration de cet événement dans l’agenda des journées nationales et des cérémonies officielles.

La proposition de loi, portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech, a été votée par 67 députés, tandis que 11 ont voté contre, provenant principalement du Rassemblement national.

Mme Sebaihi a salué ce vote comme une « première étape » dans le travail de reconnaissance de ce « crime colonial » et de « crime d’Etat ». Bien que le terme « crime d’Etat » ne soit pas inclus dans le texte final, il représente néanmoins un pas significatif vers la reconnaissance de cet événement tragique.

La proposition de résolution a été élaborée avec le parti présidentiel et l’Elysée dans le but de parvenir à un consensus. Mme Sebaihi a souligné l’importance de se souvenir des victimes et de leurs familles, tout en reconnaissant le travail de mémoire déjà entrepris. En 2012, le président François Hollande avait rendu hommage aux victimes, suivi par Emmanuel Macron en 2021, déclarant que les crimes commis étaient « inexcusables pour la République ».

Cependant, certaines réserves ont été exprimées quant à l’instauration d’une journée de commémoration spécifique pour le 17 octobre 1961. La députée socialiste Valérie Faure a souligné l’existence de trois dates pour commémorer les événements liés à la guerre d’Algérie, estimant qu’il était essentiel de laisser l’histoire faire son travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative.

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Voile à l’école: vague d’indignation après le départ d’un proviseur menacé de mort

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Voile à l'école: vague d'indignation après le départ d'un proviseur menacé de mort

Le départ anticipé du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après un incident lié au port du voile par une élève, provoque une vague d’indignation.

Le départ du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après avoir demandé à une élève de retirer son voile, a déclenché une vague d’indignation et de réactions politiques. Après l’altercation avec l’élève, des menaces de mort à l’encontre du proviseur avaient été proférées sur internet, suscitant une enquête pour cyberharcèlement.

Malgré le soutien exprimé par la ministre de l’Éducation nationale, les attaques contre le proviseur ont persisté, le forçant à quitter ses fonctions pour des raisons de sécurité. Son départ anticipé à la retraite a été attribué aux événements récents et à leur impact sur lui.

Cette décision a provoqué une réaction forte dans la classe politique, avec des accusations d’échec collectif et de défaite de l’État face à la montée de l’islamisme. Des responsables politiques ont dénoncé la passivité et le renoncement face à cette situation, soulignant la nécessité de lutter contre la mouvance islamiste.

Le nouveau proviseur intérimaire, soutenu par l’équipe de direction et la communauté éducative, prend en charge la situation exceptionnelle dans l’établissement. Le ministère de l’Éducation nationale a affirmé son engagement à soutenir ses agents face aux menaces et à accompagner le proviseur dans toutes ses démarches.

Malgré les mesures prises pour protéger le proviseur et sécuriser l’établissement, le départ de ce dernier soulève des inquiétudes quant à la capacité de l’État à garantir la sécurité des personnels éducatifs et à lutter contre les menaces et le harcèlement en ligne.

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Disparition de Lina: les trois gardes à vue « ont été levées », « pas d’éléments incriminants »

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Disparition de Lina en Alsace: trois personnes en garde à vue

Les trois gardes à vue ont été levées mercredi dans le cadre de l’enquête sur la disparition de Lina, 15 ans, en septembre dernier dans le Bas-Rhin. Les personnes interrogées ne font pas l’objet de poursuites, indique une source proche de l’enquête. Ces gardes à vue, bien que dénuées d’éléments incriminants, avaient suscité l’espoir d’une avancée dans un dossier jusqu’ici au point mort depuis six mois.

Initiées dans le but de procéder à des vérifications et de fermer des pistes, ces gardes à vue visaient notamment à éclaircir des incohérences dans les emplois du temps des personnes interrogées le jour de la disparition de Lina. D’autres témoins ont également été convoqués pour être entendus librement.

Depuis l’ouverture de l’information judiciaire en octobre 2023 pour enlèvement et séquestration criminelle, les autorités n’ont ménagé aucun effort pour retrouver Lina. Malgré d’importantes recherches et des appels à témoignages, aucune trace de la jeune fille n’a été trouvée.

Lina a été vue pour la dernière fois le 23 septembre alors qu’elle se rendait à la gare de Saint-Blaise-la-Roche pour rejoindre son petit ami à Strasbourg. Malgré les témoignages la plaçant sur la route de la gare, son téléphone a cessé d’émettre peu après et n’a pas été retrouvé.

Parallèlement à l’enquête sur sa disparition, une enquête est en cours sur un viol dénoncé par Lina en 2022. Cette affaire, initialement classée sans suite, a été rouverte par le parquet de Strasbourg le mois dernier.

Pour soutenir les efforts de recherche, la mère de Lina a créé une association baptisée « Les bonnes étoiles de Lina » et organise un concert de soutien le 20 avril à Plaine.

Malgré ces développements, le mystère entourant la disparition de Lina demeure, et la mère de la jeune fille continue d’appeler à toute information susceptible de faire avancer l’enquête.

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