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C3: Rennes cale face à Fenerbahçe

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Rennes a craqué et concédé le nul (3-3) jeudi soir sur le terrain de Fenerbahçe lors de la 5e journée de la phase de groupe de la Ligue Europa, après avoir mené 3-0 à la demi-heure de jeu, laissant passer une chance de se qualifier directement pour les huitièmes de finale. 

Les Bretons, qui ont sombré en seconde mi-temps dans un stade turc bouillant, pourront toutefois décrocher leur billet pour les 8es jeudi prochain au Roazhon Park face aux Chypriotes de Larnaca en fonction de l’issue de la rencontre entre le Dynamo Kiev et les Turcs de Fenerbahçe.

A défaut, les hommes de Bruno Genesio joueront les barrages.

Le match, aux airs de finale du groupe B, n’a pas mis longtemps à se lancer: à la cinquième minute, parfaitement servi dans la surface par Truffert, Gouiri propulsait le ballon sous la barre de Bayindir (0-1, 5e).

Cinq minutes plus tard, Majer jetait un froid dans le bouillant stade Sükrü Saracoglu en catapultant le ballon dans la lucarne du portier turc – un but finalement invalidé par la VAR.

Répit de courte durée pour les Turcs: Martin Terrier, meilleur buteur rennais, doublait la mise du gauche une action plus tard sur une passe de Gouiri (0-2, 16e).

Sur une parfaite action collective, le même Gouiri, servi dans la surface par Bourigeaud, reprenait la balle sans contrôle du droit (0-3, 30e).

Les Turcs, invaincus toutes compétitions confondues depuis fin août, reprenaient leur respiration peu avant la mi-temps.

Sur un coup franc aux abords de la surface, Enner Valencia, laissé seul aux six mètres, crucifiait Mandanda d’une tête rageuse (1-3, 42e) et redonnait du suspense.

La seconde mi-temps offrit une toute autre partition, surtout après la sortie de Steve Mandanda à la 52e.

Le gardien international français, remplacé par le Turc Dogan Alemdar, avait subi plusieurs contacts depuis le coup d’envoi. « Steve a ressenti une petite douleur à l’adducteur, et donc on a préféré ne pas prendre de risques », a expliqué Genesio lors de la conférence de presse d’après-match.

Sans leur expérimenté gardien, les hommes de Bruno Genesio ont subi, se faisant quelques frayeurs peu après les entrées de Michy Batshuayi et Emre Mor côté turc à l’heure de jeu, avec une grosse alerte dans leur surface à la 72e sur une frappe ratée de Valencia.

Alemdar a été contraint à une belle parade à la 80e minute sur une frappe en pivot de Batshuayi, avant d’être battu peu après sur un coup franc enroulée de Miha Zajc (2-3, 82e).

Les Turcs, dans un stade survolté, revenaient finalement au score sur un but d’Emre Mor d’une frappe du gauche (3-3, 88e), relançant le suspense pour la tête du groupe B.

« Pour le moment, +Fener+ est devant – ils ont donc leur destin entre leurs pieds -, mais il n’y a qu’un seul but d’écart donc tout sera possible sur le dernier match », a ajouté Genesio, déjà tourné vers l’ultime journée de la phase de groupes.

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d’Amérique

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d'Amérique

Idao de Tillard a une nouvelle fois démontré sa suprématie en remportant le 104e Prix d’Amérique, confirmant son statut de champion du trot attelé.

Le 26 janvier 2025, l’hippodrome de Vincennes a été le théâtre d’un spectacle équestre de haut vol avec la course mythique du Prix d’Amérique. Le trotteur français Idao de Tillard, sous la conduite experte de Clément Duvaldestin, a défendu avec brio son titre de champion du monde du trot attelé. Ce cheval de 7 ans, au pelage marron, a su imposer sa puissance et sa vitesse sur le parcours de 2.700 mètres, devançant de loin ses adversaires.

La course, qui a vu s’affronter 18 des meilleurs trotteurs du globe, a été marquée par la performance remarquable d’Idao de Tillard. Déferré pour la première fois, ce qui est une stratégie risquée visant à optimiser la vitesse tout en augmentant les chances de faute, le cheval a su rester concentré et efficace. Il s’est positionné au centre du peloton, attendant patiemment son moment pour accélérer et prendre la tête dans la ligne droite finale, repoussant tous les assauts de ses concurrents.

La jument française Just Love You, pilotée par Alexandre Abrivard, a pris la deuxième place, tandis que le favori Go On Boy, sous la conduite de Romain Derieux, a terminé troisième. La victoire d’Idao de Tillard n’a pas seulement été un triomphe sportif, mais aussi un succès financier pour son propriétaire, Cyril Sevestre, qui a empoché la somme de 450.000 euros sur le million d’allocation total.

Thierry Duvaldestin, l’entraîneur du champion, a souligné l’importance de la confiance dans le cheval et la préparation minutieuse qui a permis cette victoire. « Je n’ai pas donné d’ordre à Clément, je lui ai dit ‘fais confiance au cheval’. Le déferrage, ça aide beaucoup. C’est énorme le travail que l’on a fait sur Idao », a-t-il déclaré, marquant ainsi sa quatrième victoire dans l’Amérique.

L’ambiance à Vincennes était électrique, avec des milliers de spectateurs, certains arborant les couleurs de leur champion préféré, acclamant chaque foulée de cette course mythique. La remise du trophée par le judoka français Teddy Riner a ajouté une touche de prestige à cet événement, célébrant non seulement la victoire d’Idao de Tillard mais aussi l’excellence du sport hippique français sur la scène internationale.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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