Nous rejoindre sur les réseaux

Planète

COP30 en Amazonie : l’hébergement devient un casse-tête financier

Article

le

La conférence climatique de Belém, symbole fort pour la préservation de l’Amazonie, se heurte à une flambée des tarifs hôteliers, excluant de fait de nombreux participants.

L’organisation de la COP30 à Belém, ville emblématique située aux portes de l’Amazonie, devait incarner l’engagement du Brésil en faveur du climat. Pourtant, une ombre plane sur l’événement : l’explosion des coûts d’hébergement, qui menace de priver certaines délégations de leur présence. Les tarifs affichés, parfois supérieurs à mille euros par nuit pour une chambre standard, suscitent l’indignation, notamment parmi les représentants des pays en développement et des organisations militantes.

Les travaux d’infrastructure avancent à Belém, mais les défis logistiques restent immenses. Alors que près de 50 000 participants sont attendus, les réservations affichent des prix prohibitifs, poussant certaines délégations à réduire drastiquement leur nombre de membres. Les plateformes de location entre particuliers ne sont pas en reste, avec des offres atteignant des sommes exorbitantes. Face à cette situation, les autorités brésiliennes tentent de réagir en mettant en place une plateforme officielle de réservation, promettant des milliers de lits supplémentaires, y compris sur des navires de croisière.

La tension est palpable, comme en témoignent les échanges tendus lors des récentes discussions préparatoires à Bonn. Les organisateurs assurent que la COP30 se tiendra bien à Belém, malgré les rumeurs d’un possible report dans une métropole mieux équipée. En attendant, des solutions insolites émergent, comme la transformation de motels – habituellement dédiés aux rencontres éphémères – en hébergements temporaires. Certaines chambres, équipées de jacuzzis ou de piscines, garderont même leur caractère original, ajoutant une touche surréaliste à ce sommet international.

Le président Lula, déterminé à maintenir l’événement en Amazonie, a ironisé sur les critiques, suggérant aux participants de dormir « à la belle étoile » si nécessaire. Une déclaration qui, loin de rassurer, souligne l’urgence de trouver des solutions équitables pour garantir une participation inclusive à cette conférence cruciale pour l’avenir de la planète.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus