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C1: Guardiola face à son Everest

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Lancé vers un troisième titre de champion d’Angleterre en cinq ans avec Manchester City, Pep Guardiola retrouve une Ligue des champions où ses échecs répétés sont la seule ombre à sa réputation d’entraîneur à succès, mercredi en huitièmes de finale aller contre Mönchengladbach (21h00).

Délocalisé à Budapest en raison de restrictions à l’entrée en Allemagne pour lutter contre la propagation des nouveaux variants de Covid-19, ce choc ressemble presque à un amuse-bouche pour l’ogre anglais.

Ses 10 points d’avance en Premier League, sa phase de poule quasi-parfaite avec 16 points pris sur 18, 13 buts marqués et un seul encaissé, tendent à faire de City un favori de la compétition.

Une posture qui n’a pas souvent souri à Pep Guardiola qui, depuis deux trophées remportés avec Barcelone (2009, 2011), a régulièrement connu, avec le Bayern Munich ou City, des « ratés » spectaculaires, avec des choix stratégiques controversés, comme lors de l’élimination en quart de finale face à Lyon l’an dernier (3-1).

Le Catalan n’est d’ailleurs pas du genre à vivre dans les regrets.

« On avait mieux joué que Lyon. On avait perdu, mais on avait mieux joué. On essaiera de jouer encore mieux cette fois et de gagner », a-t-il balayé en conférence de presse.

« Ce n’est pas quelque chose qui est oublié, mais ce n’est pas non plus quelque chose qui nous donne une motivation supplémentaire », a assuré Ilkay Gündogan pour relativiser également.

Rotation forcée

La force dégagée cette année par son équipe, qui reste sur 18 victoires consécutives toutes compétitions confondues, laisse penser qu’il a peut-être trouvé la bonne formule et qu’il n’a aucune raison d’en changer.

Encore en lice dans quatre compétitions et confronté à un calendrier infernal, le Catalan pourrait réserver des surprises dans sa composition d’équipe, contre des Allemands qui n’ont plus atteint ce stade de la compétition depuis leurs glorieuses épopées de la fin des années 1970.

« Avec désormais un match tous les trois jours et des voyages, je vais devoir faire tourner l’équipe. C’est impossible de suivre ce rythme », a admis Guardiola après la victoire sur le terrain d’Arsenal (1-0) dimanche.

Mais son effectif semble plus riche et cohérent que les années précédentes, avec des deuxièmes, voire des troisièmes choix, à presque tous les postes, qui élargissent sa palette d’options.

Les esprits chagrins affirmeront que le City de 2020-2021 est moins brillant que l’équipe championne d’Angleterre en 2018 et 2019, à l’image de sa victoire face aux Gunners où le dernier quart d’heure du match a été géré plutôt que de chercher à porter le coup fatal à l’adversaire.

« Le printemps pas encore là »

Ce « pragmatisme » se traduit notamment par davantage de victoires par un but d’écart – 6 en championnat en 25 journées, autant que sur toute la saison dernière – et moins de succès par trois buts d’écart (4 contre 14).

Mais il pourrait aussi être l’élément manquant qui permettrait au City de Guardiola de franchir enfin la barre des quarts de finale sur laquelle il est venu buter avec obstination ces dernières années.

Guardiola sait toutefois combien est étroite la voie qui mène au succès et que, parfois, ni l’histoire ni ses choix ne pèsent bien lourd face à l’aléa sportif.

« Je ne suis pas fan de ceux qui disent que les expériences passées vous aident. Le football contient plein d’exemples d’équipes qui ont remporté de nombreuses Ligues de Champions et qui perdent tout en 20 minutes », a-t-il souligné mardi.

« Evidemment que nous sommes fiers de ce que nous avons fait jusqu’ici, mais nous ne sommes qu’en février. Le printemps n’est pas encore là » et c’est la saison où se remportent les titres, avait-il aussi rappelé il y a quelques jours.

Il sait aussi que la belle série des Citizens se terminera un jour.

« C’est le moment où j’attendrai une réaction de mon équipe », a-t-il averti.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
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Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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